Les Metropolitans 92 au bout du combat dans le choc face à l’ASVEL
Après une série de trois défaites avant la trêve internationale, les Metropolitans 92 devaient l’emporter face à l’ASVEL pour refaire l’écart en tête de la Betclic ELITE. C’est chose faite ce dimanche soir avec la victoire de 2 points (83-81) des joueurs de Vincent Collet. Une victoire au bout du suspense et au bout du combat tant la rencontre a été intense et physique. Will Cummings a été le grand bonhomme de cette rencontre avec 29 points à 8/16 aux tirs et 13/14 aux lancers francs.
Vincent Collet : « Je crois qu’on la voulait plus qu’eux »
Suivant les traces de son leader, auteur de 19 points en première mi-temps, les Metropolitans 92 ont passé la barre des +15 au cours du deuxième quart-temps. Mais petit à petit, les visiteurs sont revenus. Plus physiques, ils ont poussé Will Cummings à la faute dans le troisième quart-temps et ont définitivement recollé. Grâce à David Lighty mais aussi l’activité de Victor Wembanyama – auteur d’une fin de match réussie après avoir cumulé les mauvais choix en première mi-temps -, ils ont fini par passer devant (71-75). La dynamique était clairement pour eux mais la tendance s’est inversée aussitôt. « Je crois qu’on la voulait plus qu’eux », a commenté Vincent Collet après la rencontre. Car Vince Hunter a volé la balle pour partir au dunk avant que Jordan McRae ne marque à 3-points. Puis, T.J. Parker n’a pas souhaité utilisé un temps-mort à 28 secondes de la fin et l’ASVEL s’est empêtrée dans la défense alto-séquanaise. L’entraîneur normand avait beau réclamer une faute sur Chris Jones – sorti ensanglanté -, son équipe n’avait pas su créer une brèche dans la défense des Mets qui se sont ainsi imposés.
A seulement huit avec les forfaits de David Michineau et Miralem Halilovic, les Metropolitans 92 ont su trouver les ressources pour stopper une équipe de l’ASVEL bien lancée (8 victoires de suite) et qui avait trouvé un effectif plus étoffé avec les retours d’Antoine Diot et David Lighty. Surtout, ils prennent de nouveau une victoire d’avance et le point-average sur l’ASVEL au classement. « Bien sûr que nous sommes contents (d’être premiers) mais nous avons vu que tout pouvait partir en une semaine. On a un calendrier très dur : on va à Limoges, à Strasbourg, à Bourg-en-Bresse, à Pau. On sait que rien n’est acquis, surtout depuis qu’on a perdu ces matchs en février. Mais c’était important de montrer ce visage-là. »
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