Joan Beringer, dernier rookie français à être envoyé en G-League

Beringer n’a joué que 37 minutes au total sur ce début de saison
Joan Beringer, le petit dernier
C’est le dernier des six rookies français qui n’avait pas encore mis les pieds en G-League cette saison. Il était certain que cela n’allait pas durer : Joan Beringer (2,10 m, 19 ans) vient d’être assigné par les Minnesota Timberwolves vers leur équipe réserve, les Iowa Wolves. Il va donc changer de ville et même d’état.
Une décision qui tombe ce mardi 9 décembre, deux mois et demi après le début de saison. Et qui était attendue, puisque le coach et le GM des Wolves avaient répété ces dernières semaines que l’Alsacien allait bien être envoyé en G-League “à un moment dans la saison”. Il suit donc ses compatriotes Noa Essengue, Nolan Traoré, Noah Penda, Maxime Raynaud et Mohamed Diawara, qui ont tous déjà joué au moins un match dans l’antichambre de la NBA. Ses débuts sont attendus ce vendredi 12 décembre.
Cette décision est logique pour Beringer, qui ne faisait de toute façon pas partie de la rotation des Timberwolves, actuellement 6e de l’Ouest. En deux mois et demi, il a été aligné sur 9 matchs, principalement sur des garbage times. Le temps pour lui de compiler 2,0 points, 1,3 rebond et 0,2 contre en 4 minutes de moyenne. Un temps de jeu bien insuffisant pour ce joueur si inexpérimenté, qui a besoin de minutes pour se développer. Son dernier match remontait au 17 novembre. La G-League semble l’option privilégiée pour lui, en restant dans un environnement et un style de jeu proche de la NBA. L’autre pivot rookie des Wolves, l’Australie Rocco Zikarsky, qui a le même âge que le Français, compile 13,3 points et 6,3 rebonds là-bas.
NEWS: @Timberwolves assign center Joan Beringer to G League affiliate @iawolves.
Beringer will be available for Iowa's game on Friday against Motor City.
— Timberwolves PR (@Twolves_PR) December 9, 2025
« Parfois il se perd »
Les Timberwolves ont gardé Beringer en couveuse pendant ses premières semaines en NBA. Et pour cause, il avait énormément à apprendre, y compris les bases, lui qui a commencé le basket il y a quatre ans. Un article récent du Star Tribune révèle les coulisses des grands débuts en NBA et aux États-Unis du n°17 de la dernière Draft. Et notamment les difficultés qu’il a eues avec l’apprentissage des règles NBA, de l’anglais, et même de la conduite. Heureusement pour lui, deux assistants coach des Timberwolves sont francophones, en plus bien sûr de Rudy Gobert qui le mentore. Sans cela, son intégration aurait été encore plus compliquée.
« En gros il faut parler lentement et utiliser des termes qu’on est sûrs qu’il va comprendre… Ça se voit sur le parquet quand il ne comprend pas quelque chose… Quand il y a du mouvement dans un exercice, parfois il se perd. On a des coachs sur le côté qui le tirent du parquet pour lui parler. Mais la plupart du temps, ces exercices se déroulent vite, et il n’y a pas assez de temps pour être sûrs qu’il a tout compris. Mais ça viendra avec le temps » détaillaient ses assistants coachs dans cet article.
Heureusement pour lui, le poste de pivot n’est pas celui qui nécessite le plus de consignes différentes. Mais il lui faut quand même des bases dans le vocabulaire basket anglais, avant même de pouvoir jouer en G-League. Ce dont les Timberwolves voulaient être sûrs avant de l’envoyer là-bas.
Joan Beringer is taking driving lessons and learning English in his rookie year with the Timberwolves.
One teammate he had trouble understanding early? Anthony Edwards: “His vocabulary is like a dictionary. … Every word he says is a new word for me.”https://t.co/3zkXLFl5fd
— Chris Hine (@ChristopherHine) December 6, 2025

























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