Logo Bebasket
Recherche
Recherche
Logo Bebasket
  • À la une
  • Betclic Élite
  • Pro b
  • National
  • Coupes d'Europe
  • Équipe de France
  • Jeunes
  • Féminines
  • Interviews
  • Hooper
  • Joueurs

Les 10 ans de Catch & Shoot / BeBasket : Les meilleurs joueurs de la décennie, 1-10

En septembre 2009 nous venait l’idée de créer le site Internet catch-and-shoot.com (« attrape et envoie l’information », dira un jour un ingénieur québécois). Quatre mois plus tard, l’idée était devenue réalité : le 4 janvier 2010, le site Internet était mis en ligne pour la première fois. Devenu « BeBasket.fr » en septembre 2014 suite à un changement d’associés, il est dix ans plus tard toujours en activité. Non, le petit site Internet sur le basket français fondé dans un garage de Saint-Gély-du-Fesc (Hérault) n’est pas devenu une multinationale. Non, il ne possède pas des équipes de journalistes partout en France pour couvrir l’actualité du basketball français. Mais tant bien que mal, malgré les nombreuses difficultés, il réunit chaque jour pour vous toute l’actualité du basketball français et des Français du basketball.

Pour fêter ce 10e anniversaire, nous avons décidé pendant une semaine de publier un classement des 70 meilleurs joueurs (10 joueurs par jour) de la décennie de la Pro A / Jeep ELITE. Ce classement prend en compte l’impact des joueurs sur leurs équipes lors de leurs saisons en France, leur palmarès en France et leur longévité en première division française.

Ce vendredi 9 janvier, voici le dénouement avec les joueurs classés de la 10e à la 1ère place :

N°10 : Mykal Riley

Vainqueur de la FIBA Europe Cup en 2017, vainqueur de l’EuroChallenge en 2015, champion de France en 2018, vainqueur de la Coupe de France en 2017, double All-Star (2014/15 et 2015/16), sans oublier le titre de champion de France Pro B en 2011… Le palmarès de Mykal Riley en France est riche. Ailier polyvalent, élégant, adroit, fidèle au championnat de France (250 matchs de Pro A / Jeep ELITE en plus de 80 de Pro B), il a brillé à Nanterre et Dijon (demi-finale des playoffs 2014) et valait encore 11,6 points, 5,2 rebonds et 3 passes décisives lors de la saison du titre au MSB.

N°9 : Ricardo Greer

Certes Ricardo Greer a plus brillé sur la décennie 2000-2010, mais « Le Buffle de Punta-Cana » n’a pas faibli par la suite. En 2009/10, au SLUC Nancy, ce « point-foward » valait 21,6 d’évaluation (son record en Pro A) et a d’ailleurs logiquement remporté le titre de MVP étranger. Revenu à Strasbourg ensuite, ce petit poste 4 puissant, vif et doté d’une très belle vision du jeu est encore monté à 19,5 d’évaluation de moyenne en 2012/13 et la SIG a atteint sa première finale de la décennie. Après avoir quitté l’Alsace en cours de saison 2013/14 pour un problème fiscal, il a fini sa carrière française là où il l’avait commencé : au STB Le Havre. Une saison incroyable (14,4 points, 7,4 rebonds, 3,7 passes décisives et 3,5 fautes provoquées pour 16,7 d’évaluation) avec un groupe de vétérans qui a atteint les playoffs avec le plus petit budget de la division. Le New-Yorkais, international dominicain, est désormais assistant-coach à Dayton, en NCAA.

N°8 : Antoine Diot

Cinq fois All-Star en sept saisons (2009-2011, 2012-2015 puis 2019/20) sur la décennie. Le Bressan possède un profil trop rare dans le basketball français, celui d’un meneur de jeu de grande taille, très intelligent, leader et talentueux, en plus d’avoir des qualités de vitesse et un vrai sens défensif. Responsabilisé dès ses 18 ans au Mans, il y est monté en puissance avant d’être séché par une première longue blessure au dos. Il n’a ainsi pas pris part, ou très peu (trois matchs), à la campagne de la finale de 2012. Relancé au Paris-Levallois en 2012/13 (15,1 d’évaluation), avec une victoire en Coupe de France, il a ensuite retrouvé Vincent Collet à Strasbourg où il a remporté une autre Coupe de France, une Leaders Cup et atteint deux fois la finale du championnat. En 2013/14, il a été MVP français mais il n’a pas pu terminé la saison correctement à cause d’une grosse entorse de la cheville. De toute façon, Limoges était tout simplement plus fort en finale.

