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Le GOAT, le sniper, le caméléon… Thomas Cornely (ADA Blois) présente les vainqueurs des Playoffs

Victorieuse des Playoffs de Pro B contre les Sharks d'Antibes, l'ADA Blois évoluera en Betclic ÉLITE à la rentrée. La bande du capitaine Thomas Cornely a réussi une saison au-delà des espérances. La force de ce groupe ? Une envie de se mettre au service du collectif pour l'ensemble des joueurs.
Crédit photo : Hervé Bellenger / IS / LNB

Emblème de l’ADA Blois avec Tyren Johnson, Thomas Cornely a enfin réussi à faire monter l’ADA Blois en Betclic ÉLITE. Une sorte de consécration pour celui qui a étrenné les couleurs blésoises pendant six saisons, de 2014-2016 et de 2018 à aujourd’hui. Encore joueur de Pré-Nationale à Orléans jusqu’à ses 18 ans, le natif de Saint-Jean-de-Braye a pris le temps d’évoquer chacun de ses coéquipiers. 

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Tyren Johnson : « C’est the GOAT. On sait tous ce qu’il a pu apporter au club. C’est un Américain comme on en voit peu car il est très fidèle. Depuis le temps qu’on attendait cette montée tous les deux. C’était une année dure pour lui car il a été embêté par son genou mais il a su élever le niveau de jeu. C’est bien pour ça qu’il a été élu MVP deux fois du championnat. C’est un talent pur.

Au fur et à mesure des années passées ensemble, il s’est ouvert aux autres et a appris des autres. On a su se dompter l’un et l’autre et c’est ce qui a fait la différence. On se connait par coeur. La première année avec Tyren a été hyper dure, on n’a pas su se comprendre… Ça n’allait pas des deux côtés et on s’est piqué dès le début. Mais les années d’après ont été incroyables et j’ai fini par être témoin de son mariage. Nos deux familles sont super proches et on a créé une forte relation.

Rien de que repenser à ce moment où Tyren me prend dans ses bras après le match à Antibes, ça me donne des frissons. C’est beaucoup d’émotions, j’ai presque envie de chialer (il pleure). C’est un gars hyper attachant. Quand vous savez le dompter, c’est un amour. C’est un compétiteur, on a tous les deux la soif de gagner et parfois, on se marchait dessus. »

« Une bonne bière, un bon saucisson, ça lui plait »

Timothé Vergiat : « C’est le sniper, il a fait preuve d’une force mentale car au début, c’était dur pour lui. Après le match contre le SLUC Nancy (défaite 85-59, 11 janvier), on s’est parlé tous les deux car je sentais bien que c’était compliqué, qu’il avait besoin d’un petit coup de pouce. Au final, il fait une superbe 2e partie de saison. On a fait l’équipe de France 3×3 ensemble donc on se connaissait bien avant qu’il arrive à Blois. Même s’il y a un peu de concurrence, je n’ai jamais voulu mettre des bâtons dans les roues à quelqu’un. Ça doit rester sain. Il a un côté ragueur en lui qui lui donne cette envie de vouloir tout le temps gagner. Tim fait que des blagues, des conneries. Il est très simple : il aime cette ambiance à la bonne franquette avec un bon barbecue. Une bonne bière, un bon saucisson, ça lui plait.»

Jean-Fabrice Dossou : « Le Jean. Toute l’année, on a fait des jeux de mots avec son prénom : « jean gagne », « jean peu plus », « jean content » etc. Il cherche la blague aussi mais on est obligé de lui tomber dessus car il est parfois lourd (rires). Je l’appelle mon front. C’est frontus. À Blois, le front est important. Le petit front, le grand front. Baskettement parlant, il a encore un potentiel à développer car il a commencé le basket à 17 ans. C’est seulement son 2e club à Blois et pour sa 2e expérience, on gagne les Playoffs. Il se donne, il est à l’écoute, il met de la vie dans le vestiaire, il a envie. Avec du temps de jeu, il va pouvoir encore se développer pour devenir un vrai poste 5. »

