Tony Parker ambitieux pour le « LDLC ASVEL Féminin » : Objectif EuroLeague !

A Lyon,
Ce mercredi après-midi, le président et actionnaire majoritaire du LDLC ASVEL Féminin Tony Parker a été le premier a prendre la parole pour annoncer les nouvelles perspectives d’avenir du club avec un nouveau nom (« LDLC ASVEL Féminin » au lieu de Lyon ASVEL Féminin), un nouveau logo mais surtout des moyens supplémentaires pour s’imposer à moyen terme sur la scène européenne.
« Je suis très heureux de vous annoncer ce partenariat avec LDLC. C’est une superbe opportunité qui nous est offerte grâce à Laurent qui est venu me voir pour me proposer de faire également le côté féminin. J’ai toujours dit que notre projet était un projet mixte alors le fait d’avoir la chance le même nom c’est génial. C’est un gros changement parce que l’on devait garder l’ASVEL qui représente tout le projet et la famille et ensuite on enlève le Lyon sur le logo mais on le garde sur le logo. Il n’y aura pas LDLC sur le maillot, on aura un nouveau sponsor (IDEC Sport) qui vient avec nous sur 3 ans. C’est un gros engagement pour nous par rapport au basket féminin. »
Le président du groupe fondateur LDLC, Laurent de la Clergerie, a tenu des propos dans la lignée de ce que racontait l’ancien meneur des San Antonio Spurs (NBA). Il s’est montré très enclin à développer le basket féminin au travers d’un seul et même groupe.
« L’idée était d’uniformiser le naming pour avoir une communication globale et que le basket à Lyon résonne sur une marque. Pour moi c’est juste cohérent par rapport au projet que le club a et ça avait un deuxième sens car nous souhaitons vraiment mettre en avant que la parité est importante même si on ne l’a pas encore totalement au sein de l’entreprise LDLC (60% d’hommes, 40% de femmes). «
La présidente déléguée du club, Marie-Sophie Obama, a quant à elle évoqué une « continuité naturelle » inspirée par la ville de Lyon il y a quelques mois lors de la remise des récompenses des Lions du Sport 2018.
« Cela me fait sourire quand je pense que la ville de Lyon avait dit « LDLC ASVEL Féminin » au moment d’appeler Marième Badiane pour la remise des récompenses et aujourd’hui nous en sommes là. Nous étions attachées à faire dans la suite logique des choses avec LDLC. On essaie de retranscrire la nature et le tempérament de Tony à travers ce projet et cette aventure humaine doit nous permettre de développer des moyens afin de voir loin et d’être ambitieux à l’échelle européenne. »
L’adjointe au Maire de la Ville de Lyon déléguée à l’Égalité femmes-hommes, Thérèse Rabatel a quant à elle souligné la fierté de voir Lyon rayonner tant à travers ses clubs masculins que féminins.
« Nous sommes très fiers d’avoir cette équipe championne de France et plus largemement d’avoir fait de Lyon une capitale sportive. Ce partenariat est dans la continuité du travail que nous réalisons avec le club depuis de nombreuses années et on apprécie d’autant plus que les notions de mixité, d’égalité et de parité soient respectées. »
Objectif Final Four en EuroLeague
Sur le plan purement sportif, Tony Parker, le coach Valéry Demory ainsi que la capitaine des Lionnes Paoline Salagnac ont fini par exposer leurs objectifs à l’aube de cette saison 2019/20.
« On peut tout d’abord féliciter une dernière fois Valéry, le staff et les joueuses pour le titre de la saison dernière acquis dans une ambiance incroyable, a commenté TP. L’objectif est de garder le titre et d’atteindre le Final Four de l’EuroLeague. Pour y parvenir nous avons choisi de faire dans la continuité tout en se renforçant avec deux joueuses de qualité. »
« Rien n’est simple car il faut oublier ce titre, avance de son côté Valéry Demory. Dès samedi (à l’Open LFB, NDLR), on va repartir sur une nouvelle histoire. L’arrivée de Tony dans le club a été un véritable coup de pouce qui donne envie de réussir. Ce « naming » est une première en France dans le basket féminin et ce n’est que le début. Nous avons avons un temps d’avance en dehors du terrain, maintenant je vais essayer de faire de même sur le parquet. Financièrement on a pas les moyens de s’acheter les meilleurs américaines mais avec un bon groupe et un bon fond de jeu, on peut bousculer la hiérarchie. »
« On est impatientes et fières de découvrir l’EuroLeague sous les couleurs du LDLC ASVEL Féminin, conclue enfin Paoline Salagnac. Il va falloir jouer notre carte à fond, travailler dur pour vivre encore une fois une belle saison. On a la chance d’avoir un groupe qui se connaît bien et l’intégration des nouvelles est très facile étant donné que certaines ont déjà joué ensemble. Donc hâte de rentrer dans le vif du sujet et on espère que tout sera beau. »
Qui a écrit ce papier ?
Gabriel Pantel-JouveBEBASKET
Dites byebye à la publicité et encouragez le travail effectué sur la couverture quotidienne du basket Français !