Roanne débutait la rencontre pied au plancher dans le sillage de David Jackson, à l’aise derrière l’arc, et profitait des pertes de balles rouennaises (17) pour faire un écart (10-3, 4e). Mais grâce à un excellent Jean-Baptiste Maille, Rouen restait au contact à la fin du premier quart-temps (21-16, 10e). Le deuxième quart-temps s’avérait plus accroché avec un duel entre deux des meilleures défenses de la division. Ilian Evtimov sortait du bois au bon moment pour permettre à Roanne de mener de 7 points à la pause (40-33, 20e).
Le début de deuxième acte se dessinait compliqué pour les shooteurs, peu en réussite à longue distance, à l’image de Jamar Diggs (4/12) ou Matt Carlino (0/7). L’euphorie de l’événement laissait place à un jeu brouillon où le RMB a usé et abusé du shoot à trois points sans grande réussite (6/26) tandis que la Chorale s’appuyait sur Ferdinand Prénom pour marquer des points faciles dans la raquette (42-35, 23e). Rouen va revenir au coude à coude en changeant de stratégie de jeu pour permettre à Nwogbo de scorer face à Alexis Tanghe (44-44, 27e). Mais les Ligériens, devant depuis le début du match, ne perdent pas totalement pied grâce à son duo d’expérience Jackson/Williams (50-44, 30e).
Alors qu’on pensait le Rouen Métropole Basket mort, Jean-Baptiste Maille, suppléé par Jamar Diggs, revenaient à hauteur du leader roannais à l’entame du money-time après un 9-0 (55-53, 35e). Les Normands poussaient sans jamais parvenir à prendre l’avantage face à une formation choralienne qui aura sécurisé ce deuxième titre à Disney sur la ligne des lancers par l’intermédiaire de… Matt Carlino, transparent aujourd’hui.
Au-delà du ticket pour les playoffs d’accession en Jeep Elite, qui ne servira peut-être pas aux hommes de Laurent Pluvy pour rejoindre l’élite, la Chorale gagne son premier trophée de la saison et va pouvoir communier avec ses supporters avant de retrouver le championnat et les 16 dernières journées qui les mèneront ou non vers la première division française.
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