Sans club pro, Emmanuel Cœuret garde la main en Nationale 3

Emmanuel Cœuret, à gauche sur la photo, continue de coacher en NF3
Figure bien connue du basket français, Emmanuel Cœuret est sans banc au niveau professionnel cette saison. L’ancien entraîneur du Nantes-Rezé Basket et ex-assistant en Betclic ELITE a néanmoins choisi de rester connecté au terrain en prenant les rênes de la Saint-Rogatien (Nationale 3 féminine), à Nantes.
Un retour à Nantes par la voie amateur
Après avoir passé cinq ans aux côtés de staffs masculins (Paris Basketball, Orléans Loiret Basket et Élan Chalon), Emmanuel Cœuret est revenu à Nantes, où réside sa famille. Déjà sollicité l’an passé par Christophe Sallé, président de la Saint-Rogatien, il a cette fois accepté de diriger l’équipe féminine du club. « Je voulais voir la qualité du groupe, les joueuses et l’état d’esprit. Après ça, on s’est mis d’accord », explique-t-il à Presse Océan.
Garder le lien avec le métier
Le technicien de 55 ans voit dans ce choix une manière de rester actif et de conserver ses repères. « Le truc important pour moi, c’est de garder un contact avec une équipe. Ça me permet de ne pas perdre la main », confie-t-il. Plus qu’une question de niveau, c’est l’implication des joueuses qui l’a convaincu. « Ce n’est pas toujours plus simple de gérer un groupe amateur qu’un groupe professionnel », ajoute-t-il.
Pas d’objectifs figés pour la Saint-Ro
En Nationale 3, l’objectif affiché reste modeste : viser le haut de tableau et aviser en fonction des résultats. L’ancien coach du NRB n’y voit pas une étape définitive, mais une transition. « Il faudrait un projet très, très fort pour que je parte en cours de saison. Je suis plutôt parti pour rebondir l’année prochaine », précise-t-il.
Toujours identifié au basket féminin
Même après cinq saisons passées dans le basket masculin, Emmanuel Cœuret sait que son étiquette reste attachée au basket féminin. « Dès qu’on me parle, c’est de basket féminin », constate-t-il. Mais l’intéressé ne se ferme aucune porte : « Rester coach principal, ça m’intéresse. Masculin ou féminin, peu importe ».




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