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Nicolas Batum s’excuse : il admet qu’il n’a pas été à la hauteur de son contrat

Lorsque l’on parcourt les réseaux sociaux, véritable tribune populaire, et qu’on trouve des références à Nicolas Batum (2,03 m, 31 ans), les critiques vont bon train. L’ailier des Charlotte Hornets a signé un contrat élevé (120 millions de dollars sur cinq ans) à l’été 2016 et depuis sa franchise n’a plus participé aux playoffs. A chaque performance discrète du Normand, les mentions concernant son contrat sont légions.

Actuellement dans un processus de reconstruction, les Hornets n’utilisent plus le capitaine de l’équipe de France depuis le match à Paris, le 24 janvier. Dans les colonnes du journal local, le Charlotte Observer, le trentenaire fait son auto-critique, en toute objectivité et humilité.

« Je n’ai pas répondu aux attentes ces deux/trois dernières années, a-t-il reconnu. Je comprends ça. Et le je sais. Je m’excuse auprès des gens ici. Ils ont mis beaucoup d’espoir en moi. Et cela ne s’est pas bien passé… cela n’a pas marché. Mais que dois-je faire ? Car je suis encore là. »

Leader par l’exemple, le vétéran refuse d’être un poison de vestiaire parce qu’il ne joue plus et qu’il est frustré.

« Je ne veux pas être un c***ard. Je ne veux pas être égoïste. Je ne veux pas être le genre de gars qui dit  »OK, on sort ce soir. Le coach est mauvais. Prends 25 tirs par match, ne l’écoute pas ». Non, je ne ferai pas ça. Je n’ai pas besoin de ça, l’équipe non plus. »

Car Nicolas Batum croit en l’avenir des Hornets.

« La franchise a un futur prometteur. Mais je ne pense pas que j’en ferai partie ».

Concernant son avenir, Nicolas Batum a encore un an de contrat. Il serait insensé de ne pas aller au bout, sachant qu’il sera payé 27,1 millions de dollars pour cette ultime saison. Attendre février 2021, négocier un buy-out et signer dans une franchise semble l’option la plus réaliste. En attendant, il doit prendre son mal en patience. Et nourrir son envie de rebond.

« Quand j’étais plus jeune, je n’étais pas assez bon pour quitter ma ville (pour jouer au basket). Puis je n’étais pas assez bon pour devenir pro. Ensuite, je n’étais pas assez bon pour être drafté. Enfin, je n’étais pas assez pour signer mon premier contrat. Peut-être que pour la première fois, ceux qui doutent à mon sujet ont raison me concernant. Ils ont finalement raison, 15 ans plus tard. »

Une conclusion qui prouve que Nic’ Batum a encore faim de prouver que ses détracteurs ont tort.

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