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Les lancers-francs de la victoire pour Victor Wembanyama chez les Blazers !

NBA - Encore une fois dominant (28 points), Victor Wembanyama a permis aux Spurs de l’emporter à Portland grâce à deux lancers-francs à 2 secondes du terme (score final 116-118). Match après match, il se positionne de plus en plus comme un sérieux candidat au All-Star Game.
Les lancers-francs de la victoire pour Victor Wembanyama chez les Blazers !

Sur la ligne, Wembanyama ne flanche pas face à la pression

Crédit photo : NBA League Pass

Entre ses différentes blessures et la pause NBA Cup, les matchs de Victor Wembanyama (2,24 m, 20 ans) sont espacés dernièrement. Il n’en a disputé que huit sur ce dernier mois de compétition. Ce qui lui permet d’arriver avec plus d’énergie pour chacun, et de signer à chaque fois des performances remarquables.

Changement de plan suite à l’exclusion de Chris Paul

En déplacement loin du Texas du côté de Portland, les Spurs faisaient face ce samedi 14 décembre à la 13e équipe de l’Ouest, mais qui ne s’est pas laissée faire pour autant. Menés par Jerami Grant (32 points) et Anfernee Simons (30 points, 7 passes décisives), les Blazers ont mis en difficulté leurs visiteurs, notamment à partir du moment où ces derniers ont perdu leur chef d’orchestre Chris Paul, exclu en fin de premier quart-temps pour deux fautes techniques. Il a donc fallu totalement réorganiser l’attaque. Blake Wesley a pris le relais à la mène, et Devin Vassell a dépassé les 30 minutes pour la première fois cette saison. Forcément, en tant que leader, Wembanyama a aussi été mis à contribution. Du haut de ses 2,24 m, il a servi de point d’ancrage et de relais pour faire circuler la balle. Ce qu’il a réussi à faire en distribuant 7 passes décisives et en ne perdant que trois ballons. 28 points à 8/19 aux tirs (dont 2/6 à 3-points), 7 rebonds, 7 passes décisives, 1 interception et 2 contres en 34 minutes. Voilà la ligne statistique complète du n°1 Français.

Une moindre réussite au tir car il n’avait pas son meneur pour le servir dans de bonnes conditions. Mais un élément est à ressortir de sa fiche de stats : le 10/10 aux lancers-francs. C’est un des grands points forts du géant tricolore, qui convertit à 88% ses passages sur la ligne cette saison. Et cela, parfois malgré l’enjeu. « C’est grâce à l’entraînement, j’en ai tiré des milliers depuis des années. Mon corps n’a juste qu’à reproduire le geste » expliquait-il en conférence de presse. C’est cette sérénité qui lui a permis cette nuit de marquer ses deux derniers lancers devant un public de l’Oregon cherchant à le déconcentrer, pour permettre aux Spurs de passer devant à 2 secondes du terme (116-118). Deux lancers qu’il est allé chercher comme un grand, en provoquant la faute à mi-distance sur la dernière possession.

Avant ça, ses coéquipiers en bien mauvaise posture venaient de remonter un écart de… 17 points dans le quatrième quart (105-88). Clutch pour la deuxième fois d’affilée après le match contre les Pelicans, Wembanyama est venu conclure cette victoire à l’arraché, mais qui montre tous les progrès de la franchise de San Antonio.

Dixième match à plus de 25 points : un All-Star en puissance ?

Nouvelle grosse performance donc pour Wembanyama. Sur cet échantillon de huit match espacés, il tourne à plus de 32 points et 11 rebonds de moyenne. Même en enlevant son historique match à 50 points de la balance, ses moyennes dépassent tout de même les 29 points. Après un début de saison difficile physiquement, le phénomène tricolore a trouvé son rythme de croisière. Il a aussi largement diminué son nombre de 3-points pris grâce à une meilleure sélection de tirs. Ce qui lui permet de gagner en efficacité.

Au-delà des chiffres, son impact sur le terrain est clairement celui d’une star. Notamment car il opère des deux côtés du terrain comme très peu d’autres le font. Les équipes en face doivent élaborer un plan de jeu spécial pour lui. Avant le match, son coach adversaire du soir Chauncey Billups le qualifiait de « meilleur défenseur de NBA. » En ajoutant 24 points de moyenne de l’autre côté du terrain, il a le rendement nécessaire pour figurer au All-Star Game du 16 février à San Francisco. Il en était déjà passé proche la saison dernière. Seul point noir : la place des Spurs au classement (11e) malgré leur bilan positif (13 victoires pour 12 défaites). Le vote pour les All-Stars devrait débuter fin décembre, avant une annonce des titulaires fin janvier, puis une nomination des remplaçants début février.

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