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Le carnet de notes de l’Ain Star Game : l’ASVEL… et les autres ?

Bientôt six mois que l’on n’avait plus ressenti cela. L’entrée dans une salle de basket, des matchs devant du public, certes masqué. « Ça fait plaisir », souriait le Bressan Luka Asceric. « Ça nous manquait un peu, surtout cet effet de match avec l’échauffement, la rencontre en elle-même, le public… Ce n’est pas encore tout à fait un retour à la normale mais c’est déjà mieux. »

Et dans le monde d’après, comme dans celui d’avant, c’est l’ASVEL qui gagne. En dominant la JDA Dijon en finale (86-62), les Villeurbannais ont conservé leur titre tandis que la JL Bourg s’est offert la troisième place en prenant le meilleur sur l’Élan Chalon (92-79). Gros plan sur les situations des quatre équipes ayant passé le week-end à Ékinox. 

ASVEL,
l’intouchable armada ?

« L’ASVEL a construit le meilleur effectif vu en France depuis facilement 20 – 25 ans ». Les propos sont signés Laurent Legname, le coach dijonnais vaincu en finale de l’Ain Star Game (62-86), et sur le papier, ils sont incontestables. Villeurbanne peut ainsi se permettre de démarrer un match avec un double champion NBA (Norris Cole) et quatre internationaux français (Paul Lacombe, Charles Kahudi, Guerschon Yabusele et Moustapha Fall) dans le cinq majeur, tout en disposant d’une profondeur de banc étourdissante.

Mais la théorie est une chose, la pratique en est une autre. Et le plus effrayant est que l’ASVEL a bel et bien laissé entrevoir sur le terrain à quel point elle était surdimensionnée pour la Jeep ÉLITE cette saison. L’entre-deux de la finale a donné le ton de sa supériorité athlétique : Moustapha Fall l’a aisément remporté et a poussé la balle vers Guerschon Yabusele qui s’est offert son premier dunk de la soirée après seulement trois secondes de jeu. Au-delà de cette simple action, conclue par le MVP du tournoi (16 points à 7/9, 4 rebonds, 3 interceptions et 2 passes décisives pour 23 d’évaluation en 21 minutes), Villeurbanne a déroulé un jeu collectif extrêmement impressionnant pour un début de présaison, comme si tout ce beau monde évoluait ensemble depuis plusieurs saisons. Le total de 26 passes décisives est là pour l’attester. « Notre passing-game est très bon », admet Moustapha Fall. « Il n’y a pas de joueurs égoïstes dans cette équipe, on veut toujours faire les extra-passes et je pense que c’est cela qui nous amènera des succès. C’est une belle performance collective mais ce n’est pas pour autant qu’il faut commencer à s’enflammer, à croire que nous sommes déjà arrivés. »

Et pourtant, certains ne sont pas encore au niveau…

Outre l’alchimie collective et l’intensité athlétique, le plus frappant fut la qualité des rotations. D’autant plus face à une JDA largement diminuée. Quand Laurent Legname devait composer avec des Espoirs, Frédéric Fauthoux peut se permettre d’envoyer trois autres joueurs du groupe France au front, sans oublier qu’un monument comme David Lighty était préservé. Parmi eux, Antoine Diot (en l’honneur de qui l’Ain Star Game a été créé en 2008 afin de lui permettre,  à l’époque, de se produire sur ses terres natales sous les couleurs du Mans) a rassuré (10 points à 3/4, 2 rebonds et 1 passe décisive en 19 minutes), tandis que les deux recrues américaines ont offert un aperçu de leur potentiel : le costaud Allerik Freeman (11 points à 4/8 et 3 passes décisives ne refusera jamais un shoot au poste 2, tandis que le marsupilami Kevarrius Hayes (6 points à 100% et 6 rebonds) devrait particulièrement impacter athlétiquement les raquettes adverses en rotation du duo Yabusele – Fall. « Quand on a un tel effectif, il ne faut pas se tromper sur les rotations », souriait Freddy Fauthoux qui, hormis Ismael Bako (8 minutes) et Matthew Strazel (6 minutes), a responsabilisé tout le monde à parts égales, entre 15 et 22 minutes chacun. Tout aussi inquiétant pour ses futurs concurrents, Villeurbanne dispose d’une vraie marge de progression sur certaines performances individuelles : attendu comme le patron de l’équipe, Norris Cole (photo de une) était fâché avec son shoot (4 points à 0/5), Ismael Bako − au-delà de ses statistiques (2 points à 29% et  3 rebonds) − manque encore de dureté et ses passages sur le parquet coïncident avec les temps-faibles de son équipe alors que William Howard était encouragé à prendre plus d’initiatives individuelles. Mais le natif de Montbrison a composé une partition sans saveur (5 points à 1/6), démontrant qu’il est actuellement loin de son meilleur niveau.