N°7 : John Linehan

Champion de France 2010 avec Cholet, il a privé son ancien club du titre en marquant le panier de la victoire en finale 2011, avec Nancy cette fois. « Le Virus », considéré comme l’un des meilleurs défenseurs du circuit professionnel, a été ces deux saisons-là récompensé par le titre « défenseur de la saison ». Il faut dire qu’il volait 3 ballons par match à ce moment-là. Egalement fort passeur, il a prolongé l’aventure au SLUC jusqu’en 2014 avant de prendre sa retraite. Comme Ricardo Greer, il fait désormais partie d’un staff NCAA, celui de l’Université de Georgia.

N°6 : Samuel Mejia

Il est arrivé en cours de préparation à Cholet à l’été 2009. Erman Kunter n’était pas trop convaincu… avant de se laisser séduire par cet ailier dominicain, capable de tout (bien) faire sur un parquet. Attaquant complet, adroit, il a réalisé une première saison très costaude et CB est allé au bout, remportant son seul et unique titre de champion de France en 2010. Dans la foulée, il a prolongé, gagné le Match des Champions, découvert l’EuroLeague et signé une formidable saison 2010/11 (18 points à 52% de réussite aux tirs, 5,1 rebonds, 4 passes décisives et 4,2 fautes provoquées pour 18,6 d’évaluation en 33 minutes), au point d’être nommé MVP étranger. Le seul regret vient de sa finale, ratée (32% de réussite aux tirs), en 2011, qui a vu le SLUC Nancy prendre le titre à Cholet sur un lay-up de John Linehan. On aurait bien aimé le revoir en France, lui qui à 36 ans reste en activité en Turquie, tout en continuant de suivre ce qu’il se passe dans les Mauges.

N°5 : Amara Sy

Quelle longévité ! Certes l’Amiral n’a pas gagné de titre majeur sur la dernière décennie, mais il a toujours fini placé et a toujours pesé dans les bons résultats de ses équipes, sur le terrain comme en dehors. Cet ailier de grande taille devenu poste 4 fuyant a repris la compétition en France à Orléans, alors une top team du championnat. En 2012, après une saison remarquable individuellement (12,8 points à 48,1% de réussite aux tirs, 5,9 rebonds, 2,3 passes décisives et 3,3 fautes provoquées pour 14,9 d’évaluation en 30 minutes) et collectivement, il aurait tout mérité que l’Elan Chalon d’aller en finale après une belle controversée en demi-finale des playoffs. Derrière, il a effectué son retour à l’ASVEL où il a noirci les colonnes de statistiques trois ans durant. C’est à Monaco, club promu qu’il a rejoint en 2015, qu’il a un peu plus garni son palmarès. Leaders Cups 2016, 2017 et 2018, demi-finale de la Ligue des Champions 2017, finale en 2018, finale des playoffs de Jeep ELITE 2018… Le président du Syndicat National des Basketteurs, quadruple All-Star sur la décennie, a marqué le championnat de France grâce à son charisme. A 38 ans, il joue encore, chez lui à Paris en Pro B.

N°4 : Charles Kahudi

Une riche carrière, 100% française. A un moment où l’ailier était susceptible de tenter l’aventure à l’étranger, l’ASVEL (ou plutôt Tony Parker) est venu taper à la porte de ce spécialiste des missions défensives en équipe de France. Après six très belles saisons au Mans, avec une finale de playoffs (2012) et une Leaders Cup (2014) gagnée, le colosse a rejoint le club rhodanien. Dès sa première saison – une saison de MVP selon le sélectionneur français Vincent Collet -, il y a gagné le titre de champion de France, ainsi que le titre du défenseur de la saison, enfin. Toujours combatif, physique, dur sur l’homme, de plus en plus adroit à 3-points (46,7% de réussite en Jeep ELITE cette saison) et adepte des finitions main gauche près du cercle, le septuple All-Star (2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2017 et 2018) découvre l’EuroLeague à 33 ans, avec l’ASVEL, club avec qui il est lié jusqu’en 2022. Là-aussi un vrai leader, par l’exemple.

