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Nando De Colo reprend le trône : « C’est extraordinaire ! »

Quel week-end pour Nando De Colo ! Après avoir eu la joie de rencontrer samedi sa deuxième fille, Alicia, née lundi dernier à Valence, « la meilleure chose qui peut arriver dans une vie », l’arrière du CSKA Moscou a ajouté la cerise sur le gâteau : la reconquête de l’EuroLeague, arrachée aux mains envieuses de l’Efes Istanbul (91-83). Là aussi, la deuxième couronne européenne pour l’Arrageois, qui rejoint un autre ancien Choletais parmi les basketteurs français ayant remporté la compétition reine à deux reprises : Antoine Rigaudeau (en 1998 et 2001).

Une véritable libération pour l’international français (161 sélections) qui, à l’image du CSKA Moscou, connaissait une histoire délicate avec le Final Four. Hormis le triomphe berlinois de 2016, NDC avait connu trois éliminations en demi-finale, dont les deux dernières contre l’Olympiakos et le Real Madrid. D’où la saveur toute particulière de ce titre, comme il l’a confirmé au micro de Yann Ohnona de L’Équipe dans les coursives de la Fernando Buesa Arena.

« Ça a été une grosse année pour nous. Une saison très compliquée aussi sur plein de différents plans. On sait à quel point c’est dur pour en arriver là donc finir avec ce titre de champion d’Europe, c’est extraordinaire ! Il y avait beaucoup de pression. La première chose à laquelle tu penses dès que le match est terminé, c’est d’aller voir les joueurs avec qui tu t’es battu pendant des années. Ceux qui ont connu le premier titre en 2016, puis les deux dernières années très compliquées. Je pense à Cory Higgins, Kyle Hines… Il y a aussi les autres joueurs arrivés un peu plus tard, qui nous ont beaucoup aidé, les Chacho Rodriguez et Will Clyburn. C’est juste incroyable. À la fin du match, tu essayes de féliciter tout le monde : je pense également à Nikita (Kurbanov) que l’on n’a pas l’habitude de féliciter pour le taf qu’il fait. C’est ce qui fait la force de notre équipe. »

Si la clôture des votes des journalistes accrédités n’était pas intervenue au milieu du quatrième quart-temps mais après le buzzer final, Nando De Colo aurait probablement eu de sérieuses chances d’être élu MVP du Final Four, plutôt que Will Clyburn. Pour la petite histoire, les bulletins ont commencé à être recueilli par l’organisation juste au moment où il plantait un tir primé décisif à la 35e minute (80-71). Peu importe au final pour l’ex-Spur, longtemps scotché sur le banc en deuxième mi-temps à cause des fautes avant de surgir au meilleur moment (15 points à 4/6, 4 rebonds et 4 passes décisives pour 20 d’évaluation en 21 minutes). La distinction de MVP restera accessoire, l’essentiel était d’assumer ses responsabilités tout au long du Final Four et De Colo l’a très bien fait (19 points à 62%, 4 rebonds et 3 passes décisives pour 23,5 d’évaluation).

« Les fautes ne m’ont pas aidé. Mais le coach m’avait dit qu’il fallait que je me tienne prêt pour le dernier quart-temps. Le plus important dans les matchs comme ça est de rester concentré. J’ai déjà vécu ce type d’expérience par le passé. Au final, il faut prendre les responsabilités quand elles se présentent. En tant que joueur majeur de l’équipe, on est dans l’obligation de montrer aux autres qu’on n’a pas peur de jouer et qu’on est là pour gagner. J’ai essayé de garder un dialogue avec l’équipe pendant les playoffs et le Final Four pour que tout le monde soit impliqué à n’importe quel moment car on sait que 1 minute d’un joueur peut être aussi importante que 25 minutes d’un autre. »

Une merveilleuse manière de conclure une aventure avec le CSKA Moscou, dont la fin imminente se devine de plus en plus probable. En Russie depuis 2014, Nando De Colo est annoncé avec insistance en Espagne, le pays de sa femme. Avant de penser à son avenir, « ce n’est pas encore le moment » a-t-il répété, il tentera de remporter le mois prochain une cinquième VTB League d’affilée avec le CSKA Moscou. Histoire d’ancorer encore un peu plus son nom dans l’histoire du club de l’Armée rouge.

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