Entraîneur en chef au cours de ce week-end dans l’Ain, en l’absence de T.J. Parker, identifié comme cas-contact d’une personne positive au Covid-19, Frédéric Fauthoux a quitté Ékinox avec le sentiment du devoir accompli, au terme d’une prestation beaucoup plus aboutie que la demi-finale disputée sur courant intermittent contre Chalon (82-70). « On a voulu gommer les hauts et les bas vus vendredi. C’était beaucoup mieux ce soir,  avec de la constance en attaque et en défense. Vu la qualité de notre roster, il faut que tous les joueurs soient dangereux et c’est ce que l’on a réussi à faire. C’est agréable de les voir jouer de la sorte et c’est le fruit de tout le travail entrepris avec T.J. depuis 15 jours. »


Guerschon Yabusele élu MVP du tournoi
(photo : JL Bourg)

JDA Dijon,
en progrès, malgré les apparences

Parmi les quatre équipes présentes à Bourg-en-Bresse ce week-end, Dijon est bien la plus pressée. Dès le 16 septembre, la JDA disputera l’un des matchs les plus importants de sa saison en recevant Nijni Novgorod pour une place au Final 8 de la Champions League. Et à moins de trois semaines de cette échéance, les Bourguignons ne sont clairement pas prêts. Poussifs en demi-finale contre la JL (58-53), les hommes de Laurent Legname ont ensuite été surclassés par l’ASVEL (62-86). « On a énormement de travail devant nous sur tous les plans : au niveau collectif, individuel, en terme de remise à nivau physique pour certains, en terme de remise à niveau tout court pour d’autres », synthétise l’ancien entraîneur de Hyères-Toulon.

Pour autant, il convient de relativiser la portée de la défaite subie des mains de Villeurbanne. La JDA évoluait sans son leader David Holston, touché aux adducteurs, et sans Jaron Johnson, blessé à l’épaule. Sans deux joueurs majeurs, ce sont deux Espoirs qui ont été responsabilisés, deux membres de la génération 2000 – 2001 encore jamais aperçus en Jeep ÉLITE : Antoine Rojewski et Robin Ducote. « C’est la longueur de banc qui fait la différence, c’est à cause de cela que l’on baisse pied », note Laurent Legname, avant de positiver. « Je retiens nos deux débuts de mi-temps où l’on a su rivaliser pendant cinq minutes à chaque fois avec nos joueurs majeurs. Globalement, dans le contenu, c’était mieux que contre Bourg, même si cela ne se voit pas au score tant l’ASVEL est supérieure. »

