Rudy Gobert : « Je trouve qu’on est restés solidaires »

Crédit photo : FIBA
Équipe de France - Actif pour son retour à la compétition contre l'Iran, Rudy Gobert estime que l'équipe de France est restée ensemble malgré la déception de l'élimination.
Mardi, il avait préféré ne pas jouer contre la Lettonie, après s’être tordu la cheville deux jours plus tôt face à la Lettonie. Ce jeudi, il était bien là, dans le cinq de l’équipe de France pour affronter l’Iran en match de classement. Rudy Gobert a repris la compétition malgré le manque d’enjeu et a montré une envie de bien faire, en terminant avec 9 points et 9 rebonds en moins de 21 minutes dans la victoire 82 à 55.
« J’essaie d’être moi tout simplement d’aider les autres, prendre du plaisir, car au final c’est ça qui est important. Il ne faut pas oublier la chance qu’on a de faire ce qu’on aime, qu’il y a des gens derrière nous. C’est une opportunité de jouer des matches de Coupe du monde malgré la déception. »
Une déception qui aurait pu laisser place à la frustration. Mais si son choix de ne pas jouer mardi a pu déplaire, les sourires étaient bien présents dans le camp tricolore ce jeudi à l’Indonesia Arena.
« Le groupe, malgré les déceptions, vit très bien, assure le pivot picard. La déception fait partie du sport. L’important est de savoir si tu restes ensemble ou est ce que tu te pointes du doigt et fais des choses pas constructives. Je trouve qu’on est restés solidaires. Ça montre que le groupe est soudé. La déception fait partie de la vie, l’important c’est de se demander comment on peut aider le groupe à être meilleur. Derrière, on communique sur les choses qu’on pense pouvoir améliorer et si on a cet état d’esprit, cette déception servira à quelque chose. »
Le fait de rester ensemble une semaine entière après l’élimination pourrait apporter un plus au groupe France, qui aura l’occasion d’échanger afin de préparer les Jeux olympiques 2024, à, Paris.
« Sans les grandes déceptions, on n’apprécie pas autant les succès. J’espère que l’an prochain on se souviendra à quel point on était déçus et que ça nous aidera encore plus à être l’équipe qu’on veut être. On n’a pas le choix, cet échec ne peut que nous aider. Je ne dis pas qu’on est fiers d’avoir perdu, mais les défaites font partie de la vie, il faut savoir les utiliser pour apprendre. »
Attendu comme un leader de l’équipe de France, le joueur des Minnesota Timberwolves explique qu’il tirera le bilan de sa compétition le temps venu.
« Après la compétition je vais me poser et voir ce que j’aurai pu faire mieux. Je ne suis pas parfait, personne ne l’est. Il y a plein de petites choses que j’aurais pu faire mieux, probablement. Mais j’ai le sentiment d’avoir donné le meilleur de moi sur chaque match. Derrière ce qui est technique, tu peux toujours l’améliorer. »
A Jakarta,
Qui a écrit ce papier ?
Gabriel Pantel-JouveBEBASKET
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