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La JL Bourg optimiste à la mi-saison : « Il y a la possibilité de faire quelque chose »

Depuis son retour au plus haut niveau en 2017, la JL Bourg a pris ses habitudes à Disneyland Paris pour la Leaders Cup. Une preuve de la régularité du club burgien, même si l’équipe de Savo Vucevic a ensuite adopté la fâcheuse tendance de s’essouffler lors de la deuxième partie de saison. Toujours est-il que la Jeu est en avance sur ses temps de passage, présentant un bilan de onze victoires à l’issue de la phase aller contre dix succès lors des deux années précédentes. De quoi donner quelques motifs d’espoir à l’expérimenté Jamar Wilson qui, outre la réalité mathématique du bilan comptable, se réjouit surtout de voir qu’un vrai esprit collectif est en train de se former à Ékinox.

« Je pense que nous avons très bien démarré la saison en engrangeant les victoires assez tôt. Certaines parties ont ensuite été plus difficiles et il a fallu que l’on trouve notre identité mais le coach fait du bon boulot en s’assurant que nous exécutons ce qu’il veut. Cela commence à porter ses fruits car nous sommes en train de devenir une vraie équipe. Il y a une belle alchimie avec de bons gars, des bosseurs. C’est évidemment positif d’avoir autant de joueurs talentueux mais je crois que le plus important est que nous voulons gagner les matchs en équipe. Remporter des trophées est toujours l’objectif ultime, c’est évidemment ce que nous voulons aussi. Pour l’instant, nous sommes dans une situation qui nous permet de l’envisager mais il ne faut pas voir plus loin que le prochain match et aborder les semaines les unes après les autres. »

De fait, après être passé à un panier d’un premier trophée majeur l’an dernier (défaite 97-98 en finale de la Leaders Cup 2019), la JL Bourg a de quoi se satisfaire de sa situation à la trêve tant les éléments n’ont pas forcément été des plus favorables : Garrett Sim a pris un abonnement à l’infirmerie, l’indispensable Zack Wright a déjà raté quatre matchs… La fessée infligée par Dijon début décembre est venue le rappeler (73-101 à Ékinox), il y a encore de nombreux axes de progression : citons les balbutiements occasionnels dans la raquette, Chris Johnson qui mériterait d’être plus impliqué offensivement, l’adresse disparue d’un Maxime Courby en manque d’aggressivité (27% à trois points, alors qu’il était à 45% l’an dernier), les errances de Jamar Wilson dans la gestion du jeu…

Heureusement, ces friabilités sont compensés par un ensemble de facteurs. Avec, en premier lieu, la bonne pioche Danilo Andjusic, attaquant parfois inarrêtable. L’international serbe a grandement contribué à réduire la Peacock dépendance de la JL Bourg et il illustre la réussite du mercato bressan où l’on peut également mentionner Jackie Carmichael qui a efficacement remplacé Youssou Ndoye. À l’image de Hugo Benitez, les jeunes commencent également à pointer le bout de leur nez alors que la JL Bourg n’était pas forcément attendue dans ce domaine cette saison après l’interruption (temporaire ?) du projet Tchouaffé – Cazalon. Plus globalement, la JL Bourg reste l’une des équipes les plus dangereuses offensivement de Jeep ÉLITE et la qualité de jeu proposée par les ouailles de Savo Vucevic est souvent intéressante.

« Quand on voit ce qu’il se passe derrière nous, nous sommes dans une position confortable », synthétise le technicien monténégrin. « Il ne faut pas oublier qu’il nous manque deux joueurs dont on espère qu’ils reviendront le plus vite possible, peut-être dès la reprise pour Zack Wright. Vraiment, cette saison s’annonce bien avec les anciens, les nouveaux et les jeunes : il y a la possibilité de faire quelque chose. »

Pour cela, charge donc à la JL Bourg d’amender le schéma traditionnel de sa seconde partie de saison.

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