L’attraction Hans Vanwijn

Au niveau individuel, Axel Julien est déjà bien en forme. Auteur de l’étincelle qui a amené la victoire en demi-finale face à la JL, le double All-Star s’est encore distingué en cumulant 19 points à 4/8 et 8 passes décisives, de même qu’un autre ancien, Alexandre Chassang (13 points à 5/8 et 4 rebonds). De retour à Ékinox, Chase Simon a connu un week-end à l’image de sa saison bressane en 2017/18 : irrégulier. Peu flamboyant vendredi (8 points à  3/10), l’ailier originaire de Detroit a su offrir des solutions bienvenues en un-contre-un en finale (14 points à 6/10, 2 rebonds et 2 passes décisives), au moment où la JDA bégayait son jeu offensif. Pareillement, le Belge Hans Vanwijn a été beaucoup plus intéressant au poste 4 contre Bourg (14 points à 5/8) qu’en 3 face à l’ASVEL (2 points à 1/6 et 6 rebonds). « Il faut vite que certains de mes joueurs se mettent au niveau requis, en terme d’exigence ou de dureté », assène néanmoins Laurent Legname. « Pour l’instant, certains ont du mal à intégrer des choses simples. » Ce n’est peut-être pas le cas d’Abdoulaye Loum qui connait parfaitement la maison mais le champion de France 2017 n’a pas passé un séjour burgien fantastique (1,5 points à 13% et 4 rebonds pour 1 d’évaluation de moyenne). C’est sûrement déjà plus vrai pour Charles Galliou. Considérablement mis en difficulté par la pression exercée par ses anciens coéquipiers villeurbannais, il a pratiquement tout effectué de travers (2 points à 1/3, 4 balles perdues et 5 fautes en 17 minutes) et fut la cible de la plupart des colères de son entraîneur. Investi sur des missions de courte durée à l’ASVEL, le Nantais va devoir apprivoiser au plus vite son nouveau rôle dans une cylindrée majeure du championnat de France.

Après une telle saison 2019/20, ponctuée par un week-end enchanté à Disney en février, cette version de la JDA Dijon ne pourra pas échapper aux comparaisons avec sa prédécesseuse. « On est peut-être moins athlétique que la saison dernière mais je pense qu’on aura autant de talent en attaque », avance Alexandre Chassang. « Si tout le monde comprend la philosophie défensive de Laurent, il n’y aura pas de problème. Je ne suis pas inquiet pour l’instant. » Positif, lui aussi.


Comme Vanwijn, Johnson et les autres recrues, Chase Simon va avoir du boulot pour chasser le souvenir des Rasheed Sulaimon, LaMonte Ulmer et Richard Solomon…
(photo : Jacques Coremareche)

JL Bourg,
sans colonne vertébrale

Commençons par le positif : la JL Bourg a livré une bien meilleure prestation contre l’Élan Chalon (92-79) que la bouillie proposée la veille face à Dijon (53-58). « C’était beaucoup mieux qu’hier », en convient Luka Asceric. « Nous avions un meilleur rythme offensif et cela démarre de notre défense, qui était meilleure aussi. » Des propos corroborés par ceux de Savo Vucevic, particulièrement satisfait d’avoir vu les siens contrôler les débats pendant 40 minutes, malgré des trous d’air inévitables lors de cette période de l’année, en affichant surtout une belle qualité défensive sur pick and roll, face à des maîtres en la matière comme Axel Julien et D.J. Cooper, ce qui faisait souvent défaut la saison dernière.

