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L’arbitrage au Top 8 largement critiqué : « Il faut taper une bonne fois sur la table »

L'arbitrage lors du Top 8 de la Coupe de France à Trélazé a été critiqué par de nombreux acteurs, parmi eux Vincent Loriot le directeur sportif du Mans Sarthe Basket.
L’arbitrage au Top 8 largement critiqué : « Il faut taper une bonne fois sur la table »
Crédit photo : Nguyen Tuan / OFFBB Photographers

Le Top 8 de la Coupe de France masculine a pu mettre tout le monde d’accord sur un point : l’arbitrage des rencontres n’était pas au niveau. Plusieurs acteurs s’en sont ouvertement pleins dans les médias. Vincent Loriot, le directeur sportif du Mans Sarthe Basket (MSB), a été le plus critique. Au micro de France Bleu Maine, il n’a pas mâché ses mots après l’élimination de son équipe contre Monaco en demi-finales.

« Les arbitres n’étaient pas au niveau », affirme-t-il. « Je ne mets surtout pas la défaite de l’équipe sur le compte de l’arbitrage, Monaco a eu à se plaindre de la même façon que nous. Les arbitres ont été dépassés par les évènements. La première mi-temps est censée durer 20 minutes de jeu, elle a frôlé les 1h10 de jeu. Le match a duré 2h20. C’est du jamais vu ! »

Outre sa longueur infernale, le match fut également marqué par la bagatelle de 89 lancers-francs tirés, dont 57 en première période. De quoi amener tout le monde à se plaindre, Monégasques (à l’image du tweet de Chima Moneke) comme Manceaux, où Taylor Rochestie s’est incrusté en conférence de presse pour exprimer sa frustration. « on n’a pas pu jouer ce match. En fait, les deux équipes n’ont pas pu le jouer. Les supporters méritaient un match de basket et ça n’en était pas un », a-t-il dit, dans des propos rapportés par Ouest France. La raison de ce manque de niveau est simple : des arbitres de second rang ont été testés sur l’évènement afin d’être évalués, en plus de l’organisation d’un stage de perfectionnement à leur destination.

« Nous avons eu droit aux seconds couteaux », regrette Vincent Loriot. « Les arbitres numéro 1 étaient laissés au repos parce que Eddie Viator, le chef des arbitres, voulait voir à l’œuvre les numéros 2. Pour savoir qui parmi eux étaient un futur numéro 1. On s’est retrouvé arbitré par des trios valeureux qui faisaient comme ils pouvaient. Mais ils avaient le doigt sur la couture, ils n’étaient pas encadrés par les meilleurs arbitres français ! »

Les mêmes soucis et les même critiques ont été faites après la deuxième demi-finale entre l’ASVEL et Strasbourg. Alors que la Fédération française de basketball (FFBB) espère que les clubs vont continuer à jouer la Coupe de France à fond, ce genre de choix pourrait contrarier les clubs à l’avenir. De quoi amener à une remise en cause ?

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