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Paul Djoko : Place à la folie

Evènement majeur aux Etats-Unis, la March Madness démarre cette semaine. Parmi les six Français présents cette année, le jeune Strasbourgeois Paul Djoko, joueur de Northern Kentucy University (NKU), disputera son premier tableau final ce vendredi (à 19h30 heure française), face à Texas Tech et Josh Mballa. Une confrontation loin d’être aisée mais on le sait, cette compétition réserve toujours des surprises. 
 
Après avoir terminé la saison régulière en tête de leur conférence, l’Horizon League (mais à égalité avec leurs rivaux de Wright State University, WSU), Paul Djoko et ses coéquipiers abordaient le tournoi de conférence confiants en leurs forces et qualités. L’an dernier, alors qu’il ne jouait pas, son équipe avait été éliminée au premier tour du tournoi de conférence. Un sentiment qu’il n’avait pas envie d’éprouver une nouvelle fois en 2019 : »Le Tournoi de conférence était un expérience incroyable. J’en avais déjà eu un aperçu l’année passée mais c’était différent du fait que je ne jouais pas. En plus, nous avions perdus notre premier match donc nous n’étions pas restés longtemps sur place. Ce tournoi, c’est ce pourquoi nous avons travaillé toute l’année et j’étais vraiment excité à l’idée d’avoir enfin l’opportunité de performer durant ces deux jours ».
 
Après un premier match passé sans trop d’encombres (victoire 99-88 contre Detroit Mercy) où Paul aligna 2 points, 3 passes décisives et 1 contre durant la dizaine de minutes passées sur le terrain, la demi-finale face à Oakland fut d’un tout autre acabit.
 
Une demi-finale d’anthologie
 
Une première mi-temps compliquée, comme nous l’explique Paul : « La demi-finale était un peu compliquée. On est très mal entré dans notre match. Sans aucune raison, nous étions stressés et nous ne jouions pas notre jeu, ce qui a amené Oakland à un avantage de 17 points en première mi-temps ». Pourtant, à la pause, NKU était de retour : « On s’est ensuite repris en commençant par faire des stops en défense ce qui nous a donnés du rythme en attaque. On est revenus à égalité à la mi-temps ». 
 
La seconde période semblait mieux se dérouler pour Paul et ses coéquipiers, même si la fin de match devenait tendue  : « En deuxième mi-temps, nous avons su rejouer notre basket, eu de très bonnes possessions défensives et nous étions à +11 à environ 3 minutes du terme. Puis l’équipe s’est un peu relâchée pensant que le match était plié et en l’espace d’une minute, nos adversaires étaient revenus à égalité. A 30 secondes du terme, Oakland a la balle et nous commettons une faute amenant un de leur joueur aux lancers francs. Il met les deux et on se retrouve à -2 avec 9 secondes à jouer. Jalen Tate et Drew McDonald ont ensuite exécuté le système à la perfection, ce qui offrit le shoot de la gagne à Drew ».
 
On dit souvent que toutes les victoires sont belles, mais certaines, suivant le contexte, l’enjeu ou encore la manière, les rendent (presque) inoubliables : « Ce match était la parfaite définition de l’ascenseur émotionnel : nous démarrons mal puis repassons devant avant de se retrouver à nouveau derrière au dernier moment. J’étais énormément stressé sachant qu’une défaite signifiait la fin de saison. Et après le tir évidemment, explosion de joie et cela nous a clairement offert un boost d’énergie et d’émotion pour la finale du lendemain. C’était un des tirs les plus incroyables que j’ai vécu. »
 
Direction Tulsa
 
Dernière étape avant la March Madness, la finale face à WSU. Un choc entre deux équipes qui se sont suivies toute la saison durant. Mais rien ne pouvait venir perturber le tournoi de KU : « En finale, WSU était clairement notre rival. On a partagé le titre de saison régulière avec eux. On les a battu, ils nous ont battu. Ils ont remporté le tournoi l’année précédente, donc ce match avait évidemment un sentiment différent du fait de l’adversaire. Maintenant, j’avais le sentiment juste avant le début et pendant le match que peu importe qui nous affrontions, ça n’aurait pas fait de différence. Cette finale, elle était pour nous et avec la façon dont nous avions joué, nous étions devant de bout en bout et nous ne leur avions laissé aucun espoir ».

 
Une victoire finale qui en plus d’ouvrir la route de la March Madness à Paul apporte son lot de fierté : « J’étais vraiment fier de notre état d’esprit durant le match et de notre performance ».
 
Désormais, le moment tant attendu. Le Sunday Selection a rendu son verdict et Northern Kentucky University affrontera Texas Tech, un des favoris du tableau ouest. Un tirage pas des plus simples : « Je n’ai pas trop regardé Texas Tech jouer mais je sais que c’est une excellente équipe qui a remporté le titre de saison régulière de la BIG 12 qui est une conférence majeure dans le pays. » Mais pas de quoi effrayer le jeune Alsacien, qui reste prudent mais malgré tout confiant : « On est clairement l’outsider sur ce match étant donné la taille de l’école, la conférence, les joueurs etc.. Maintenant, on sait que personne ne nous attendra et que si on voit une opportunité de faire quelque chose sur le match, on le fera sans hésiter. On a une équipe très talentueuse et on a les capacités de faire de grandes choses ».
 

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