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L’ASVEL surmonte l’obstacle JL Bourg : et de sept pour Lyon-Villeurbanne

Depuis la fin de l’EuroLeague, le TGV villeurbannais est lancé. 11 victoires en 12 rencontres, dont un trophée glané avec la Coupe de France, et un septième succès consécutif ce lundi soir à Ékinox. Non pas que le rythme soit moins soutenu, l’ASVEL tournant toujours à trois matchs par semaine (même si à des fins de récupération, il est évidemment préférable de se déplacer à Bourg-en-Bresse plutôt qu’à Istanbul), mais les oppositions contre les cadors continentaux ont servi de cours magistraux pour l’effectif de T.J. Parker. Et face à des équipes d’un moindre niveau, telles que toutes celles de Jeep ÉLITE, les choses deviennent soudainement beaucoup plus aisées.

La défense en ciment du succès villeurbannais

Cela dit, 48 heures après la démonstration contre le leader monégasque, c’est un tout autre type de victoire que l’ASVEL a dû aller arracher dans l’Ain (79-70), face à une vaillante JL Bourg. Fini le festival, place à la dureté et aux barbelés défensifs. À l’image du traitement de faveur réservé à Danilo Andjusic, chaud d’entrée (7 points lors des six premières minutes, 15-13), avant de voir Charles Kahudi tomber sur son paletot et se frustrer progressivement, au point de tomber dans une certaine force d’inefficacité (22 points à 7/15 tout de même).  « On se devait de l’emporter », soufflait T.J. Parker. « On n’a pas eu d’adresse (9/29 à trois points) mais je répète à l’équipe que quand on est là défensivement, on peut gagner les matchs. » La preuve avec ce troisième acte où les Rhodaniens ont étouffé leur voisin, concédant simplement dix unités, ayant simplement quelques difficultés à contrôler Alen Omic (6 points dans la période, 16 points à 7/11 et 9 rebonds au total). « Le troisième quart-temps nous donne la victoire », confirmait Thomas Heurtel.

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Comme souvent, Luka Asceric est venu prêter main-forte à la mène de la JL. En vain cette fois
(photo : Jacques Cormarèche)

Le résultat final ne souffre d’aucune contestation, mais la JL Bourg pourra toutefois se reprocher la mauvaise gestion de certains moments clefs de ce derby. La fin de la première période, surtout, où leur avance record (38-32, 18e minute), a subitement disparu juste avant le buzzer de la mi-temps (38-41). « On n’avait aucun contrôle et on prend un 9-0 en une minute », soupirait Savo Vucevic, qui déplorait encore et toujours l’absence d’un vrai meneur aux côtés du jeune Hugo Benitez, qui, sans démériter, a reçu une leçon du professeur Thomas Heurtel (21 points à 8/12 et 6 passes décisives). « C’est regrettable car on aurait pu faire quelque chose si on avait mieux manœuvré ces quelques actions », admettait Maxime Courby. De fait, l’absence de maîtrise s’est cruellement fait ressentir sur nombre d’actions après le retour des vestiaires tandis qu’en face, les deux internationaux français Diot et Heurtel pouvaient multiplier les pick and rolls et alimenter à foison le géant Moustapha Fall (12 points à 100% et 5 rebonds), décisif dans le money-time.

Entre les effectifs, un différentiel quantitatif et… qualitatif

Même sans Norris Cole, finalement absent, la profondeur des bancs a grandement joué, malgré le démenti de Maxime Courby. « C’est sûr qu’il y a une différence quand on voit les rotations des deux équipes mais je ne l’ai pas senti sur le terrain. » Des tribunes, les Burgiens, qui s’attachaient à ralentir le rythme, avaient pourtant l’air bien essoufflés, quand l’ASVEL pouvait se permettre d’envoyer Matthew Strazel ou Ismael Bako sur de courtes séquences. « On voulait les fatiguer car on savait qu’ils restaient longtemps sur le parquet », a ainsi avoué T.J. Parker, ravi d’être en mesure de s’appuyer sur un effectif aussi fourni. Si fourni qu’il pouvait s’autoriser à laisser Kevarrius Hayes scotché sur le banc pour la deuxième rencontre consécutive.

Le manque de contrôle burgien, la densité de l’effectif rhodanien et surtout, aussi, le talent de l’ASVEL. Quand la JL Bourg tentait un rapproché dans le quatrième quart-temps (58-62, 34e minute), Thomas Heurtel était capable de dégainer dans le corner, la main de son défenseur devant les yeux (58-65). Quand les locaux lançaient la deuxième salve (64-69 puis 67-71), Villeurbanne arrivait à servir plusieurs fois consécutivement Moustapha Fall dans des conditions idéales (64-71) ou pouvait compter sur l’adresse dévastatrice d’un autre international tricolore, Guerschon Yabusele (17 points à 7/9 en 26 minutes). Les joueurs de qualité, ça aide. Ça tombe bien, la JL Bourg en a récemment recruté un avec le talentueux Pierre Jackson − sorti de quarantaine et présent en civil à Ékinox − mais elle ne sait toujours pas quand ses ischios-jambiers seront guéris. « Non, je n’ai aucune idée de s’il sera présent samedi au Portel », lançait Savo Vucevic, lassé. « Il ne s’est toujours pas entraîné avec nous. » De la difficile adaptation d’un Kadeem Allen convalescent en août à la blessure cachée de Pierre Jackson en mai, le spectre de tous les problèmes possibles sur le poste 1 au long d’une saison… Si la JL Bourg ne termine pas dans le Top 6, inutile de trop chercher les détails qui auront coûté un meilleur classement.

À Bourg-en-Bresse,

 

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