Officiellement présentés, la relation de mentorat entre Rudy Gobert et Joan Beringer peut commencer

Même dans les poses, les deux joueurs se ressemblent
C’était une des attractions du Media Day NBA pour les fans de basket français : les premières apparitions en maillot officiel et les premiers mots des six rookies tricolores. Ce jour marque la grande rentrée des classes pour eux, dans leur nouvelle grande école qu’est la NBA. En s’expliquant dans un anglais parfois hésitant, ils ont pu se présenter officiellement auprès de la presse et donc du public. C’est notamment le cas de Joan Beringer (2,10 m, 18 ans), qui a pu être accompagné du côté de Minnesota par son nouveau mentor, Rudy Gobert (2,16 m, 33 ans).
Début du mentorat
Dès le soir de la Draft, les deux pivots ont été en contact. « Il m’a appelé en FaceTime directement après la Draft, on a parlé un peu » expliquait Beringer à notre micro en juin. Une sorte de rituel d’accueil, commun en NBA, mais encore plus entre joueurs du même pays. Mais cela s’est en revanche arrêté là, jusqu’à ce mois de septembre. « Je l’ai rencontré vraiment la semaine dernière » a révélé au Media Day le plus jeune des deux, qui n’a donc pas vu son nouveau mentor pendant l’été, en Summer League ou lors des différents camps organisés par les Timberwolves.
Ce qui ne va pas empêcher la transmission de s’opérer. « C’est une vraie chance pour moi d’avoir un gars comme lui à mes côtés, qui connaît le basket et la NBA. Il a une très grande expérience dans la ligue. Et puis il parle français, donc c’est plus simple pour moi » s’est ravi Beringer, dans un anglais en effet chancelant. Ce mardi 30 septembre, le camp d’entraînement des Timberwolves a débuté. L’occasion pour les deux de commencer à s’entraîner ensemble, avec des premiers conseils délivrés.
Joan Beringer on his relationship with Rudy Gobert pic.twitter.com/cGEtFs9yCQ
— SneakerReporter (@SneakerReporter) September 29, 2025
Passage de flambeau ?
Mais Gobert ne veut pas non plus en faire trop. Soucieux de ne pas prendre trop de place, il a expliqué au Media Day vouloir le laisser se développer à sa manière. « Sur le parquet, ça sera à lui de jouer. Je serai là au maximum pour être un exemple à suivre. Mais ça sera à lui d’avoir la bonne éthique de travail, pour devenir le joueur qu’il veut être. Mais de ce que j’ai vu, je ne suis pas inquiet, tout ira bien. » Tous les éléments sont en effet réunis pour que Beringer puisse se développer dans cet environnement compétitif. Même si cela prendra du temps. Et peut-être remplacer Gobert à l’avenir ?
Gobert, qui est passé par les mêmes étapes que lui, va tout de même l’aider sur tout ce qui est en dehors du parquet. « Je peux surtout l’aider au niveau de la routine, qui est vraiment importante pour progresser. Comment mieux récupérer, comment mieux travailler sur son jeu… Il doit aussi s’adapter à un nouveau pays, parler une autre langue ». Avec un mentor largement reconnu dans la ligue (4 fois DPOY, 3 fois All-Star, 12 saisons en NBA), avec un profil de joueur très similaire, et qui parle la même langue, tout sera plus facile.
Il faudra cependant être patient avec Beringer, qui a commencé le basket il y a quatre ans. Il devra composer avec une raquette faite de Gobert, Naz Reid et un autre rookie, Rocco Zikarsky. Le coach Chris Finch, pas vraiment connu pour faire jouer dès le départ ses rookies, a précisé que ces derniers auront du temps de jeu « s’ils sont solides défensivement. »
« Je ne veux pas mettre de limite à mon potentiel. Je veux être l’un des meilleurs joueurs de la ligue, je veux être le meilleur défenseur de la ligue. Ce sont mes objectifs. » 🗣️
Joan Beringer en mode grosses ambitions, j’aime beaucoup…👀💎pic.twitter.com/jULpTBXQFm
— 50 Nuances 🇺🇸🏀 (@50NuancesDeNBA) September 30, 2025


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