[Analyse] T.J. Shorts au Panathinaikos : coupable ou victime ?
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T.J. Shorts lors de l’avant-match Paris – Panathinaïkos mardi soir
T.J. Shorts (1,75 m, 28 ans) vit un début de saison particulier au Panathinaikos. Le meneur, auteur d’un bon match lors de la victoire à Paris mardi, est au cœur des discussions, notamment après les critiques d’Ataman. Pourtant, ses statistiques restent proches de celles de sa dernière saison d’EuroLeague. Alors, où se situe réellement le problème ? Et pourquoi son temps de jeu reste-t-il limité malgré un impact global positif ? Process Corporation livre son analyse.
Le contraste entre statistiques et perception
Des chiffres qui tiennent la route
En observant les données brutes, T.J. Shorts n’est pas si loin de son niveau 2024-2025. Son temps de jeu ayant été divisé par deux, ses productions statistiques suivent mécaniquement la même tendance. Hormis une adresse extérieure un peu plus basse, rien ne traduit un effondrement de niveau. Son plus/minus, souvent révélateur de l’impact réel d’un joueur dans un collectif, le place même parmi les meilleurs du Panathinaikos. Une indication claire qu’il contribue positivement et qu’il pourrait prétendre à davantage de minutes.
Un contexte radicalement différent de Paris
La vraie différence vient du contexte. À Paris, tout était pensé pour optimiser T.J. Shorts : transitions, ghost screens, systèmes courts, recherche systématique du mismatch, et des Gortat screens pour ouvrir les lignes de pénétration.
À Athènes, tout change. Le rythme est plus posé, les intérieurs réclament davantage le ballon, et le collectif ne s’articule pas encore autour de lui. Ce manque d’espaces limite sa capacité à attaquer le cercle, élément central de son jeu.
Une adaptation à double sens
Un rôle parfois inadapté
Il arrive que T.J. Shorts soit utilisé comme simple role player, placé dans le coin pour écarter les défenses. Problème : son manque d’adresse longue distance réduit l’intérêt de ce rôle et peut même gêner les couloirs d’attaque de ses coéquipiers.
Pourtant, lorsque le contexte lui sourit – comme face à l’Olympiakos, où Kendrick Nunn était absent – il montre de nouveau son efficacité habituelle.
Un ajustement collectif encore en construction
Le Panathinaikos commence progressivement à s’adapter à lui, mais l’inverse reste vrai : T.J. Shorts doit aussi trouver sa place auprès de coéquipiers talentueux, qui cherchent eux aussi à briller. Le meneur semble sur la bonne voie, et la réussite passera par un équilibre à trouver entre ses qualités naturelles et les besoins d’un collectif prestigieux.
Ce qui peut changer la dynamique
Une confiance à construire
Avec un rôle mieux défini, des systèmes davantage calqués sur ses forces et un environnement qui apprend à le servir dans les bonnes zones, T.J. Shorts pourrait rapidement monter en puissance. Rien, dans ses performances actuelles, n’indique une baisse de niveau : seulement un joueur encore en transition, dans une équipe qui joue différemment et où la hiérarchie est plus dense.

























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