Les cinq enseignements de la première journée de Betclic ELITE
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Samedi 16 septembre, la saison 2023-2024 de Betclic ELITE a démarré tôt, très tôt. Avant les autres grandes ligues européennes. Seulement six jours après la finale de la Coupe du monde, les 18 formations du championnat sont entrées en scène dans une saison qui s’annonce palpitante, avec notamment trois descentes en Pro B en perspective. On a déjà tiré quelques enseignements de cette première journée.
L’ASVEL version 2023-2024, c’est plus costaud
Avec une hausse significative de son budget, avec l’arrivée de Skweek en tant que partenaire majeur mais aussi les prévisions des revenus liés à la salle de Décines, l’ASVEL a pu construite un effectif de 14 joueurs. Celui-ci est plus complet avec un meneur de haut-niveau (Paris Lee), un vrai poste 4 fuyant (Mike Scott), de la rotation au poste 5 – même si Joffrey Lauvergne est pour le moment aligné au poste 4 – et un Timothé Luwawu-Cabarrot tranchant. Même Nando De Colo, après une Coupe du monde ratée, semblait avoir repris du poil de la bête. Résultat, Le Mans en a fait les frais. Si la majorité des joueurs parviennent à rester éloignés de l’infirmerie, l’ASVEL devrait être bien plus compétitif qu’en 2022-2023.
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Paris a tout ce qu’il faut pour passer un cap en 2023-2024
En faisant venir et le staff et la moitié de l’effectif qui a tant brillé à Bonn en 2022-2023, Paris s’est assuré d’avoir un vrai collectif pour ce nouvel exercice. Les Parisiens bénéficient de cette alchimie dès le début de saison et Dijon, qui a pourtant conservé cinq cadres de l’exercice précédent, en a fait les frais dimanche. Les Parisiens ont les moyens d’accrocher leurs premiers playoffs de Betclic ELITE, voire même de viser une place dans le Top 4.
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Le Portel a du pain sur la planche
Le Portel a un vrai savoir-faire pour se maintenir chaque saison, la plupart du temps avec de la marge. Mais cette saison, le groupe bâti par Eric Girard avec un budget limité est inexpérimenté. Surtout, il a souffert défensivement contre la JL Bourg alors que l’ADN stelliste est de faire déjouer l’attaque adversaire. Le staff a du pain sur la planche pour rendre son équipe plus compétitive afin de s’éviter des frayeurs dans cette saison à trois descentes.
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Saint-Quentin est sur sa lancée
Chez les Metropolitans 92, vice-champions en titre, Saint-Quentin a réussi son retour dans l’élite, 30 ans après. Le SQBB a pourtant renouvelé son cinq majeur à 100%. Mais les éléments de la montée de 2023 ont toujours de l’impact en sortie de banc, à commencer par Mathis Dossou-Yovo (15 d’évaluation) et Melvin Ajinça (14). Si les Picards commencent à accrocher des succès à l’extérieur, ils risquent de faire une belle saison. Car il ne sera pas évident de s’imposer chez eux.
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Monaco démarre tranquillement
Champion de France en juin dernier, l’AS Monaco a vécu une préparation sans de nombreux joueurs, à Bormio en Italie puis à Antalya en Turquie. Samedi soir à Beaublanc, la Roca Team n’a pas forcé son talent pour aller l’emporter 72 à 59 avec un effectif limité, avec notamment l’absence de ses trois pivots. La vraie préparation de l’équipe de Sasa Obradovic a commencé à ce moment, alors que plusieurs joueurs sont de retour dans le groupe, à commencer par le pivot Donatas Motiejunas.
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