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Séisme dans le basket alsacien : Souffelweyersheim et Gries-Oberhoffen veulent s’unir

L’Alsace est une région habituée aux séismes de faible magnitude. Mais celui-ci pourrait faire trembler toute la région du basket, au point d’éloigner les Vosges de la Forêt Noire. Le BC Souffelwersheim et le BC Gries-Oberhoffen, dont les deux équipes premières évoluent en Pro B, travaillent au sujet d’un rapprochement. Les deux clubs bas-rhinois, dont les salles sont distantes de 18 kilomètres (25 minutes de voiture), ne devraient aligner qu’une seule équipe dans la deuxième division française la saison prochaine.

L’information, encore loin d’être officielle, n’a pas été confirmée ni infirmée par le président du BCS, Eric Auvray. Contacté ce lundi, l’entrepreneur nous a indiqué qu’une communication pourrait être réalisée d’ici 10 à 15 jours, mais pas avant.

Une grosse CTC mixte sur Haguenau

Ce projet d’union vient sans doute des difficultés des deux entités, particulièrement du BC Souffelweyersheim, pour parvenir à monter un budget leur permettant de survivre en Pro B. Avec la crise sanitaire, les finances déjà exiguës du club de la banlieue strasbourgeoise pourraient les contraindre à envisager leur avenir différemment concernant la structure professionnelle. Reste à savoir comment serait articulée cette entente, alors que le BC Gries-Oberhoffen, doté d’une salle bien conçue ainsi que d’une annexe, d’un centre de formation agréé, semblait pouvoir subsister en totale indépendance. Car, malgré un le peu d’habitants sur son territoire historique (2 750 habitants à Gries, 3 450 à Oberhoffen), le BCGO se rapproche d’Haguenau (35 000 habitants) situé à 10 minutes de route. La CTC Alsace du Nord portée par le club d’Haguenau, le Basket Club Nord Alsace (BCNA), va rejoindre la CTC Basse-Zorn et de Weyersheim, permettant de s’appuyer sur 1 200 licencié.es. Utilisant une même identité (même nom, mêmes couleurs), la future CTC – qui va présenter un projet aussi bien social qu’économique – souhaite faire monter son équipe sénior féminine (coachée par une figure locale, David Weber), actuellement en NF2, en Ligue 2 féminine d’ici 5 ans. En revanche, le BCS (club basé sur la banlieue nord de la métropole de Strasbourg) n’est pas impliqué dans ce projet tourné vers l’Alsace du Nord.

Quant à la constitution de l’équipe professionnelle de cette union entre le BCS et le BCGO (via la CTC en question ci-dessus), qui ne devrait pas jouir d’une plus grosse masse salariale, elle devra commencer par le choix du coach. Le BCGO souhaitant modifier son staff technique – à l’exception de Julien Zoa, qu’ils souhaitent conserver -, Ludovic Pouillart ne sera pas de ce projet, ce qui laisse la place de libre à Stéphane Eberlin, l’emblématique entraîneur du BCS.

Un relégué de moins en Pro B, une place de plus en NM1 ?

Si le BCS et le BCGO ne forment plus qu’une équipe en Pro B en 2021-2022, cela laissera une place supplémentaire à ce niveau. Ainsi, le 17e de la saison 2020-2021 serait maintenu dans cette division, laissant le seul 18e descendre en Nationale 1 (NM1). Le premier de la poule A (Toulouse ou Tours ?) et de la poule B (Saint-Vallier) quittant la Nationale 1 pour accéder à la Pro B, il manquerait une équipe en NM1 en 2021-2022.

Mais la Fédération française de basketball (FFBB) a déjà anticipé ce scénario en transmettant des dossiers de wild-cards aux clubs de Nationale 2 masculine. Amara Sy et William Dumas, respectivement présidents et manager général des clubs de Cergy-Pontoise et du Hyères-Toulon Var Basket, nous ont confirmés être candidats. D’autres structures, tels que les Canonniers de Metz (avec Florent Piétrus et potentiellement d’autres gros CV), LyonSO (un partenariat avec l’ASVEL est dans les cartons, afin de faire jouer ses jeunes à un niveau plus élevé que le championnat Espoirs), Berck, l’AL Lons et même Calais sont également prêts à sauter le pas. Le barème fédéral pour cette wild-card (ces, dans l’éventualité ou d’autre.s club.s venai.ent à demander leur rétrogradation) prendra en compte quatre critères dont les résultats des trois dernières saisons, le fait de savoir s’il y a déjà un ou plusieurs clubs professionnels sur le territoire ainsi que le budget.

Bref si cette affaire fait déjà grand bruit dans le basket alsacien, ses répercussions devraient passer les barrières de la plaine d’Alsace.

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