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ITW Vincent Poirier : « Être au Final Four représente beaucoup car je viens de loin »

ITW Vincent Poirier : « Être au Final Four représente beaucoup car je viens de loin »

Treize mois après avoir rallié le Real Madrid au terme de deux saisons décevantes en NBA, Vincent Poirier (2,13 m, 28 ans) n’a pas tardé à redevenir le joueur dominant qu’il fut sur la scène européenne avec Vitoria. Particulièrement performant lors de la série de playoffs contre le Maccabi Tel-Aviv (10,7 points à 64%, 5,7 rebonds et 2 contres pour 17,3 d’évaluation), l’ancien pivot du Paris-Levallois et de Hyères-Toulon s’attaque à son premier Final Four d’EuroLeague.

24 heures avant le début des choses sérieuses, une demi-finale contre le FC Barcelone, l’international français s’est arrêté cinq minutes au micro de L’Équipe et BeBasket.

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Vincent Poirier mercredi lors du point avec les médias
(photo : EuroLeague)

Vincent, un Final Four d’EuroLeague, est-ce encore plus grand que ce à quoi tu t’attendais ?

Ben je n’ai pas commencé encore ! Il y a plus de journalistes qu’en Liga Endesa déjà… Tu sens que c’est un grand évènement. C’est mon premier Final Four donc je suis agréablement surpris. J’ai hâte que ça démarre, j’ai hâte de voir comment sera le premier match, etc.

Qu’est-ce que cela représente pour toi d’atteindre le plus haut niveau européen ?

Beaucoup de choses. C’est beaucoup de travail car je viens de loin. Être ici avec autant de joueurs de talent, ça montre le chemin accompli. Ça montre que j’en veux encore plus. Ça montre surtout que je peux gagner l’EuroLeague donc il faut bosser là.

Vous allez affronter le FC Barcelone en demi-finale. Est-ce que ça rajoute encore un peu de piquant que ce soit l’ennemi intime en face ?

Forcément, c’est un Clasico, c’est Barcelone, les gens nous en parlent. Ils ont fini premiers dans les deux championnats, devant nous à chaque fois. Après, ça reste une demi-finale de Final Four donc ça aurait pu être l’Olympiakos ou l’Efes que cela aurait été la même pression. Nous, les joueurs, ça ne nous en rajoute pas du fait que ce soit Barcelone. On se dit juste que c’est une grosse équipe, qu’il va falloir défendre dur et les agresser.

« L’impression de faire de bons choix de carrière en ce moment »

Vous avez perdu cinq fois cette saison contre le Barça cette saison. Qu’est-ce que ça a comme conséquences ?

Aucune. On a gagné la Supercoupe, ils ont gagné la Coupe. C’est tout ce que je retiens. Voilà, balle au centre maintenant. Les matchs de saison régulière… (il souffle pour montrer qu’il s’en fiche) J’oublie ce qui s’est passé avant. On a appris et on les connait par cœur maintenant. Demain, ça sera à celui qui en aura le plus et qui ira au combat.

Vous avez traversé une phase extrêmement difficile au printemps. Quelles ont été les clefs du redressement du Real ?

Ce sont les hauts et les bas d’une saison. Ça arrive d’être un peu moins bien des fois… On a perdu un titre contre Barcelone, ça nous a mis un peu dans le mal. Derrière, on perd encore deux – trois matchs. Ça nous fout un peu dans la sauce et mentalement, on n’arrive pas à se retrouver. Les playoffs d’EuroLeague arrivent et puis tu te reconcentres, tu travailles et ça repart.

Cela fait un an que tu es au Real Madrid. Ça y est, tu es bien intégré, avec un rôle conséquent ?

C’est le Real Madrid donc le rôle, il faut travailler pour l’avoir. J’ai essayé de montrer au maximum ce dont j’étais capable, d’être agréable avec mes coéquipiers et qu’ils me fassent confiance. Je suis quelqu’un de facile à vivre, ce n’est pas trop dur de bien s’entendre avec moi mais ils m’ont bien accueilli quand j’ai signé ici. Être ici, avec cette équipe… J’aime bien !

Il y a quatre Français dans le vestiaire : c’est vous qui mettez l’ambiance ?

Qui vous a dit (il rit) ? Dans le vestiaire, on parle beaucoup, oui ! On est quatre Français donc forcément, ça prend de la place. Ce n’est pas forcément nous qui mettons les musiques, etc, mais on s’entend bien, on rigole bien.

« Je travaille mon dribble et mon shoot pour être back-up d’Evan »

Il y aura huit Français au Final Four ce week-end : qu’est-ce que cela t’inspire ?

La qualité des joueurs français, de notre formation est reconnue. Vous voulez que je vous dise quoi ? Qu’on est les meilleurs ? On est les meilleurs (il sourit). Il y a beaucoup de gros joueurs, il y a même l’AS Monaco qui était aux portes du Final Four. Les joueurs français s’exportent de plus en plus dans de grandes équipes. C’est très bien !

Tout se passe bien pour toi depuis ton retour de NBA… Vice-champion olympique, au Final Four avec le Real Madrid, il y a pire ?

J’ai l’impression de faire des bons choix de carrière en ce moment. Ça fait un moment que je suis sur la bonne voie. Il y a plein d’échéances avec le Real Madrid et l’équipe de France. Dès cet été, on va essayer de faire le maximum. Dès la fenêtre de la fin juin ? Si le sélectionneur m’appelle, je serai là !

Que t’inspire la venue éventuelle de Joel Embiid avec les Bleus ? On a vu sur Twitter que tu prenais cela avec humour…

Je viens en équipe de France parce que je prends plaisir à venir avec les gars. Je représente mon pays. Ça me fait kiffer d’y aller ! Ça me prend la moitié de mon été, bon… Après, si on prend quelqu’un d’autre que moi, tant pis. J’ai déjà trois médailles. Non, deux. Trois avec celle de cet été en or ! Moi, je kiffe. Là, je suis en train de travailler mon dribble, mon shoot, pour être back-up d’Evan (Fournier, à l’arrière). Ça va bien se passer.

À Belgrade,

 

 

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