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Retour en fanfare pour C.J. Harris, (encore) auteur du tir de la victoire pour la JL Bourg !

« Cela faisait un mois que j’étais chez moi à jouer aux jeux vidéos », se marre C.J. Harris dans les coursives d’Ékinox, quelques instants avant d’être accueilli sous des trombes d’eaux dans le vestiaire par ses coéquipiers. Trois semaines d’arrêt forcé qui lui ont complètement fait perdre le rythme de la compétition mais pas ce qu’il sait faire de mieux depuis le début de l’année : marquer le tir de la victoire. Comme à Venise, comme à Cholet, l’arrière bressan a endossé le costume de héros. Un incroyable 3/3 sur ses trois derniers matchs. « Je n’ai rien à dire à propos de ça », sourit-il, presque extatique. « C’est la première fois que ça m’arrive dans ma carrière. Je suis là pour ça, pour rentrer ces gros tirs. Je suis juste heureux de pouvoir rejouer et je veux remercier mes coéquipiers et mes coachs qui ont cru en moi pour prendre ce dernier shoot. C’est à eux que je dois cette confiance. »

Pas d’entraînement depuis le 24 janvier !

Et pour le coup, le terme de « confiance » n’est pas galvaudé. À 76-76, alors qu’il restait 23 secondes à jouer sur le tableau d’affichage et qu’il ne comptait que 9 minutes de jeu à son compteur personnel, Harris a été envoyé au feu par Laurent Legname. « Ça a marché », glisse le technicien varois, avant d’expliquer les raisons de son choix. « Sheed (Sulaimon) était fatigué, C.J. était frais. Il ne restait plus qu’une attaque à faire et j’ai pris la décision de lui donner la balle. Il a fait le reste. » Soit un retour en fanfare pour l’ancien Béarnais qui ne s’était plus entraîné depuis le 24 janvier, se contentant simplement du shooting matinal. « On avait un deal entre lui et moi, c’était qu’il joue 10 minutes, 5 par mi-temps. » 10 minutes pour un seul panier, mais quel panier !

Un shoot qui permet surtout à la JL Bourg de toujours espérer disputer les playoffs, en repassant à la huitième place (5v-8d), devant Bursaspor et Patras. « Battre le leader du groupe, je pense que c’est une victoire bonus dans l’optique de la course à la qualification », apprécie Laurent Legname. D’autant plus que cela intervient après une deuxième mi-temps de très haut vol de son équipe, qui a su résister à l’impact et la démonstration collective de Gran Canaria en première période (34-47, 17e minute) avant de complètement renverser la vapeur au retour des vestiaires. « On ne jouait pas si mal mais il y avait trop d’erreurs défensives. Nous n’étions pas assez agressifs, pas assez durs. Sauf qu’on a su rester dans le match. En deuxième mi-temps, tous mes joueurs ont complètement changé d’attitude. »

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La rage de JaCorey Williams, précieux avec ses 12 points et 8 rebonds
(photo : Jacques Cormarèche)

De fait, presque impressionnants lors du premier acte (59% de réussite, 13 passes décisives) avec une circulation de balle impeccable et un Andrew Albicy en parfait chef d’orchestre (déjà 6 offrandes à la pause), les Espagnols ont été complètement étouffés après coup. Les 50 points de l’entracte se sont pratiquement transformés en moitié moins (seulement 26 unités en deuxième période). Longtemps très compliqué à gérer, l’immense Artem Pustovyi (2,18 m) a fini par être contenu et l’alchimie insulaire a déraillé (9 balles perdues dans le troisième quart-temps). Alors que Maxime Roos avait été le dynamiteur principal en terme d’intensité lors de l’entame de match, tous les Bressans ont haussé leur curseur d’énergie. Rasheed Sulaimon a rayonné (21 points à 8/17 et 6 passes décisives), Hugo Benitez (15 d’évaluation) a confirmé sa nouvelle dimension, Pierre Pelos (7 points après la pause) s’est révolté après un premier passage totalement neutre… De quoi faire tomber le leader insulaire de son piédestal et oublier le calvaire de novembre à Las Palmas (49-78)…

Le coup de pouce de Dylan Ennis

« La performance, la combativité et la dureté de la seconde mi-temps sont très intéressantes », souligne Laurent Legname. Une vraie intelligence collective globale, tant offensive que défensive, combinée à un petit coup de pouce du destin, ou de l’ancien monégasque Dylan Ennis, d’ordinaire si fiable sur la ligne de réparation et auteur d’un piteux 1/4 aux lancers-francs dans le money-time. Avant que C.J. Harris ne reprenne les affaires là où ils les aveient laissées… « C’est une vraie belle victoire », pouvait savourer son entraîneur. Pendant ce temps, son combo-guard peut déjà se commencer à préparer pour la dernière possession du derby de dimanche contre l’ASVEL…

À Bourg-en-Bresse,

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