Zvezdan Mitrovic face à « son idole » Zeljko Obradovic

Ce vendredi, l’ASVEL (5 victoires et 4 défaites) accueille le Fenerbahçe Istanbul (2 victoires et 7 défaites) à l’Astroballe pour la 10e journée de l’EuroLeague. Mal en point et privé de deux joueurs (Nando De Colo et Léo Westermann), l’équipe stambouliote est en difficulté, encore plus après deux défaites chez le CSKA Moscou (88-70) vendredi dernier et le FC Barcelone (89-63) mardi. A tel point que l’ASVEL est presque favorite de cette rencontre… « Je suis très fier aujourd’hui de pouvoir évoquer en conférence de presse la possibilité de battre Fenerbahçe », a avoué à l’AFP l’entraîneur Zvezdan Mitrovic. Mardi encore, lors de la première défaite de la saison de l’ASVEL à domicile contre l’Anadolu Efes Istanbul (84-60), il a vu du positif. « C’est une fierté aussi d’avoir vu l’Efes terminer mardi avec son cinq majeur pour nous respecter jusqu’au bout. » Malgré tout, le technicien monténégrin redoute la réaction du Fenerbahçe.

« J’ai vu le match contre Barcelone à la TV et j’ai pu constater que l’équipe turque n’était pas forcément concentrée sur Barcelone. Logiquement, on peut craindre que nous serons clairement une cible dans le programme de Fenerbahçe ! »

Pour la première fois de sa carrière, Zvedan Mitrovic va coacher face à Zeljko Obradovic. Unaniment considéré comme le meilleur entraîneur de l’histoire de l’EuroLeague, le technicien serbe lutte actuellement pour relancer son équipe. Ses coups de gueule contre son équipe, en conférence de presse ou lors des temps-morts, n’ont pour l’instant pas inversé la dynamique stambouliote. Sans pour autant qu’il ne soit menacé. Car son aura, son palmarès mais aussi sa personnalité plaident en sa faveur. Comme peut l’attester Zvezdan Mitrovic, qui l’a déjà côtoyé dans son parcours.

« C’est le meilleur coach en Europe et peut-être même dans le monde. Nous avons une bonne relation. J’espère lui faire découvrir un peu plus Lyon après le match. J’ai un profond respect pour la manière avec laquelle il vit mal ces moments-là et comment il vit ses émotions. Avec tout ce qu’il a gagné et depuis le temps qu’il entraîne, il pourrait vouloir passer à autre chose. Il est toujours à fond. Je ne parle que de son attitude car sur le basket, il n’y a pas de débat. A côté de cela, c’est un grand homme, un vrai gentleman que j’ai pu rencontrer. Avant d’entraîner Monaco, j’avais eu la chance de passer une semaine à Fenerbahçe. Il m’avait accueilli à bras ouverts. Nous avions pu parler de tout avec lui. C’est quelqu’un de très bien. Je n’ai jamais coaché face à lui. C’est l’une de mes idoles, clairement ».

Entre-deux à 20h45 ce vendredi soir entre l’ASVEL et le Fenerbahçe Istanbul.

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Qui a écrit ce papier ?

Gabriel Pantel-Jouve

BEBASKET

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