Massimo Cancellieri et Hugo Invernizzi ont le sourire après la victoire de Limoges lors du 110e clasico

« Le Clasico, on a gagné : I said it, I did it ! ». Des mots simples et des poings levés, Massimo Cancellieri savoure la victoire des siens à Beaublanc, dans le clasico face à l’Elan Béarnais Pau-Lacq-Orthez. Limoges, avant cette victoire probante (85-75), restait sur une série noire de 5 revers de rang, une situation que les joueurs ont su gérer. Le CSP a pris l’avantage dans le deuxième quart-temps (30-20), l’Elan Béarnais n’a pas su recoller au score pour s’incliner au final.

FIN DU MATCH | #BeatPau

Mission accomplie : Beat Pau
Nos limougeauds s’imposent devant un public bouillant face au grand rival
Merci à tous
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— Limoges CSP (@limogescsp) February 20, 2022

« Je respecte l’histoire du clasico »

Dans une conférence de presse assez drôle narrée par La République des Pyrénées, le technicien italien a tenu à répondre aux questions en Français, car « je respecte l’histoire du clasico, du club, et la culture basket en France ». Cette victoire devant le public de Beaublanc est très importante avec la rivalité historique qui existe entre les deux clubs, mais aussi au classement, puisque Limoges revient à un match de son adversaire du soir et reprend la neuvième place de Betclic ELITE : « Après la période qu’on a passé, les joueurs méritent 100% de la victoire ». 

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Hugo Invernizzi (1,98 m, 29 ans) est aussi satisfait de ce rebond effectué par lui et ses coéquipiers : « Après 5 défaites, ce n’est jamais évident de jouer un match comme ça ». Sobrement, ce qui a fait la différence pour l’ancien Nanterrien c’est « de mettre des paniers » : lors de leurs 4 dernières rencontres de championnat, les Limougeauds avaient successivement marqué 66, 53, 65 et 66 points, pour 4 défaites donc. Avec 85 points inscrits ce dimanche, une dynamique nouvelle s’installe avant la trêve internationale. Le retour de C.J. Massinburg (1,91 m, 24 ans) est un des autres facteurs de cette victoire dans le classique : « On a récupéré C.J, qui est important pour nous, parce que c’est lui qui nous rend dangeureux sur les transitions », explique l’Asalcien.

Avant la trêve donc, le CSP se relance et revient proche de son rival de toujours : Pau-Lacq-Orthez est huitième et dernier « qualifiable » pour les playoffs, avec 11 victoires et 9 défaites. Limoges peut entreprendre sa remontée au classement sereinement, après ce probant succès dans le clasico.