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Sensation à Strasbourg : Le Portel glace le Rhénus !

Betclic ÉLITE - Sur une pente très ascendante ces derniers temps, la SIG Strasbourg est soudainement tombée de son nuage. Les Alsaciens se sont inclinés 75-76 à domicile, face à une équipe du Portel qui ne l'avait encore jamais emporté à l'extérieur.
Sensation à Strasbourg : Le Portel glace le Rhénus !

Kristers Zoriks a permis au Portel de l’emporter au bout de la prolongation au Rhénus

Crédit photo : Philippe Gigon / SIG Strasbourg

Imaginez… Vous êtes Strasbourg, vous restez sur quatre probantes victoires et vous voyez arriver une équipe du Portel en sous-effectif, 72 heures après une sortie européenne au cœur de la Hongrie… Vous vous dites forcément que cela ressemble à une formidable aubaine de poursuivre la série, non ? Alors, en plus, quand vous ajoutez à cela un incroyable 22-0 en première mi-temps (31-15, 15e minute), difficile de s’imaginer perdre. Et pourtant…

Pour Le Portel, « la force d’un groupe »

Il faut croire que les Strasbourg – Le Portel ont toujours quelque chose d’irrationnel. En octobre 2020, au cœur d’une époque où la jauge et les masques étaient en vogue dans les salles, l’ESSM l’avait emporté 94-83 au Rhénus après avoir navigué à -19 en seconde période (41-60). La saison dernière, c’était l’inverse : le même score, 60-41, pour les Stellistes cette fois, avant que les Alsaciens ne renversent la table (90-75, score final). Là, le retour nordiste aura été plus progressif, peut-être moins tonitruant mais certainement pas moins méritoire.

Au Rhénus, une victoire de référence pour Digue Diawara et l’ESSM ? (photo : Philippe Gigon / SIG Strasbourg)

« C’est la force d’un groupe », estime Gaetan Meyniel, le meneur du Portel. « Après le 0-22, on s’est dit les choses. Le souci était clairement en défense. » Or, c’est bien de ce côté-ci du terrain que l’ESSM a arraché sa première victoire à l’extérieur de la saison, en contenant le duo phare de Strasbourg : Edon Maxhuni, l’ancien pensionnaire du Chaudron, limité à 5/15 aux tirs et 6 balles perdues, et Brice Dessert, le MVP du mois d’octobre, méconnaissable (3 points à 1/4), dont la jeunesse se lit encore à travers l’inconstance.

L’énorme opportunité manquée par la SIG

Après, il faudra aussi reconnaître que la SIG (encore privée de Malik Fitts) a un peu trop tendu le bâton pour se faire battre, avec de nombreuses approximations défensives et un jeu d’attaque devenu erratique. « On a plutôt gelé la balle, on est allé dans les mêmes espaces », regrette Laurent Vila, qui a lui choisi de geler ses rotations, sans changement à partir de la 34e minute jusqu’à la dernière possession de la prolongation, où Jeff Roberson est entré pour se faire enrhumer par l’exceptionnel Kristers Zoriks (22 points à 7/14, 4 rebonds et 4 passes décisives). « C’est un choix de ma part », assume-t-il. « Ce que j’ai vu de la part des autres était moyen. Mais globalement, nous avons tous été moyens aujourd’hui. » Ce qui s’apparente à une incroyable opportunité manquée (ou gâchée, c’est selon) pour la troupe du Filip Kruslin (3 points à… 1/11) : celle de vraiment basculer du bon côté, alors que se profilent à l’horizon les trois premiers du championnat dans l’ordre, Paris, Lyon-Villeurbanne et Cholet.

18 points pour Dominic Artis, mais aussi quelques mauvais choix dans le money-time, à l’image de son équipe (photo : Philippe Gigon / SIG Strasbourg)

La prolongation à l’étouffée (3-4) a certainement suggéré un déficit physique côté alsacien, mais que dire alors des Portelois ? Eux jouaient pratiquement à sept (2 minutes pour C.J. Kelly, 3 pour Jess Esso Essis et Idrissa Ba), avec un match supplémentaire de FIBA Europe Cup dans les jambes. « Ce que l’on a fait, c’est héroïque », martèle Éric Girard, le seul coach de l’histoire à avoir mené la SIG vers le titre de champion de France (en 2005). « Venir gagner au Rhénus, face à l’armada strasbourgeoise, de cette manière-là, sans jamais rien lâcher, c’est un vrai joker. » Tout ce que Le Portel n’avait pas su s’offrir il y a deux semaines au Mans (74-77)… Mais il y a dans ce club, malgré les effectifs chamboulés d’une année à l’autre, une vraie science du maintien. Cette saison, l’ESSM a gagné les deux matchs qu’il fallait (réception des relégables Chalon et La Rochelle) et a décroché une première victoire bonus à l’extérieur. Pour se sauver, on ne ferait pas mieux sur le tableau noir.

À Strasbourg,

Commentaires


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mj67
La SiG a donné ce match. J'étais au Rhenus, je ne comprends toujours pas comment on a perdu ce match. Quelle adresse indigente...Cette défaite va coûter cher.
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cbforever
Ouh là là !!! Vila va commencer à se tirer les cheveux ! 8 matchs: 4 victoires/4 défaites, il ne reste plus que 7 matchs aller dont 4 face aux 4 premiers du championnat (dont 2 d'Euroligue). Au programme : Paris, Villeurbanne et Cholet pour les 3 prochains matchs, ça va être compliqué 😬😬😬
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lolo81
Sur la dernière possession, à -1, un tir à 3 pts à 6s du buzzer?🤔
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