L’interrogation Kadeem Allen

Toujours est-il qu’il est très difficile de juger une équipe qui évolue pratiquement sans son axe 1 – 5. Lancé seulement pendant trois minutes en demi-finale contre la JDA Dijon, Darel Poirier sera prochainement officiellement libéré par la Jeu en raison d’une condition physique jugée trop courte après son opération des hanches en février. Même si Thibault Daval-Braquet a laissé entrevoir quelques promesses face à Chalon (11 points à 5/8 et 4 rebonds en 21 minutes), le club de l’Ain manque cruellement d’un intérieur dominant et s’est (re)mis en quête d’un pivot étranger. « Pour nos ambitions, pour être en mesure de pouvoir jouer deux compétitions, il nous manque un vrai poste 5 », affirme Savo Vucevic. « J’aimerais disposer d’un point de fixation, d’un joueur capable de passer, assez complet, un véritable intérieur. Cela changera beaucoup de choses pour nous. » Le cas du meneur est différent : malgré les apparences (2/4 à trois points), Zack Wright ne s’est subitement pas transformé en un shooteur d’élite pendant le confinement, mais au moins, sa présence est rassurante (9 points, 3 passes décisives et 3 interceptions). Seulement, le cas Kadeem Allen pose question. Alors qu’il effectue ses premiers pas en Europe, l’ancien Knick traîne une entorse bénigne à la cheville et s’est refait mal sur son seul panier du match hier (2 points à 1/2 et 1 passe décisive en 10 minutes). « Il n’est pas prêt physiquement », soupire Savo Vucevic, qui ne masque pas ses interrogations au moment d’évoquer la capacité d’adaptation d’un joueur qui est surtout un coup de cœur de Frédéric Sarre, qui l’avait découvert en 2017 à l’occasion du Portsmouth Invitational Tournament. « On sait que le manque de connaissance du jeu européen est toujours un problème. Par conséquent, on a sollicité quelques bons joueurs Américains bien établis ici. Pour ne rien cacher, on a attendu Jordan Taylor pendant un mois et demi, il nous a dit oui avant de partir au Japon où il sera bien mieux payé. On a vu beaucoup de meneurs corrects offensivement mais qui ne défendait pas du tout. En France, c’est impossible d’avoir cela. Or, Kadeem a été élu dans le meilleur cinq défensif de sa conférence en NCAA, ce qui est très intéressant. C’est un joueur assez complet mais inconnu en Europe et il y a toujours un risque de ce point de vue-là. On voulait un meneur disposant d’un potentiel énorme, il l’a. Mais de là à dire comment cela va se passer avec lui, je n’en sais rien. »

En revanche, il n’y a aucun doute sur le choix de Thomas Scrubb. Toujours aussi intelligent et actif des deux côtés du terrain, l’ancien Strasbourgeois s’est mis le public burgien dans sa poche en 24 heures (11 points et 4,5 rebonds de moyenne sur le week-end). À la rue vendredi contre Dijon (2 points à 1/8 pour -5 d’évaluation), Zachery Peacock est doucement monté en puissance face à Chalon (8 points à 4/9, 2 rebonds, 3 interceptions et 4 passes décisives pour 12 d’évaluation), assumant son statut de capitaine par un certain leadership vocal. Arrivé depuis à peine une semaine, l’ex-MVP de Jeep ÉLITE est revenu dans l’Ain avec 5 à 7 kilos de moins, une bonne nouvelle selon Savo Vucevic. Enfin, le vrai MVP du tournoi côté JL Bourg est Maxime Courby. Précieux, mais discret, dans la montée en puissance du club burgien depuis 2015, le Nordiste a toujours été exhorté par son staff à prendre plus confiance en lui. « J’aimerais qu’il se lâche un peu plus », le tançait Fred Sarre l’été dernier. « Il devrait être moins en attente, un peu plus générateur et créateur. Je trouve qu’il manque encore parfois d’ambition. » Le champion d’Europe juniors 2010 n’avait toutefois pas pris la nouvelle dimension attendue au cours de la saison écoulée, peut-être est-ce pour cette année. Déjà le plus en vue contre Dijon (12 points à 5/9 et 7 rebonds), il a tout simplement été bluffant lors de la petite finale (18 points à 100% et 7 rebonds pour 26 d’évaluation). « Il a travaillé comme un fou depuis le mois de mars », souligne Savo Vucevic. « Je le connais depuis longtemps, il a signé son premier contrat pro avec moi à Antibes il y a dix ans mais c’est quelqu’un qui peut toujours faire mieux. Il a le potentiel pour être largement meilleur que les années précédentes et il le montre en ce moment. Il est extraordinaire, je suis sûr qu’il sera comme ça cette saison. » Nouveau look, nouveau Max Courby : de quoi voir un peu venir, en attendant l’implantation d’un vrai axe 1 – 5 au sein de cet effectif prometteur.


