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ITW David Kahn (président du Paris Basketball): « Gagner et développer le business du club »

ITW David Kahn (président du Paris Basketball): « Gagner et développer le business du club »

Il a débarqué dans la salle de presse, irradiant de bonheur, fier de présenter l’une des recrues majeures de l’intersaison en Betclic ELITE. Le président du Paris Basketball David Kahn (60 ans) s’est assis aux côtés de l’ancien intérieur de NBA et EuroLeague Kyle O’Quinn (31 ans) lors du « Media Day » organisé lundi 20 septembre, à deux semaines du début du championnat. Une ultime addition, non soupçonnée, qui place de facto le club parisien parmi une catégorie d’équipes à même de disputer les playoffs. Car le récent promu, cornaqué par l’ancien journaliste et directeur des opérations des Timberwolves de Minnesota (2009-2013), compte bien secouer le microcosme du basket français.

Sur le parquet, d’abord. Avec ses joueurs d’expérience (Kyle O’Quinn, Amara Sy ou encore Ryan Boatright) et son trio de jeunes prospects (Juhann Begarin, Ismaël Kamagaté et Milan Barbitch), le PB possède une équipe structurée, cohérente et stable. En déhors du terrain, tous les regards de l’exécutif parisien se portent sur la nouvelle salle, l’Arena, située à la Porte de la Chapelle, dans le XVIIIème arrondissement de Paris. Livré en 2023, ce nouvel écrin doit propulser le Paris Basketball dans la caste des meilleurs clubs hexagonaux. David Kahn ne dissimule pas une certaine impatience. Sans verser dans l’euphorie. Précautionneux dans ses paroles, il livre ses ambitions pour la prochaine saison, « jouer les playoffs », en s’appuyant sur des jeunes à haut potentiel. Un pari sur l’avenir. 

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David Kahn, avec l’adjoint aux sports de la mairie de Paris, Jean-François Martins, au lancement du Paris Basketball

David, à deux semaines du début de la saison, à Dijon le 2 octobre, dans quel état d’esprit êtes-vous ?

Nous sommes très impatients de commencer. Nous avons une équipe divertissante, avec des joueurs très athlétiques et de bons shooteurs. L’arrivée de Kyle O’Quinn ajoute de la profondeur à cet effectif. Ce sera une année excitante pour nos supporters. 

Qu’apporte Kyle O’Quinn à votre jeune effectif ?

Kyle (O’Quinn) coche toutes les cases. Nous avions besoin de sa taille. Ismaël (Kamagate) est également long et athlétique, mais il a besoin d’avoir un mentor comme Kyle (O’Quinn). C’est un vétéran, qui sera un leader sur et en dehors du terrain, un « papa » pour les jeunes joueurs. Il sait shooter, et possède une très belle intelligence de jeu. 

Son arrivée est également un joli coup marketing pour le Paris Basketball. Était-ce votre volonté en le faisant signer ici ?

Ce sont ses qualités de basketteur qui nous incité à l’engager. Pour la dimension marketing, vous savez probablement mieux que moi les répercussions. Mais un fan lambda ne connaît pas Kyle O’Quinn. Seuls les suiveurs réguliers de basket NBA et européen savent qui il est.

A LIRE AUSSI: « Le Paris Basketball fera partie de l’héritage de ma carrière », indique Kyle O’Quinn

Les grosses structures engagés en EuroLeague, l’ASVEL ou Monaco possèdent des effectifs rutilants. Que devez-vous améliorer pour atteindre leur niveau ?

Il faut gagner et développer le business du club. Ce n’est pas seulement une question sportive ou économique. Je suis convaincu que les performances sportives dépendent de la manière dont on construit un modèle économique viable. 

Ismael Kamagate, Juhann Begarin et Milan Barbitch seront très attendus. Quel sera le projet avec ces jeunes « prospects »?

On a toujours voulu être un club formateur. Nous n’avons pas peur de lancer des jeunes formatés pour la NBA. Jean-Christophe Prat est l’entraîneur idoine. C’est pour cela que nous l’avons prolongé. C’est notre plan chaque annee. Quelques soient les résultats, les jeunes auront de grandes responsabilités. 

« Si l’une des manières d’améliorer la competitivité du basket français est de changer le format, nous serons heureux de prendre part à ce projet. « 

De gros transfert se sont déroulés à l’intersaison comme l’arrivée de Mike James à Monaco. Comment accueillez-vous ces signatures ?

C’est sain car cela nous incite à être compétitifs et à élever notre niveau de compétitivté. 

En avril dernier, dans le quotidien l’Equipe, vous avez appelé le basket français à « faire son introspection ». Sa compétitivité dépendra t-elle de la création d’une ligue fermée ?

Pas nécessairement. Il y a un équilibre à trouver. Dans une ligue ouverte, les supporters apprécient que les équipes du bas de tableau se battent jusqu’à la fin de la saison pour se maintenir. C’est positif. Mais ce système ne permet pas d’établir un « business model », puisque nous ne savons pas si le club reste dans l’élite ou pas. Nous avons envie de faire partie du projet futur de la Ligue française. Si l’une des manières d’améliorer la competitivité du basket français est de changer le format, nous serons heureux de prendre part à ce projet. 

Avant la livraison de l’Arena (8000 places assises), en 2023, qu’avez-vous entrepris pour améliorer les services à la Halle Carpentier ? 

Nous espérons que la plupart de nos matchs se joueront à guichets fermés. Nous aurons des sièges au bord du terrain, comme en NBA, avec des VIP.

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Convaincant avec le Fenerbahçe la saison dernière, O’Quinn va découvrir la France à Paris
(photo
 : Sébastien Grasset)

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