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Malgré une frayeur dans le dernier quart-temps, la France commence avec une victoire sur l’Allemagne

Afin de se mettre dans les meilleures dispositions pour la suite du tournoi, l’équipe de France devait gagner face à l’Allemagne pour commencer sa Coupe du Monde. Même si tout n’a pas été parfait, c’est mission accomplie (78-74). Les Bleus ont remporté ce choc du Groupe G et sont provisoirement en tête. Et c’est tout ce qui compte au final. Car si le résultat est là, la manière a aussi été présente par séquences. Notamment lors d’une entame de match qui a frôlé la perfection. Si les hommes de Vincent Collet parviennent à maintenir une intensité comparable à celle des dix premières minutes sur la totalité d’un match, alors ils pourront exploiter à merveille la position dans laquelle ils se sont mis ce dimanche en gagnant.

Quand la défense rentre dans le rang, Amath M’Baye fait son show

Si les statistiques offensives de la France sur les dix premières minutes ne sont pas à tomber par terre (6/12 aux tirs, 5 ballons perdus), l’intensité défensive a été remarquable. La Mannschaft a eu besoin de plus de sept minutes pour marquer un panier. La France avait déjà inscrit 14 points à ce moment-là. Dennis Schroder n’arrivait pas à mettre un panier, Daniel Theis était rapidement handicapé par les fautes. L’Allemagne n’a pas eu le moindre shoot facile et a manqué ses 14 premières tentatives à deux points. Un chiffre qui aurait pu permettre à la France de creuser un écart encore plus grand sans quelques maladresses. Mais dans un premier match qui ressemble toujours à un piège, ce type d’erreurs est presque rassurant. Il prouve que les hommes de Vincent Collet vont pouvoir encore progresser tout au long du tournoi. Car même quand la défense n’a plus réussi à étouffer les offensives allemandes, le secteur offensif a su prendre la relève. Et inversement. Et alors que Nando De Colo a éprouvé beaucoup de difficultés (2 points, 5 balles perdues, 2 passes décisives), Amath M’Baye a été étourdissant. Au rebond ou derrière la ligne à trois points, l’ailier-fort était partout (21 points à 67% aux tirs, 4 rebonds). Comme attendu Rudy Gobert a été une véritable tour de contrôle à l’intérieur (9 points, 9 rebonds, 5 contres) et Evan Fournier a été le leader offensif tricolore (26 points, 10 rebonds, 3 passes, 4 ballons perdus). Mais en seconde période, ça n’a pas été suffisant pour éviter une frayeur face à des Allemands qui ont eu un moment d’euphorie.

Voigtmann, un pivot tout terrain pour relancer la rencontre

Avec le même cinq qu’au début de match, l’équipe de France a tenté de refaire le coup de la défense imperméable. Mais après quelques minutes, le coût énergétique s’est fait ressentir. Et grâce à une énorme activité de Johannes Voigtmann (25 points, 3 rebonds, 4 passes décisives) , l’Allemagne a su revenir en profitant également du regain de forme de Dennis Schroder (23 points, 4 rebonds, 8 passes décisives). Son pivot a marqué cinq paniers à trois-points. Une série incroyable qui a permis aux Allemands de croire à l’impensable. Remporter un match qui aurait pû être perdu après dix minutes de jeu. Mais les hommes d’Henrik Rodl partaient de trop loin. Ils ont compté jusqu’à 24 points de retard et ils n’ont jamais mené au score. Malgré le coup de chaud du troisième quart-temps, la meilleure série allemande a eu lieu avant la mi-temps. Et s’ils ont profité des pertes de balle (22 points sur des pertes de balle française) et d’un banc plus effiace (38-20), ils n’ont jamais été en position de maîtriser. Au contraire de la France qui a fait parler son expérience dans les derniers instants de la rencontre. Rudy Gobert a fait parler son efficacité des deux côtés du terrain et Evan Fournier a mis les paniers importants. Au bout, c’est une victoire française et c’est une très bonne nouvelle pour la suite de cette Coupe du Monde. En triomphant de son bourreau de l’EuroBasket 2017 et en affichant une défense de fer, cette équipe de France a prouvé qu’elle a bien tourné la page.  

 

A Shenzhen,

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