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20 ans après, les Bleus retrouvent les Jeux Paralympiques : le grand rendez-vous à 18h15 face au Canada !

Absente des Jeux Paralympiques depuis Athènes 2004, l'équipe de France de basket-fauteuil va signer son grand retour ! Qualifiés de dernière minute, les Bleus entrent en lice ce vendredi à 18h15 contre le Canada.
20 ans après, les Bleus retrouvent les Jeux Paralympiques : le grand rendez-vous à 18h15 face au Canada !

Quatre mois après la victoire de l’équipe de France au TQP (61-55), les Bleus et le Canada se retrouvent sur la grande scène

Crédit photo : Miko Missana

C’est long 20 ans. On a le temps de voir passer une carrière, comme le capitaine des Bleus, Audrey Cayol, présent lors du fiasco à Athènes (dernier de la poule, avec une victoire en cinq matchs), qui se voit presque offrir une chance de rédemption inespérée à Paris.

Ce vendredi, à 18h15, l’équipe de France de basket-fauteuil, médaillée d’or en 1984, entre dans ses Jeux Paralympiques, à Bercy, face au Canada, un adversaire qu’elle a eu le privilège de choisir. En tant que pays-hôte, les tricolores n’avaient pas la chance d’être qualifiés d’office mais ont pu déterminer leur poule et leur premier adversaire. Va donc pour le Canada, battu lors du tournoi de qualification à Antibes en avril dernier. Avant les grands débuts, découvrez les impressions des principaux protagonistes.

« On peut battre n’importe qui ! »

Stéphane Binot (directeur sportif du basket fauteuil français) : « Ça faisait 20 ans que les Bleus n’avaient plus participé aux Jeux Paralympiques. Nous sommes très heureux de pouvoir le faire à Paris. On a été chercher la qualification, elle ne nous est pas tombée dessus, puisque le nombre d’équipes a été réduit de 12 à 8. Il n’y avait plus de qualification d’office pour le pays-hôte : on a dû passer par un TQP à Antibes. Nous avons remporté nos quatre matchs. Nous avons eu une préparation intense, dont nous sommes très satisfaits. Il y a eu des moyens supplémentaires accordés par la fédération française du handisport et l’agence nationale du sport donc on peut les remercier. Ils nous ont permis d’optimiser cette préparation.

L’équipe de France est composée de 12 joueurs : il y a eu une mixité entre des joueurs d’expérience, plus âgés que certains, et d’autres relativement jeunes, qui ont quand même un certain vécu sur le plan international. On a un socle régulier de 16 joueurs, qui n’a pas forcément bougé depuis le championnat d’Europe 2021 à Madrid. Nos ambitions sont grandes, on veut aller le plus loin possible. On fait partie des huit meilleures nations mondiales, on a fait un gros travail de préparation, on a alterné bon nombre de stages et de tournois à l’international qui nous ont permis de nous affûter. On a forcément envie d’aller le plus loin possible, en plus avec le soutien du public chez nous. »

Le choix de la poule ? À partir du moment où deux grosses nations étaient présentes dans la même poule, on a choisi de les rejoindre pour essayer de se faciliter, entre guillemets, le quart de finale. On a également eu le choix du premier adversaire : on a pris le Canada car on a un avantage sur eux, celui de les avoir battus au mois d’avril lors du TQP (61-55). On espère forcément refaire la même chose afin de rentrer pleinement et positivement dans la compétition. »

Le programme de l’équipe de France de basket-fauteuil : 

  • Vendredi 30 août (18h15) : vs Canada
  • Samedi 31 août (21h30) : vs Allemagne
  • Lundi 2 septembre (19h15) : vs Grande-Bretagne

Franck Bornerand (sélectionneur) : « On a des joueurs de grands talent, capables de rivaliser avec toutes les nations. Il fallait simplement mettre un cadre pour optimiser cette équipe. Mon rôle est de tirer le meilleur de ces joueurs-là, au service du collectif. Si on arrive à jouer collectivement, avec nos forces individuelles, on pourra faire quelque chose de beau. […] Les huit meilleures équipes mondiales sont représentées. Toutes sont très fortes mais il faut se concentrer sur notre propre équipe. Le plus gros danger, c’est nous. , Si on arrive à jouer collectif, si on arrive à faire en sorte que les joueurs soient bien et donnent le meilleur d’eux-mêmes, on peut battre n’importe qui. […] L’entrée dans le village s’est bien passée, il faut en profiter mais les joueurs n’ont pas oublié l’objectif principal. La pression va monter de plus en plus, jusqu’à la date fatidique du 30 juillet face au Canada. Une salle pleine, bleue – blanc – rouge, galvanisera notre équipe. »

Audrey Cayol (capitaine) : « Je ne vais pas dire que je suis stressé mais j’ai une petite appréhension. Je garde un souvenir assez vague d’Athènes, où ça ne s’était pas bien passé. Avec le fait d’avoir les Jeux à la maison, je n’ai pas envie de réitérer cette performance d’Athènes. Ça me met une pression supplémentaire, mais avec l’expérience, je saurais la gérer. La préparation s’est plutôt bien passée, on a senti qu’il y avait une petite tension, une petite pression sur l’échéance qui arrive. Entre le moment du TQP et le tournoi de Madrid, il s’est passé un laps de temps où on ne s’était pas vraiment vu. Nous avons été livrés à nous-mêmes, on a eu une préparation individuelle, chacun travaillait de son côté. Le retour à Madrid nous a permis de voir qu’il y avait encore du boulot car ce n’était pas encore ça dans le jeu. On n’avait plus le niveau du TQP, on sentait un manque d’entraînement. Quasiment deux mois sans se voir, ça a été un peu long. […] On sait que ces Jeux vont être extroardinaires. Tous nos matchs sont sold-out, il va y avoir du médaille. Ce que je veux ? Une médaille, c’est tout. »

Le capitaine Audrey Cayol et les Bleus retrouvent le Canada en ouverture des JP (photo : Miko Missana)

Commentaires


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drefui
Bon courage les gars et allez les bleus!
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