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Vincent Poirier et le Real Madrid se méfient du Panathinaïkós, « une équipe redoutable »

Real Madrid - Vincent Poirier et le Real Madrid vont tenter de conserver leur titre en EuroLeague, en s'imposant face au Panathinaïkós Athènes ce dimanche 26 mai en finale. Le pivot se méfie de l'équipe grecque, qui arrive pleine d'enthousiasme à Berlin.
Vincent Poirier et le Real Madrid se méfient du Panathinaïkós, « une équipe redoutable »

Vincent Poirier a réalisé une belle entame lors du Final Four avec le Real Madrid. Sera-t-il aussi impactant lors de la finale contre le Panathinaikos ?

Crédit photo : EuroLeague

Vincent Poirier (2,13 m, 30 ans) est de retour en finale de l’EuroLeague. Pas qualifié en EuroLeague, en 2021 car signé début avril par le Real Madrid, finaliste en 2022 face à l’Anadolu Efes Istanbul à Belgrade, il n’avait pas pris part à la victoire de la maison blanche en mai 2023 contre l’Olympiakos, la faute à une blessure au mollet.

C’est depuis le banc qu’il a donc remporté sa seule EuroLeague. Même s’il avait contribué à ce succès tout au long de la saison, qu’il avait vécu intensément le match, une victoire en contribuant sur le terrain aura une autre saveur ce dimanche 26 mai.

« Quand j’ai signé au Real, c’était pour gagner des titres et arriver dans cette situation-là où ça se joue sur ce match-là. Aujourd’hui, j’en suis à 3/3 au niveau des finales. Un titre sur deux pour l’instant », a-t-il rappelé avant l’entraînement collectif de ce samedi 25 mai, à la Uber Arena. Le Francilien est très bien entré dans son Final Four. Laissé sur le banc tout au long du premier quart-temps largement maîtrisé par son équipe (28-10), il est venu en relai avec succès dans la foulée. Après deux balles perdues initialement, il a dominé (12 d’évaluation en 8 minutes) pour faire monter l’avance jusqu’à +25 (54-29).

« La confiance vient rapidement. J’étais avec Chacho (Sergio Rodriguez) sur le terrain. C’est quelqu’un qui me trouve facilement, (comme) sur le premier alley-oop. Quand on contrôle le rebond et qu’on court derrière, c’est assez difficile de nous arrêter. Je me sentais bien. J’étais bien en jambes. Ça a permis de faire des bonnes actions. Je pense que c’était un peu la mentalité de toute l’équipe, de vouloir agresser, de vouloir tenter des choses. Et à la fin, ça a réussi. »

Vincent Poirier Real Madrid Final Four 1
Vincent Poirier répond aux médias à la veille de la finale Real Madrid – Panathinaikos.

Après avoir sorti l’Olympiakos, le Real Madrid se retrouve confronter à leurs rivaux grecs, ceux du Panathinaïkos. Après des années de disette, le richissime héritier du groupe pharmaceutique grec Vianex, Dimitris Giannakopoulos, a décidé de mettre la main à la poche pour bâtir une équipe capable de rejouer les premiers rôles. En une saison, le Club athlétique panathénien est parvenu à atteindre la finale, 14 ans après celle de Barcelone – gagnée. Une réussite qui doit beaucoup à Ergin Ataman selon Vincent Poirier. Le coach turc, vainqueur de l’EuroLeague en 2021 et 2022 avec l’Anadolu Efes Istanbul, avait été la première recrue de Dimitris Giannakopoulos en 2023.

« Je pense que le coach y est pour beaucoup. Il a un certain charisme, une certaine façon d’être et de dire des choses. Je pense que ça donne confiance à une équipe quand le coach fait des déclarations comme ça. Ils jouent avec très peu de joueurs. Ils ont une rotation assez courte et c’est vrai que c’est plus facile d’intégrer plus de joueurs dans une rotation assez courte. »

A son tour, Ergin Ataman a poussé pour faire venir Mathias Lessort en début d’intersaison. Élu dans le cinq de la saison d’EuroLeague pour la deuxième année consécutive, le Martiniquais va affronter son compatriote en duel ce dimanche.

« C’est quelqu’un qui aime jouer dans des ambiances comme Athènes, ou il a joué au Partisan, etc. Dans des équipes où il peut apporter son énergie. Et encore une fois, cette année, il prouve bien qu’Ergin Ataman a eu raison de le ramener. […] Il est un membre de l’équipe des plus importants. Nous devons s’assurer que son impact soit moindre que précédemment. Ce sera une des clés du match, bloquer les intérieurs, comme face à l’Olympiakos.

Pour Vincent Poirier, il n’est évidemment pas question de jouer les tendres avec son compatriote. « Je jouerai de la même façon que j’ai joué contre Mous (Fall) hier (vendredi). Pour moi, quand on est sur le terrain, c’est l’ennemi. » Cet ennemi, il avait fait mal au Real Madrid et à Vincent Poirier lors du match retour de la saison régulière, gagné par le Panathinaikos Athènes 97 à 86 en Espagne. Cependant, l’ancien pivot du Paris-Levallois rappelle que son équipe l’avait emporté fin décembre à Athènes. Des résultats passés qui n’ont pas d’impact pour le match de ce samedi.

« Ça reste une équipe redoutable dont il faut se méfier. Les deux équipes vont être physiques et nous attendons un bon match. Nous devons nous concentrer comme nous l’avons fait pendant la demi-finale. Nous devons jouer notre match et nous concentrer sur nos points forts. Contrôler la raquette est une des clés. »

Sûr de ses forces, dominant à tous les postes, expérimenté à la fois individuellement et collectivement, le Real Madrid part largement favori dans cette finale. « On sait de quoi on est capable, on sait ce que chaque joueur peut faire. A nous de retirer le maximum d’avantages« , annonce Vincent Poirier, qui compte apporter son intensité, sa capacité à finir vite et fort au cercle et un bon relai à Eddy Tavares au poste 5.

Commentaires


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macroy- Modifié
Ataman est l'Anti-Collet parfait, pour moi. Vincent a des connaissances basket certainement supérieures, récite mieux son texte, mais le turc est beaucoup plus charismatique et leader avec ses joueurs. C'est lui le patron. C'est toute la différence a très haut niveau quand il faut aussi gérer les égos des grands joueurs, comme savait le faire parfaitement Jackson a Chicago avec des phénomènes comme Jordan et Rodman. Collet en est incapable et préfère se débarrasser des "tetes brulées" comme on l'a vu encore dernièrement.
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