« Relève-toi, bonobo », c’est ce qu’a entendu Loïc Akono, joueur de l’équipe des Canonniers de Metz (Moselle) évoluant en Nationale 2, le 29 janvier dernier à Charleville-Mézières (Ardennes). Le jeudi 24 août le tribunal correctionnel de Charleville-Mézières a condamné l’auteur de cette injure. Il a été puni d’une peine de trois mois d’emprisonnement avec sursis. Le prévenu devra également effectuer un stage de citoyenneté, verser 2 000 euros au basketteur assorti de 400 euros supplémentaires à la Ligue contre le racisme et l’antisémitisme (Licra). De son côté, Metz a touché un euro symbolique.

Lors du procès, le septuagénaire avait tenté de se justifier en affirmant qu’il ne connaissait pas la signification du terme bonobo ou encore avoir confondu le nom Akono avec Bonobo. Le juge a donc semblé peu réceptif face à cet argument et n’a pas convaincu. Loin de là…