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Souffelweyersheim promu surprise : « C’est beau ce que l’on fait », savoure Stéphane Éberlin

Ancien leader épatant du championnat au cœur de l’automne, à l’époque du passage canon de Mehdy Ngouama, Souffelweyersheim a éprouvé quelques difficultés à entretenir dynamique au cours des dernières semaines mais ses résultats restent très honorables. À tel point que le promu alsacien constitue d’ores et déjà la belle surprise de la saison de Pro B, toujours en course pour disputer les playoffs. Tombeur de Gries-Oberhoffen samedi soir lors du derby du Bas-Rhin (67-65), tout juste renforcé par un Joe Burton revanchard (14,5 points à 41% et 18,5 rebonds en 2 matchs) après son passage mitigé en Jeep ÉLITE, le BCS reste solidement accroché au Top 8, toujours doté d’un bilan positif de 12 succès en 22 rencontres.

Un ticket virtuel pour les playoffs, tout bonnement irrationnel par rapport aux finances exsangues du club, plus petit budget (973 000 €) et masse salariale (392 000 €) de Pro B. Avec une part belle accordée aux jeunes : Timothé Vergiat (21 ans) et Louis Marnette (18 ans) ont initié la révolte contre le BCGO et bénéficient tous deux d’un temps de jeu conséquent. Idem pour l’Orléanais Vincent Vent, qui joue près de 15 minutes par match à 22 ans. Pour le plus grand plaisir de l’entraîneur emblématique souffelois Stéphane Éberlin, ravi d’être compétitif à ce niveau pour sa quatrième saison à ce niveau (13e en 2014, 15e en 2015 et 16e en 2016).

« Oui, c’est sûr que notre place est une vraie surprise. La réalité économique est là : avec les salaires que l’on peut proposer, on est obligé de faire des coups. Sylvain Sautier était en N2 il y a deux ans, Louis Marnette est sur le terrain à 18 ans, Timothé Vergiat vient de NM1 à 21 ans, Mo Diagne n’a jamais joué en Pro B… On arrive à avoir des résultats : on a réussi à faire un gros coup en début de saison avec Mehdy Ngouama, Juwan Staten nous a apporté des choses, Joe Burton va faire de même. À côté, on a beaucoup de joueurs qui ont l’esprit club, qui sont prêts à bosser ensemble. Ce sont nos valeurs de toute façon, on est obligé. Quand on voit Gries, c’est 200 000 € brut de masse salariale de plus. Par exemple, on peut avoir un Joe Burton en milieu de saison car il veut se relancer mais en début de saison, c’est impossible de toucher un mec comme lui avec notre budget. On ne peut pas, on fait avec nos moyens et c’est beau ce que l’on fait cette année, c’est appréciable. »

À Souffelweyersheim,

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