N°3 : Adrien Moerman

Seulement deux joueurs ont été élus MVP et ont fini champions de France la même année sur la dernière décennie. Adrien Moerman, même s’il a manqué une bonne partie de la finale, a réalisé une saison historique en 2014/15 avec le Limoges CSP. Là-bas, il est devenu une légende. Car au début de la décennie, le Francilien n’était qu’un joueur important de la rotation d’Orléans (vainqueur de la Coupe de France 2010). Puis, il a rejoint le champion de France nancéien où il s’est un peu plus installé comme un fort joueur (11,5 points à 41,7% de réussite aux tirs, 6,4 rebonds, 1,2 passe décisive et 1,4 faute provoquée pour 12,1 d’évaluation en 26 minutes en Pro A). Après une saison 2012/13 à Bilbao en Espagne marquée par les retards de salaire, il est revenu en France, signant au Limoges CSP. Après une première saison très solide (12,1 points à 41,3%, 8,2 rebonds, 1,6 passe décisive et 2,7 fautes provoquées pour 14,6 d’évaluation en 30 minutes en Pro A) et un premier titre de champion, il a poussé la Ligue Nationale de Basket (LNB) à réunifier le titre de MVP à la vue de ses performances (14,6 points à 50,7% dont 43,7% à 3-points, 8,7 rebonds, 2,4 passes décisives et 2,1 fautes provoquées pour 19,6 d’évaluation en 29 minutes). Son histoire d’amour avec Limoges s’est terminée avec le titre de 2015, finale qu’il n’a pu jouer qu’en partie à cause d’une fracture de la main. Depuis, il réalise une grosse carrière en Turquie et désormais en EuroLeague (finaliste en 2019). Il espère finir sa carrière au Cercle Saint-Pierre.

N°2 : Blake Schilb

Sa saison 2011/12 restera dans les annales : en plus du triplé Semaine des As – Coupe de France – Champion de France (sans oublier la finale de l’EuroChallenge), l’international tchèque a été : MVP de la Semaine des As à Roanne, MVP étranger de la saison régulière et MVP de la finale des playoffs. Si l’Elan Chalon a réalisé cette saison historique, ce n’est pas que grâce à lui, mais il était bien sûr la principale force du collectif bourguignon. Cette saison là, il a laissé une très grosse impression de facilité sur le championnat de France. Fait rare pour un MVP d’alors, il a prolongé au sein de son club et haussé un peu plus ses productions individuelles (15,6 points à 50,3% de réussite aux tirs, 4,6 rebonds, 5,5 passes décisives et 3,9 fautes provoquées pour 19,2 d’évaluation en 34 minutes en 2012/13). Par la suite, il a tenté de faire du Paris-Levallois une nouvelle place forte du basketball français. Sans succès, malgré d’honnêtes saisons, sous les ordres de Gregor Beugnot. Après trois ans d’absence dans le championnat de France, il est revenu finir sa carrière à Châlons-Reims. Toujours aussi propre, polyvalent, le Chicagoan reste très productif (16 d’évaluation en 28 minutes) avec notamment une grosse adresse à 3-points (46%, sur près de 4 tentatives par match). En 209 matchs de saison régulière à son actif, il tourne à 14,1 points à 51%, 4,3 rebonds, 4,3 passes décisives et 2,8 fautes provoquées pour 16,7 d’évaluation en 31 minutes.

N°1 : David Lighty

La décennie 2020-2030 a démarré par deux matchs à l’évaluation négative pour David Lighty. Quel constat tirer de ce fait, si rare ? Cela souligne à quel point on est peu habitué à voir « D-Light » passer au travers. L’ailier de Cleveland est de plus très actif des deux côtés du terrain. Star à Ohio State (NCAA) où il a côtoyé Greg Oden et Evan Turner, ce joueur polyvalent a démarré sa carrière professionnelle en Italie avant de s’établir en France en 2012, avec Nanterre. Sous les ordres de Pascal Donnadieu, il a pris son envol avec la campagne de playoffs 2013, conclue sur un titre de champion et de MVP pour l’Ohioain. Après une Coupe de France remportée en 2014, il a signé à l’ASVEL où il a vécu une première expérience de deux ans, avec un titre remporté au terme d’une finale folle contre Strasbourg en 2016. Revenu à l’ASVEL à l’été 2017, il est devenu l’un des cadres de Zvezdan Mitrovic. Son retour en EuroLeague, à 31 ans, est très réussi. Travailleur invétéré, prêt à se jeter sur tous les ballons, personnalité très appréciée, synonyme du body-language enthousiaste, David Lighty est le seul joueur à avoir été trois fois champions de France sur la décennie. Sa régularité, son palmarès, son état d’esprit font de lui notre joueur n°1 sur la décennie 2010-2020.

Commentaires


Veuillez vous connecter afin de pouvoir commenter ou aimer
Connexion