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Mérédis Houmounou parle du malaise dans le vestiaire de Nancy : « L’équipe s’est sentie abandonnée par le coach »

Mérédis Houmounou (1,88 m, 32 ans) se sent bien à Nancy. Originaire de la cité lorraine, cet arrière expérimenté va vivre sa quatrième saison consécutive au SLUC. Il a prolongé jusqu’en 2023. Arrivé en 2018, ce joueur complet à l’état d’esprit tourné vers le collectif a vécu sa plus belle saison sur le plan statistique, avec 9,7 points, 3,4 rebonds, 4,2 passes décisives et 1,8 interception en 27 minutes de temps de jeu. Malgré la déception née d’une fin de saison à l’issue de laquelle Nancy a échoué aux portes de la Jeep ELITE (cinquième), l’ancien Havrais reste fier de sa production individuelle. Il en a fait part dans les colonnes de l’Est Républicain ce mardi 29 juin. 

« Je me suis senti très investi dans mon rôle. Je n’ai jamais été un joueur de stats. Cette saison, je savais qu’il fallait que j’apporte un peu plus. J’ai toujours aimé prendre mes responsabilités. On verra ce que le prochain coach attendra de moi. »

Alors que Nancy a engagé un quatrième coach en moins de cinq ans, après l’éviction de François Péronnet et la nomination de Sylvain Lautié, Houmounou évoque le schisme entre les joueurs et l’ancien coach nancéein, comme une des potentielles raisons de l’effondrement lorrain en fin de saison. 

« Je pense que les gens ne se rendent pas compte de la difficulté que nous avons eue à maintenir le cap en tant que groupe. Les blessures, le Covid, l’absence de public. Nous avons plutôt réussi à le surmonter. Mais très vite, ça a été compliqué entre le coach et les joueurs. Ca ne s’est pas trop vu parce que tous les gars étaient focalisés sur l’objectif et ont été professionnels du début à la fin. Mais le groupe a constamment été en autonomie. Je ne l’avais jamais vécu auparavant. Cette saison, il y a eu beaucoup de matches que n’aurions pas dû perdre avant et après le Covid. Rouen, Nantes, Fos, Souffel, Saint-Quentin, Vichy… Nous joueurs, aurions sans doute pu faire mieux à certains moments. Mais je suis sûr aussi que, parfois, avec une meilleure préparation du match, un coaching différent, l’équipe s’est sentie abandonnée par le coach. »

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