« L’extraordinaire » Courby selon Savo Vucevic : saura-t-il hausser son niveau de jeu sur la durée ?
(photo : Christelle Gouttefarde)

Élan Chalon,
en manque de rythme, même avec D.J. Cooper

Il était celui vers qui tous les regards étaient braqués. 26 mois après le Match 5 d’une finale crève-cœur perdue contre Le Mans, D.J. Cooper était de retour sur un terrain de basket, quand bien même il aurait évolué au sein d’un championnat mexicain la saison dernière, un passage qui, par on ne sait quel miracle, a échappé à la vigilance tentaculaire de Google… Bref, Mexique ou non, le MVP 2017 de Jeep ÉLITE est officiellement redevenu un joueur de basket ce week-end et sa signature a tout de la bonne pioche pour l’Élan Chalon. Physiquement, l’ancien meneur de l’AS Monaco ne semble pas largué, même s’il ne se presse pas pour revenir sprinter en défense à la perte du ballon (pour le dire poliment). Plus important, le Chicagoan n’a rien perdu de ses qualités. Son coup d’œil est toujours acéré, sa lecture du jeu au dessus du lot et le poignet reste assez sûr (3/6 à trois points samedi). Les chiffres sont là pour prouver qu’il sera encore un joueur dominant du championnat (14 points et 6 passes décisives face à l’ASVEL puis 15 points et 10 passes décisives contre Bourg) mais Julien Espinosa en attend plus. « Il a un peu mieux trouvé son rôle en deuxième mi-temps en étant davantage créateur. Il faut qu’il crée des décalages. Lors de la demi-finale puis en première période, ce n’était pas suffisant. » La présence du vertical Eric Buckner en civil sur le banc laisse augurer d’une belle association quand on se rappelle à quel point Cooper sait mettre en valeur ses big men, tel Alain Koffi lors de leur époque paloise commune.

En attendant que le pivot puisse jouer, l’Élan Chalon a trouvé ses axes de travail pour la suite de la préparation. Vaincue à deux reprises, l’équipe bourguignonne est incapable de rivaliser aux rebonds − ce qui entraîne un déficit de point en contre-attaque et offre beaucoup trop de secondes chances à l’adversaire  − et peine à développer une alchimie collective balle en main. « On a du mal à se créer du rythme offensivement », note Julien Espinosa.  « On manque encore de repères. On ne peut certes pas s’attendre à avoir un jeu déjà huilé mais notre attaque n’est pas fluide. » Et ce même si un joueur comme Garrett Sim, à l’aise dans son jardin d’Ékinox (14,5 points à 50% et 3 passes décisives), apporte une alternative bienvenue au relais de D.J. Cooper.

Teyvon Myers, le facteur X ?

Particulièrement séduisant au niveau de son jeu sans ballon et de son QI basket, Rafael Menco abonde dans le sens de son entraîneur. « Nous avons effectué de bonnes séquences mais il y a encore pas mal de boulot. Nous sommes trop inconstants, il faut travailler sur notre régularité mais il reste du temps, nous serons prêts. » L’ailier israélien fait partie des cadres choisis par Julien Espinosa, qui a largement hiérarchisé son effectif lors de la seconde période contre Bourg, laissant les jeunes (Babacar Niasse, Assane Ndoye et Yvann Mbaya) sur le côté, de même que Teyvon Myers par la force des choses, sanctionné de 5 fautes en 11 minutes. Officiellement absent en demi-finale pour des douleurs au bas du dos, ce poste 2 passé par Chypre, la Suède et l’Allemagne a eu droit à plusieurs petites explications individuelles sur le banc par son entraîneur. Il faut dire que son cas ne laisse pas indifférent : il semble posséder un profil adapté à la Jeep ÉLITE avec un vrai savoir-faire offensif et une grosse densité physique, mais a été incapable de mettre de l’ordre dans son jeu. En mettant en exergue son engagement défensif, Julien Espinosa promet qu’il peut être « surprenant ». Mais le New-Yorkais a été incapable de s’exprimer sur ses points forts. Du talent mais un jeu encore trop brouillon : Teyvon Myers en parfait symbole des prémisses de cet Élan Chalon version 2020/21, toutefois largement en avance sur ses temps de passage de l’an dernier à la même époque.


Dans le registre de l’arrière shooteur, Garrett Sim semble être le parfait complément de D.J. Cooper
(photo : JL Bourg)

À Bourg-en-Bresse,

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