Zeke Moore : « L’enerziger. C’est la bonne pioche pour un pigiste arrivé du Danemark que personne ne connaissait. Il n’est pas venu en super héros, il était venu en étant lui-même avec un vrai état d’esprit. ll a voulu montrer qu’il était capable d’évoluer avec un vrai état d’esprit et il l’a plutôt été très bien. Tout le monde connaît les salles mais pas lui. Donc à chaque fois, on lui demandait comment est-ce qu’il trouvait les salles où on jouait (sourire). Sa fraîcheur, cette fougue nous a fait du bien. Malheureusement, quand on est arrivé à Paris (en revenant d’Antibes), il est parti directement, donc c’est le petit hic. Ce n’est pas lui qui va faire les blagues mais il est très bon public. Il rigole tout le temps. »

« Il a un humour hyper malicieux »

Alexis Tanghe : « C’est le soldat et l’homme des montées. Le coéquipier idéal dans une équipe : il se met au service de l’équipe, il connaît son rôle sur le terrain et dans le vestiaire. Assez discret dans la vie, parfois timide mais il a toujours la petite phrase pour faire rire. Un mec de confiance sur qui tu peux t’appuyer. Il a donné des conseils au bon moment, sans jamais trop en faire. Ça ne se voit pas tout le temps dans les stats mais il fait toujours le bon écran, le bon box out…

Il a un humour hyper malicieux. Il a toujours la petite phrase pour faire rire. Comme il est discret, son humour passe tellement bien. Par exemple, au lieu de dire « 1, 2, 3, ADA Blois » avant un match, il va dire remplacer « ADA Blois » par le prénom de la femme de Tim ou par un autre mot. Ça vous fait décompresser avant les trois dernières minutes de l’échauffement. Tout le monde rigole et c’est reparti. Il est tout le temps comme ça. »

Hugo Bequignon : « Le clebs. Ce n’est absolument pas péjoratif, mais il en veut sur le terrain. Il se jette aux rebonds et il est capable de défendre fort sur l’homme. Il a été élu MVP du Final Four Espoirs Pro B. Et il y a dix ans pile poile, j’étais à sa place avec Limoges. J’avais le même rôle que lui avec les pros et on est monté de Pro B à Pro A et de la NM3 à la NM2, avec le centre de formation. C’est une année forte en émotion pour mon roomate. Il se jette au rebond. Il est à la recherche de temps de jeu pour accumuler plus de bagages et d’expérience. C’est un jeune à suivre. Hugo, c’est une marmotte : s’il n’a pas dormi ses 3 heures à la sieste… Il se couche tôt, il se lève tard… Il me fait rire : il a toujours besoin de dormir. »

« Un coéquipier en or »

Mbaye Ndiaye : « La compagnie Air Sénégal. C’est un athlète dans tous les domaines : il va vite, il saute haut, il défend et il change la donne sur le terrain. Jamais je n’ai joué avec un tel joueur. Il ne dit jamais rien et c’est très rare à ce niveau-là d’avoir des joueurs capables de comprendre que parfois, tu ne fais pas exprès de faire une mauvaise passe ou de ne pas l’avoir vu sur une coupe. C’est un coéquipier en or : réservé dans la vie, attractif sur le terrain. Sur le terrain, on se trouve les yeux fermés. Je n’avais jamais envoyé autant d’alley oop de ma vie que cette saison. »

Paul Rigot : « Le Paulo. C’est ma surprise. De premier abord, il est assez froid et il a une certaine nonchalance que lui seul tient et au fur et à mesure de la saison, il s’est ouvert au groupe et tout le monde l’a ressenti sur et en dehors du terrain. Il est clairement dans son monde mais il a besoin de voir d’abord et de s’ouvrir ensuite.  Il marche au mental et je pense qu’il a eu un déclic. Il fait partie des éléments déclencheurs pour arriver au graal de cette montée. Paul a sorti de gros matchs en 2e partie de saison pur nous aider. »

