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ITW Kim Tillie : « Je suis revenu en France pour prouver que je ne suis pas rincé »

Après deux ans passés à l'étranger à la suite de son départ de Monaco, Kim Tillie signe son retour en France, sous les couleurs du Cholet Basket. L'ancien international français a toujours les crocs, à 34 ans.
Crédit photo : Cholet Basket

Deux ans après avoir quitté Monaco, où il n’était pas bien utilisé dans le système de Zvezdan Mitrovic, Kim Tille (2,10 m, 34 ans) a signé son retour en France en s’engageant un an avec Cholet. L’ancien international français veut prouver qu’il n’est pas fini dans une formation maugeoise pleine de belles promesses.

Kim, à quelques jours du début du championnat, quel bilan dresses-tu de la pré-saison de Cholet ?

Il y a beaucoup de positif à retenir. D’abord, on a commencé la préparation relativement tôt, le 10 août exactement. S’en est suivi une série de matchs amicaux avec deux trophées à la clé. Ce qui donne automatiquement de la confiance. On récolte les fruits du travail. Le groupe est jeune, talentueux, ambitieux. La marge de progression de cette équipe est importante. De plus, on a  proposé du bon basket, et ça c’est vraiment bien. Même s’il y a eu deux matchs moins aboutis, liés certainement à la fatigue, la pré-saison est positive. Les signaux sont au vert.

Tu n’étais pas insensible du « jeu à la Choletaise » au début des années 2010, c’est-à-dire le style rugueux. Retrouves-tu cette notion sous Laurent Vila ?

Oui bien sûr ! Et puis c’est mon travail de mettre de l’intensité défensive, apporter de l’énergie, motiver les coéquipiers. Je suis là pour apporter toute mon expérience, transmettre le message du coach aux jeunes, s’assurer que tout le monde joue à 100%. À Vitoria, par exemple, il y avait plusieurs capitanats : celui du terrain, du vestiaire, de la défense. Moi j’étais le co-capitaine de la défense, je motivais le groupe. Ça va être mon rôle cette année.

À Monaco, l’expérience ne s’est passée comme espérée pour toi. Tu es même parti en pleine saison. Tu arrives à Cholet avec un état d’esprit revanchard ?

Oui c’est ça. Je suis revenu en France pour prouver que je ne suis pas rincé, que j’ai encore le niveau même si je me rapproche de la fin de ma carrière. Bon je me considère au milieu (rire).

En plus de prouver que tu es encore au niveau, quelles sont les autres raisons de ton retour en France ?

C’est aussi pour des raisons culturelles. Mes enfants, qui ont respectivement 6 et 4 ans, n’ont pas trop grandi en France. Je voulais me poser avec ma petite famille même si je n’ai signé qu’un an avec Cholet. J’espère rester plus longuement en France.

Au point d’y finir ta carrière ?

C’est possible. Après, je ne ferme pas les portes à un nouveau départ pour l’étranger. Mais cela sera conditionné à une belle offre. Je suis un voyageur dans l’âme.

Justement que retiens-tu de toutes ces expériences passées à l’étranger (États-Unis, Espagne, Monténégro, Japon, Grèce) ?

Cela a été des expériences humaines fantastique. Le Japon reste mon expérience favorite. En terme de basket, je ne sais pas si ça été le meilleur choix de ma carrière (rire). Mais ça été un séjour incroyable. Quand mon agent m’a dit que j’avais une offre provenant du club d’Okinawa, je me suis dit : « Mais d’où ça sort ? ». Je vais sur Google et là je me dis : « Oh la vache c’est magnifique ». Le club a des infrastructures digne de la NBA. Et le basket est un sport populaire là-bas. À titre d’exemple, j’avais inscrit le shoot de la gagne lors d’un match de playoffs pour forcer un match 3. En 5 minutes, ma vidéo avait fait 50 000 vues sur Twitter. En France, ça n’aurait pas eu le même effet. La page nippone est dorénavant tournée. J’étais à la recherche d’un projet plus intéressant sportivement. Celui de Cholet m’a séduit.

Un mot sur les Bleus, toi qui est international. Quel est ton regard sur leur performance à l’Euro ?

C’est le parcours du combattant ! Je trouve les gens durs avec l’Équipe de France. Mais les gens sont souvent durs ici. On aurait déjà dû perdre en 1/8e de finale contre la Turquie (rire). Revenir avec une médaille d’argent, c’est bien, même si elle est amère. Ça fait ch*** de perdre une fois de plus contre les Espagnols.

À Paris,

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