Playoffs, espoir, effondrement : le film cruel de la saison 2024‑2025 des Warriors

Stephen Curry s’est blessé lors des playoffs NBA avec Golden State
La renaissance subite : Butler rallume la flamme et propulse Golden State au sommet
Les Warriors ont surpris tout le monde dès l’hiver. En effet, l’arrivée de Jimmy Butler le 6 février a transformé toute la dynamique. Rapidement, la défense de Golden State s’est durcie et l’adresse est revenue à feu. Du coup, le duo Curry–Butler dynamise l’équipe. De plus, Draymond Green a retrouvé son mordant défensif, au point d’apparaître en course pour le titre de meilleur défenseur de l’année.
Par conséquent, les Warriors sont passés d’un moral en berne à l’un des meilleurs bilans de NBA. Leur remontée intense a bien confirmé qu’ils pouvaient jouer le titre. Enfin, ils ont validé leur ticket en Play-In, avant d’enchaîner une première série solide… même s’ils ont parfois tremblé.
Play-In maîtrisé puis série dramatique : les Rockets ne lâchent rien, puis bluff pour le titre
Après avoir facilement éliminé Memphis en Play-In, Golden State affronte les Rockets, outsiders jeunes et agressifs. Les Warriors mènent alors 3‑1. Pourtant, un relâchement survient, sans doute de confiance excessive. Ainsi, les jeunes de Houston forcent le Game 7, avant que Buddy Hield ne sorte un match énorme pour sauver l’équipe de Kerr.
En demi-finales de la conférence Ouest, face aux Timberwolves, l’effritement commence. Le Game 1 reste une formalité à Minneapolis. Toutefois, le Game 2 montre que les Dubs fatiguent. Hélas, dans le succès du match 1, Stephen Curry se blesse à l’ischio, puis le diagnostic tombe : fin de saison immédiate. Cette blessure sèche fige la dynamique californienne.
L’effondrement final : sans Curry, les Warriors s’écroulent face aux jeunes Loups
Brusquement, l’équipe perd son leader, son chef d’orchestre. Du coup, les Warriors vacillent face à des Timberwolves propulsés par Anthony Edwards. La franchise de San Francisco plafonne à 14 points, l’esprit vacille, et Howard, Green, Thompson… aucun cadre ne parvient à porter le groupe.
En conséquence, Minnesota balaie Golden State en 4 matches. L’histoire se termine brutalement. Malgré une renaissance enthousiasmante, l’absence de Curry révèle les faiblesses structurelles : manque de rotation, effectif vieillissant, absence de pivot solide.

Commentaires