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La Leaders Cup, une parenthèse enchantée pour Nantes après une nouvelle défaite en championnat ?

Le diagnostic est désormais posé depuis de longues semaines : le Nantes Basket Hermine (NBH) est mal en point. En cruel manque de victoire, la formation de Loire-Atlantique n’est parvenue pas à relever la tête ce mardi face à Rouen (91-98). « C’est ce qui ressemble à une équipe qui est en difficulté, on ressent de la nervosité », s’agace l’netraîneur Jean-Baptiste Lecrosnier. « La marque de fabrique du NBH, c’est la défense et encaisser 98 points est un problème », admet quant à lui le pivot Abdel Sylla.  

Auteur d’une première partie de saison flamboyante (9 victoires – 4 défaites), Nantes est méconnaisable depuis le début de l’année 2020 et figure, après 20 journées, en milieu de peloton (10e avec 10 victoires en 20 rencontres). « Jusqu’à Noël, on était la meilleure défense du championnat. Mais on n’est plus à ce niveau-là », regrette le technicien du NBH. Depuis janvier, les Nantais se sont en effet inclinés six fois lors de leurs sept dernières sorties, seul le Poitiers Basket 86 – presque condamné à la relégation en Nationale 1 masculine – ne peut se vanter d’un meilleur bilan. Parfois proches de la victoire (face à Blois, Fos, Gries-Oberhoffen), tantôt battus dans les grandes largesses (à Quimper puis à Paris) mais à chaque fois ou presque vaincus, les Nantais sont loin de leur standing qui était les leurs en début d’exercice. « Ce n’est pas parce qu’on est dans le dur qu’il faut commencer à tout remettre à question », temporise Abdel Sylla. 

« Je suis remonté car je répète les mêmes choses depuis longtemps, explique Jean-Baptiste Lecrosnier. Ces derniers temps, on s’est clairement dispersés. Nous sommes beaucoup trop instables. On montre, on explique, on secoue, on pique. Je vais continuer mais je veux une vraie prise de conscience. Notre début de saison était très bon mais on regarde devant et pas derrière. Je trouve qu’on n’apprend pas suffisamment de nos erreurs. On a une vraie faiblesse avec cette instabilité émotionnelle.

Je ne vais pas tout le temps nous trouver des excuses car on a construit une équipe expérimentée qui doit nous permettre d’avoir cette stabilité émotionnelle. Et cela n’a pas été le cas ce soir, ce qui m’inquiète, c’est que je le répète depuis assez longtemps. La Pro B est un championnat qui est dur physiquement car il nous impose un combat systématique. Depuis quelques matchs, on fuit ce combat. C’est l’état d’esprit qu’il faut changer. »

Mal embarqués en début de rencontre (11-21, 6e), les Nantais ont toutefois su trouver les resssources nécessaires afin de repasser devant peu après la pause (50-48, 21e). Une fois de plus, les coéquipiers de René Rougeau ont encore été dans l’incapacité de stopper les relances normandes encaissant ainsi un 15-0 (71-86, 34e) alors que le NBH était dans le coup.

« Ce qui me gêne, ce sont les 33 points concédés au premier quart-temps et les 14 points encaissés en contre-attaque. Offensivement, on est resté cohérents mais notre assise défensive, qui était si intéressante en début de saison, ne l’est plus depuis plusieurs matchs. Les paniers que l’on prend en relance sont problématiques : on n’arrête pas assez le ballon. On l’a fait par séquence mais pas sur 40 minutes. Dans l’intensité, c’était mieux que ce qu’on a fait à Paris mais ce n’est pas suffisant. Au moment où on doit faire le stop nécessaires, on n’y arrive pas. C’est collectivement que l’on va régler le problème. Celui-ci est défensif car c’est la rampe qui doit nous permettre d’attaquer. »

La Leaders Cup, un trophée pour repartir de l’avant ?

Ce dimanche, le Nantes Basket Hermine à l’occasion de s’offrir une bulle d’oxygène et ainsi de dépoussiérer l’armoire à trophée en finale de la Leaders Cup Pro B, face aux Sharks d’Antibes. « Évidement, ce sera dur dimanche, prévient le coach nantais. Ce qui a fait notre force, c’est qu’on a réussi à passer d’une compétition à un autre. » Car si les Nantais sont actuellement en difficulté en championnnat, ils sont en revanche au rendez-vous en Coupe de France et en Leaders Cup, donc. Et cette finale, face aux Azuréens qui présentent une dynamique inverse, l’intérieur seychellois ne compte pas la laisser filer.

« On a un match important dimanche : on a une finale à gagner. On a tout fait pour y arriver. Le match de dimanche n’était pas dans les têtes ce (mardi) soir : on prend match après match car on est mal en point depuis la reprise. Dimanche, si on n’est pas motivé, je ne sais pas quand on le sera. Cette finale, on est allé la chercher. On est à un match de gagner un trophée et le club ne l’a pas encore gagnée, on peut rentrer dans l’histoire. On veut y aller et gagner car on a travaillé pour. Il va falloir se battre. »

À Rezé,

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