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Une joie mesurée après la victoire des Bleus sur Team USA

Quand le buzzer a sonné au Dongguan Basketball Center et que le ciel est tombé sur la tête des Américains, les Français n’ont pas explosé de joie. Après l’une des plus grandes victoires de l’histoire du basket français, il n’y a pas eu de cris, de larmes ou de scènes de liesse. Les joueurs se sont rassemblés au milieu de terrain autour de Nicolas Batum puis ils sont passés devant les journalistes dans une zone mixte où l’engouement était bien plus important qu’après les victoires sur la Jordanie ou la République dominicaine. Les Bleus ont alors livré leurs impressions sur cette incroyable victoire. « Une énorme fierté » pour Louis Labeyrie qui « ne s’attendait pas à entrer en jeu si vite ». Tout sourire, Amath M’Baye a avoué être « trop content ». Et les seuls cris qui ont résonné dans ce couloir qui mène aux vestiaires ont eu lieu quand l’ailier-fort a été rejoint par un Mathias Lessort toujours aussi expressif. Il faut dire que tous sont déjà concentrés sur la prochaine échéance : la demi-finale face à l’Argentine. Pour Evan Fournier qui était de l’aventure espagnole en 2014, il ne veut pas revivre une défaite après un exploit.

« On peut être fier de cette équipe. Mais attention. On a fait la connerie il y a cinq ans de se relâcher après un gros quart et on a laissé nos rêves s’évaporer. On veut pas faire la même chose. La Serbie je m’en souviens, je me sentais décomposé. Je ne veux plus jamais revivre ça. On se sert de cette expérience, il faut qu’on se concentre. On a gagné le quart, mais si on perd les deux prochains matchs on rentrera comme des c*ns avec rien. »

Cette réaction d’un des leaders de l’équipe permet de mieux comprendre le comportement des Bleus. Car comme sur le terrain, ils étaient tous sur la même longueur d’onde. L’Argentine était quasiment plus évoquée que les Etats-Unis. Notamment par Nando De Colo.

« On prend les matchs les uns après les autres. C’est une grosse victoire, on s’en rend compte mais ce n’est pas une finale, il n’y a pas de médaille. Le parcours était difficile jusque-là et ça va continuer, on va se concentrer là-dessus. »

Un collectif français qui n’a peur de rien

L’arrière français a tout de même évoqué l’état d’esprit du groupe. La clé du match pour lui dans une fin de rencontre qui aurait pu leur échapper.

« On s’est reposé sur notre esprit d’équipe. On sait que quelque soit le match, ça dure 40 minutes. Quoi qu’il arrive on aura des bons moments et parfois des moments plus compliqués. On savait que cette équipe américaine allait jouer avec de l’agressivité. On a bien contrôlé le rebond, on a eu cette période où ils ont pris des rebonds offensifs sur nos têtes mais derrière, on est resté concentré, c’est ce qui a fait notre force. »

Mais le joueur qui est le plus focalisé sur la suite de l’aventure est Rudy Gobert. Après Gregg Popovich et Donovan Mitchell, le pivot français s’est confié en conférence de presse aux côtés de Vincent Collet. Et il n’avait qu’un seul mot à la bouche. La motivation.

« Je suis motivé car l’objectif, c’est de prendre l’or et ça reste le même. On appréciera quand la compétition sera finie et dans 20 ans on en parlera encore de cette victoire mais d’abord, il y a l’Argentine. »

Il a aussi rappelé que la France doit désormais confirmer, contrairement à 2014.

« C’est un pas. A l’image de l’équipe de France on sait qu’on peut faire des choses comme ça et perdre derrière. On ne veut pas perdre notre concentration et on ne va pas le faire. On va apprécier cette victoire et se préparer à la guerre contre l’Argentine. »

Une place en finale que le natif de Saint-Quentin va aller chercher en famille. Car pour lui, la force du collectif français écarte toute peur. Que ce soit contre les Etats-Unis ou à l’approche des prochains défis.

« C’est un groupe talentueux mais surtout un groupe de frères. On est soudé, on a du cœur et on n’a pas peur. Alors tout est possible. »

Vraiment tout est possible avec ces douze joueurs. Même battre les Etats-Unis.

A Dongguan,

 

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