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Vincent Collet dévoile les clés du succès sur les Etats-Unis

 

Marquer ses hommes avec ce qui n’a pas marché face à l’Australie

« Le match de l’Australie, on a pas tout de suite compris qu’on avait pas fait le match qu’on espérait car c’était un match magnifique mais un match d’attaque qui ne nous convenait pas. On a beaucoup mieux défendu ce soir. Mardi, à la vidéo, on a d’abord montré le premier quart-temps. Je leur ai demandé « Est-ce que ça correspond à nos standards ? Vous ne pensez pas qu’on peut faire mieux ? Si on ne peut pas, j’ai rien à dire, mais à mon sens on peut faire beaucoup mieux. » Ca les a marqués. Cette équipe a du mental. Tout de suite après l’Australie, elle savait qu’il y avait un chemin mais après il fallait pouvoir l’emprunter. Il n’était pas si large que ça. On savait qu’il fallait vraiment être bon mais on savait que c’était possible.

L’absence de Tatum et le travail défensif des meneurs

On a eu la chance que Tatum ne joue pas. On le craignait car ça aurait été une arme supplémentaire pour eux. Dans le jeu, on a clairement fait un travail énorme sur Kemba Walker, il y a eu une grosse activité de nos meneurs et de nos grands. Seul Donovan Mitchell a toujours trouvé l’ouverture et encore, on a réussi à le stopper en fin de match : au meilleur moment. Je pense que les très nombreux changements défensifs qu’on a fait, peu d’équipes peuvent les faire contre Team USA. Dans notre effectif, on a la chance jusqu’au poste 5 d’avoir quelqu’un pour les tenir. On les a poussés à un basket individuel presque tout le match.

Le small ball américain

Ils ont joué petit et cela nous a perturbé. Mais Rudy a apporté des deux cotés, et a réussi à fermer l’accès au panier sur les pénétrations de Kemba Walker et Donovan Mitchell. Il a aussi scoré. Au final, ça s’est retourné en notre faveur mais sur plusieurs séquences ils ont trouvé l’ouverture avec leur small ball.

La bataille du rebond

Le contrôle du rebond a été essentiel. Depuis deux jours je dis aux joueurs sans arrêt que si on est dominé par cette équipe qui écrasait tous ses adversaires jusque-là, on n’avait aucune chance. En étant capable de faire jeu égal dans ce domaine, on avait de bonnes chances de gagner le match. J’ai commencé la réunion en montrant une étude statistiques qui démontrait que chaque possession jouée, on marquait plus d’un point et eux 0,8. Mais ils shootent beaucoup plus car Team USA est l’équipe qui intercepte le plus de ballon et prend 13 rebonds offensifs par match. Nous on en a cinq en moyenne. 13-5, ça fait huit possessions en plus. Un chiffre qui peut augmenter avec les interceptions. En étant bons dans ces deux secteurs on pouvait jouer les yeux dans les yeux avec eux.

Le passage à vide en fin de match

Le seul moment où on a eu dix points d’avance on se sentait rassuré et on a été un peu moins concentré. On leur a laissé des deuxièmes chances. A ce moment-là, Team USA a pris le contrôle du match. Mais heureusement, on a réussi à vite se ressaisir. On a repris nos esprits pour reprendre le contrôle des secteurs qu’on voulait contrôler. En fin de match on a vu qu’on avait l’expérience et pas eux. On a beaucoup de joueurs qui ont déjà vécu ce type de quarts de finale de grande compétition et pas eux. La preuve, on termine par un 16-3. » 

A Dongguan,

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