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Vincent Collet : « Il faudrait que je sois fou pour ne pas être inquiet »

41 points. C’est l’écart final (98-57) qu’il y a eu samedi soir entre l’Elan Béarnais (2e de Jeep ELITE) et Strasbourg (4e avant la rencontre). Strasbourg a ainsi connu sa pire défaite sous l’ère Vincent Collet, son entraîneur depuis 2011 à l’exception du début de saison 2016/17. Les Alsaciens ont vécu un match catastrophique sur tous les points. A l’heure de faire ses commentaires devant la presse*, le technicien n’a pas caché son inquiétude.

« Il y a eu la domination d’une équipe par une autre qui était inexistante. Voilà pourquoi il y a 40 points d’écart. Pau a fait un très grand match. Que ce soit dans l’intensité défensive, où ils ont été intenses et généreux pendant 40 minutes, mais aussi dans la réussite. On a fait une entame plutôt courageuse mais durant laquelle on était déjà très maladroit, 3/14 à la fin du premier quart, on ratait même les lancers-francs… Et après tout est parti à vau-l’eau au fur et à mesure du match. On a baissé la tête. Il y avait une énorme différence de vitesse entre leur grande agressivité et notre lenteur à nous pour tout faire. On a été mauvais. On sentait que certain étaient inhibés par l’enchainement des difficultés et d’autres ne sont pas au niveau escompté très clairement. Il faudrait que je sois fou pour ne pas être inquiet. Je n’ai pas attendu ce soir pour l’être, mais là c’est un degré supplémentaire. »

Ali Traoré : « Ce n’est pas la faute du staff »

Même son de cloche pour le vétéran Ali Traoré, qui a pris la défense du staff.

« Je suis un peu sonné. Il y avait une vraie différence de vitesse dans le jeu, dans l’exécution, en défense et en attaque. J’avais l’impression qu’ils étaient deux fois plus rapides que nous. Ils étaient prêts à faire un gros match et ils l’ont fait, pas nous ! C’est une défaite qui fait très très mal parce qu’elle est un peu honteuse : +40 ! Et en plus face à un concurrent direct, et quand je dis concurrent il faut mettre des guillemets, car ils étaient vraiment au-dessus de nous. Je ne sais pas quelles en seront les conséquences mais c’est clair que… Ça fait mal ! Ce n’est pas la faute du coach, ce sont les joueurs qui jouent. Le staff prépare les matches et les prépare bien. A nous de faire le travail après. »

Plus tard dans la soirée, la SIG Strasbourg a fait savoir via la presse qu’une altercation avait opposé trois de ses joueurs cette semaine à l’entraînement. Une semaine noire pour la SIG, également battu 74-60 dans un match décisif en Ligue des Champions mardi à Patras. Le président Martial Bellon a indiqué que l’urgence était de trouver un renfort au poste de meneur.

Quoi qu’il en soit, une vive réaction est obligatoire ce mardi contre la Virtus Bologne en Ligue des Champions.

*propos retranscris sur sigstrasbourg.fr

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