Le duo Eïto – Nikolic délivre Chalon, Gravelines-Dunkerque toujours fanny
Ils ont failli tout gâcher… À 100% aux lancers-francs jusqu’à 14 secondes du buzzer final, l’Élan Chalon a frisé la correctionnelle à cause de bras qui tremblent sur la ligne de réparation : d’abord celui d’Aleksej Nikolic, puis celui d’Olivier Cortale, qui ont en chacun laissé échapper un, et presque même deux pour l’ancien boulazacois, extrêmement chanceux sur sa deuxième tentative. Au bout de cette séquence, Loren Jackson a eu le tir de l’égalisation, finalement un peu court sur son floater au niveau de la ligne des lancers-francs.
Et pourtant, les NJFL de Chalon interrogent…
Une prolongation qui aurait été extrêmement cruelle pour le club bourguignon qui a dominé toute la rencontre (37-46) et qui a bien cru valider son premier succès lorsque Antoine Eïto (17 points à 6/10) a fait honneur à son surnom de « Mister Big Shot » en dégainant à trois points à 20 secondes de la sirène (77-81). Il a fallu traverser quelques frayeurs de plus mais le promu pourra se satisfaire d’avoir ouvert son premier compteur avec un contingent étranger qui n’offre pas de réelles garanties, mis à part l’ex-gravelinois Aleksej Nikolic, brillant pour son retour dans le Nord (22 points à 6/11, 4 rebonds et 7 passes décisives) : Mattias Markusson (2 points et 1 rebond) a du mal à franchir le palier vers l’étage supérieur, le duo Jermaine Love (10 points à 3/13 et 9 rebonds) – Dirk Williams (7 points à 3/7) continue de décevoir et les 40 minutes passées sur le banc par Einaras Tubutis suggèrent bien que le Lituanien est en instance de départ.
Mais pour une équipe en construction, il est toujours plus facile d’avancer avec une victoire en poche, ce qui continue de faire défaut à Gravelines-Dunkerque. Présenté comme un outsider du championnat, comme chaque année en somme, le BCM s’est incliné trois fois en trois rencontres. Si son revers face à l’ASVEL le week-end dernier rentrait dans la catégorie, si tant est qu’elle existe, des défaites encourageantes, cet impair face à Chalon est bien un faux-pas, un vrai. Et ce n’est pas le déplacement qui se profile samedi à Bourg-en-Bresse qui sera de nature à tranquilliser le club nordiste, déjà menacé de la dernière place.
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