Éric Girard avant les barrages : « Tout a été fait pour faciliter l’équipe de la division inférieure »

Eric Girard va tenter de laisser l’ESSM Le Portel en Betclic ELITE
Éric Girard dispute ses derniers matchs à la tête du Portel. Avant de tirer sa révérence après treize ans sur la Côte d’Opale, le technicien va tenter de maintenir l’ESSM en Betclic ÉLITE dans une formule de barrage inédite, débutant par un déplacement à Roanne ce mardi soir (20h).
🚨 𝗚𝗮𝗺𝗲 𝗗𝗮𝘆 ‼️
⚡ @PROB_officiel, ¼ de finale, manche 1
🆚 @ChoraleRoanne
🏟️ Halle André Vacheresse, Roanne
🕗 20h00
📺 https://t.co/1jgQtGpGS4 pic.twitter.com/PcbdvZRjEz— ESSM Le Portel (@ESSMbasket) May 20, 2025
Un format inédit, un chemin semé d’embûches
Il y a un an, Le Portel affrontait Monaco en playoffs. Cette saison, le contexte est radicalement différent. Avant-dernier de la saison régulière (8 victoires, 22 défaites), le club nordiste doit désormais passer par un tournoi de barrage face à des équipes de Pro B. Un système inédit où les séries se jouent au meilleur des trois matchs, mais surtout sans avantage du terrain pour l’équipe de Betclic Élite face aux formations classées entre la 2e et la 5e place de l’échelon inférieur.
« C’est incompréhensible », souffle Éric Girard dans La Voix du Nord. « Tout a été fait pour faciliter l’équipe de la division inférieure. Si la belle a lieu, elle se jouera à Roanne. » C’est en effet à la Halle Vacheresse que débute ce mardi le quart de finale contre la Chorale, cinquième de Pro B.
La mission la plus difficile de sa carrière ?
Le parcours vers le maintien s’annonce titanesque : jusqu’à neuf matchs à jouer en à peine plus de trois semaines, dont six à l’extérieur. « Le défi qu’on a cette année sera sans doute l’un des plus gros challenges de toute ma carrière », confie le technicien, déterminé à finir son aventure porteloise sur une note positive. « J’espère que les joueurs auront à cœur de montrer qu’ils ont le niveau de l’élite. »
Pour préparer cette série couperet, Le Portel a terminé la saison régulière par une victoire convaincante contre Nanterre (90-70). « On a gagné avec la manière », se félicite le coach, qui a vu des signaux encourageants, notamment grâce à l’intégration des recrues Cassius Stanley et Aaron Levarity, venus compenser les blessures de Dondre Burns et Ivan Février.
Se recentrer sur l’ADN défensif
Malgré une saison minée par les blessures et les remaniements, Éric Girard appelle à repartir de zéro. « Il y a eu tellement de bouleversements cette saison qu’on ne peut pas trop se baser là-dessus. La seule chose sur laquelle on peut se reposer, c’est ce qu’on a été capables de faire défensivement sur les trois quarts de la saison. »
Cette philosophie, fondement des meilleures saisons de l’ESSM sous sa direction, sera mise à l’épreuve dès ce mardi. L’heure est à la mobilisation générale du côté du Chaudron, où le match retour aura lieu vendredi. Si une belle est nécessaire, elle se jouera à Roanne, mardi prochain.
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