Son passage à l’OLB en 2014/15 n’avait pas laissé un souvenir impérissable. En cinq mois sur place, Derrick Nix était arrivé en surpoids, avait déclaré dans la presse locale qu’il n’aimait pas la ville d’Orléans et s’était montré quelconque sur le parquet (9,7 points à 55%, 3,9 rebonds et 1,6 passe décisive en 16 rencontres de Pro A), au point d’être remplacé par Sean May. Au moment de justifier de la rupture de contrat, l’ex-président Christophe Dupont avait évoqué un « manque de maturité ».
Sept ans après, le natif de Detroit va avoir l’occasion de prouver qu’il a grandi. Désormais âgé de 30 ans, celui qui fut mal à l’aise au sein de la préfecture du Loiret va devoir s’adapter à la quiétude d’une petite ville bretonne de 20 000 âmes puisqu’il s’est engagé en faveur du club de Fougères, actuel septième de la Poule C de Nationale 2.
Intérieur talentueux offensivement et doté d’excellentes mains, Derrick Nix n’a plus évolué dans un contexte professionnel depuis la saison 2019/20. Aperçu l’année dernière dans la Maximum Basketball League, un championnat semi-professionnel, il évoluait avant la pandémie de coronavirus au Canada, défendant efficacement les couleurs de Windsor (11,7 points à 64%, 6,7 rebonds et 2,1 passes décisives en 21 rencontres).
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