Kentan Facey : « Le Jamaïcain (il imite sa voix et son accent). C’est le pigiste qu’il nous fallait pour combler la blessure de Laurence. Il connaissait déjà Tim et le championnat. Revenir des croisés, sans rythme, ce n’est pas simple. Respect. Il avait du mal au début avec son genou, il avait peur de l’impact physique et des prises de position. Il a su donner tout ce qu’il voulait pour l’équipe. Il a eu des moments de doutes mais quand il va retrouver toutes ses qualités athlétiques…

On a pris un Uber pour que nos femmes rentrent à l’hôtel à Antibes et Kentan a mis un énorme coup de pression au chauffeur du taxi. Il le faisait à sa façon : c’était marrant mais pas méchant. Il nous disait que s’il arrivait un problème à sa femme, il le retrouverait. Ça a duré cinq longues minutes (rires). »

Dahaba Magassa : « C’est un loustic. Il est drôle sans le savoir. Il nous a fait le plus de bourdes dans l’année sans le savoir, dans sa façon d’être et de répondre. Il est premier degré sur beaucoup de choses. C’est ce qui fait son charme et ça se reflète sur le terrain. Il n’a pas peur, il ne doute pas. Ce n’est pas pour rien s’il a porté les Espoirs vers le titre de champions de France. Il a de grosses qualités athlétiques. C’est vraiment un bon gars. »

« Lucas Hergott, c’est le caméléon »

Lucas Hergott  : « C’est le caméléon. Il sait être très sérieux comme foufou et très drôle. Il apporte beaucoup de vie dans le vestiaire, même quand c’était compliqué. Il est très intelligent, il est calé sur beaucoup de sujets : des animaux aux entreprises… Et il a aussi cette passion pour les pilotes d’avions. Revenu des croisés, il a su se fondre dans le collectif et dans les systèmes du coach. Un joueur intelligent, bosseur mais qui a besoin de jouer plus pour retrouver cette confiance en lui. »

Eliot Thillier : « C’est un jeune qui en veut et j’espère qu’il fera une grosse saison l’année prochaine avec les Espoirs. Eliot n’a pas vraiment de gros point fort mais il a toutes les qualités. Tu le prends sous ton aile et tout l’aide. Il va éclore. Comme beaucoup d’autres, c’est un petit rageux (sourire). Quand il fait des séries de shoots et qu’il en loupe 3,4, il commence à s’énerver. Il est assez sanguin, il me fait rire. »

Halvine Dzellat-Diakeno : « La girafe. Des jambes interminables, des bras tellement longs…. Un diamant pur qui demande à être poli. Ce qui est incroyable avec lui, c’est qu’il est arrivé et qu’il ne savait pas dunker en début de saison. Alors qu’il est grand, qu’il a des bras de 2,25 m… En un an, sa progression est époustouflante. Il a le potentiel pour (aller au haut niveau). Il a été présélectionné en équipe de France U18. »

Anthony Racine : « Son intégration a été très simple. Quand il arrive, tu as l’impression que tu le connais depuis 10 ans. Il a amené un peu de folie au groupe. Il ne doute pas beaucoup et c’est ce qu’il fait sa force. Je suis vraiment heureux qu’il trouve de la stabilité à Gries-Souffel et que ça marche bien. Il a apporté beaucoup de vie à l’équipe, il a fait le DJ – j’ai repris les rênes depuis. Quand il était là, il n’y avait pas un moment sans musique. »

Jamar Abrams : « Il est plus discret. Il était vraiment concentré sur le basket. Il était hyper simple et il ne disait jamais rien. On pouvait le lui reprocher mais il a su élever son niveau de jeu, quand on en avait besoin. »

Laurence Experigin : « Locéra. C’est son surnom de rappeur car il a cette passion pour la musique à côté du basket. Je n’y comprends rien en Anglais donc je ne pourrai pas juger mais le beat est bon, ça a du flow…Il sort d’une saison compliquée à Poitiers, il arrive chez nous pour se relancer et retrouver de la confiance mais ça a été compliqué avec sa blessure. C’est un guerrier sur le terrain. Il se donne des deux côtés du terrain mais c’est un râleur. Ça fait partie de son charme. »

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