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Killian Tillie, la NBA et les JO dans le viseur : “Je suis prêt physiquement et mentalement”

« Il a un potentiel de joueur de très haut-niveau, c’est clair et net, clame dithyrambiquement Christian Corderas, son entraîneur en U16 aux Sharks d’Antibes. Mais, les blessures pourraient le freiner. » Les pépins physiques, c’est un peu l’histoire de la jeune carrière de Killian Tillie (22 ans, né en 1998). « Avec Christian Keller (responsable de la cellule de préparation physique et de réathlétisation du CREPS PACA Antibes, ndlr), il continue de se soigner tous les étés, sauf cette année car il est bloqué aux États-Unis… C’est un poste 4 strech four, capable de tirer, de s’écarter et de switcher en défense. Certaines équipes (NBA) sont vraiment intéressées par sa capacité à écarter le jeu. Mais il y a un certain doute sur son état physique sur le long terme.” Et le benjamin de la fratrie en est bien conscient. « Si jamais je ne suis pas drafté, mon dossier médical en sera forcément la raison. J’ai le talent pour être drafté en fin de premier tour mais avec mes antécédents médicaux, ce devrait davantage être le 2e tour. Mais la Draft, ce n’est pas une fin en soit, c’est juste le début. Mon rêve serait toujours d’aller en NBA et d’y jouer. » Pas plus tard que cette saison, le double champion d’Europe U16 et U18 a été freiné par des blessures à multiples reprises, lors de son année senior à Gonzaga. « J’ai eu des petites blesures cette saison, Mon genou droit m’a gêné en début de saison et une entorse à ma cheville gauche m’a ralenti. Mais j’étais quand même là. Notre fin de saison aurait pu m’aider encore plus et créer davantage d’intérêts de la part des équipes. »

Killian Tillie : « Jouer de bonnes minutes en NBA dès l’année prochaine »

Joueur majeur de Gonzaga cette saison, il a pris en expérience (24 rencontres pour 16,2 d’évaluation) et ne regrette en aucun cas d’avoir passé une saison supplémentaire à l’université. « C’est pour jouer de bonnes minutes en NBA dès l’année prochaine que je ne suis pas parti avant. Je suis prêt physiquement et mentalement, à évoluer dans une équipe qui me fasse jouer. Cette année, j’ai pu grandir et devenir un leader de cette équipe de Gonzaga. J’ai notamment gagné en confiance et en maturité sur le terrain. » Plus généralement, il a trouvé « une deuxième famille » dans l’État de Washington. « J’ai beaucoup appris et beaucoup progressé. Ces années étaient toutes différentes les unes des autres. C’était vraiment super, Gonzaga a toujours été au top. » Mais le regret de ne pas avoir ramené un trophée à la maison demeure toutefois. « Gagner le championnat à Gonzaga, c’est la raison pour laquelle je suis resté un an de plus mais avec la Covid-19, on n’a pas pu… » Pour arriver à ses fins de NBA, passer par des étapes intermédiaires que sont la G-League ou l’Europe ne le dérangerait pas. « Je n’ai aucun problème à aller en Europe ou à aller en G-League. C’est quand même sympa de voir de très bonnes équipes (européennes) s’intéresser à toi, glisse-t-il, sans toutefois affirmer explicitement de quelconques échanges avec l’AS Monaco et Vitoria.

itw-killian-tillie--la-nba-et-les-jo-dans-le-viseur-----je-suis-pret-physiquement-et-mentalement-1596982326.jpegToujours bloqué à Spokane, Killian Tillie prend son mal en patience et se prépare pour les prochaines échéances que sont la Draft NBA et les JO. (photo : Gonzaga Men’s Basketball)

 

Christian Corderas : « ll a le potentiel d’être en équipe de France lors des 10 prochaines années »

Si le report de la Draft mi-octobre le met dans une situation inconfortable – les championnats européens auront repris, il pourrait, en revanche, profiter du report des JO de Tokyo. « J’ai vraiment l’échéance des JO de Tokyo 2021 en tête. L’équipe de France est vraiment un objectif pour moi. J’ai toujours adoré porter le maillot tricolore en jeunes. » Pour Christian Corderas qui le suit depuis tout petit, Killian Tillie en a les capacités. À condition que les blessures le laissent tranquille. « Il a le potentiel d’être en équipe de France lors des 10 prochaines années. Affirmer qu’il veut faire les JO 2021 peut choquer. Mais Killian (Tillie) est aux USA et quand on veut quelque chose là-bas, on le dit. Beaucoup peuvent penser qu’il a pris la grosse tête mais ce n’est pas vrai. Il a juste des ambitions élevées. À lui maintenant de mettre les moyens en place pour réussir. » Derrière Adrien Moerman et Guerschon Yabusele au poste 4, il pourrait être l’invité surprise au Japon. « Il y a quand même de très bons joueurs, nuance-t-il. Mais il y a quand même quelque chose à faire. D’autant plus que toute ma famille est allée aux JO donc je ne veux pas être le seul à ne pas y aller. Avec le niveau auquel j’ai joué à Gonzaga, je peux vraiment apporter beaucoup dans tous les aspects du jeu. Qu’il (Vincent Collet, le sectionneur) regarde ce que j’apporte en NCAA car je peux faire la même chose en équipe de France. Tirer, défendre : je peux un peu tout faire. Je pense qu’une équipe a besoin d’un joueur, qui est assez polyvalent. » 

itw-killian-tillie--la-nba-et-les-jo-dans-le-viseur-----je-suis-pret-physiquement-et-mentalement-1596982127.jpegDu championnat d’Europe U16 en 2014 aux Jeux Olympiques de Tokyo l’année prochaine pour Killian Tillie ?(photo : FIBA)

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