De retour sur les parquets en novembre 2018 après une rupture du tendon d’Achille quelques mois plus tôt avec Dijon, Jacques Alingue a été de nouveau victime d’une rupture du tendon d’Achille. Cette fois pour l’autre jambe. Opéré dans la foulée, l’intérieur suit le long processus de rééducation / réathlétisation. Il fait le point sur le site Internet de son club, la SIG Strasbourg. Il assure garder le moral, en passant notamment du temps en famille.
« Actuellement je vais très bien. Physiquement je suis en très bonne forme parce que j’ai bien travaillé. Je me sens bien mentalement aussi. Je commence à deviner le bout du tunnel donc ça m’aide à me sentir bien. Je travaille mais en même temps je peux profiter de ma famille donc franchement, oui, je me sens très très bien. »
S’il a passé trois semaines récemment au CERS Capbreton pour continuer sa rééducation, il reste au contact de l’équipe et avoue sa frustration lorsqu’il est sur le banc de la SIG.
« C’est clair que je suis frustré. Quand je suis sur le banc j’ai des picotements dans les jambes : elles ont envie d’aller sur le terrain (rires) ! Mais je sais que je n’ai pas le choix. Je prends mon mal en patience. En revanche j’ai hyper mal vécu la Leaders Cup. J’avais vraiment envie de jouer. L’équipe tournait bien et je voulais faire partie de cette bonne dynamique. Ça m’a frustré mais j’étais content qu’on ait gagné. Mais je n’ai pas le choix, je prends mon mal en patience. J’essaye d’encourager les coéquipiers en attendant. »
S’il recommence à courir en extérieur, il ne fixe aucune date de retour à l’entraînement (sans doute la saison prochaine). Il profite également de cette période de convalescence pour avancer ses études supérieures. Prochainement, il va ainsi effectuer un stage chez Adidas. Du temps bien investi.
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