Assemian Moularé (30 points) et Vichy impressionnent : Blois déjà dos au mur

Le futur bressan Assemian Moularé a marché sur la défense blésoise
On ne va pas refaire toute l’histoire. À la trêve hivernale, Vichy affichait un bien triste bilan (6v-12d). Puis la JAV s’est révélée, a terminé sa saison en boulet de canon, a arraché son ticket pour les play-in, y a dominé Antibes (100-91) et Poitiers (86-56) pour se présenter en outsider absolu face à Blois. Et au Jeu de Paume, pour son quart de finale aller, l’équipe thermale a engrangé sa septième victoire de rang (97-84).
Un dernier quart-temps renversant
Portée par un immense Assemian Moularé (30 points à 8/19 et 5 passes décisives), qui a fini par faire dégoupiller Gaëtan Meyniel, la JAV a surtout eu le mérite de faire preuve de caractère. Après avoir compté jusqu’à 11 points d’avance (34-45, 20e minute), les hommes de Dounia Issa auraient pu s’écrouler face au run blésois en toute fin de troisième quart-temps (69-60, 30e minute).
Mais cette équipe-là a quelque chose en plus en ce printemps 2025. Et Vichy a répliqué par un money-time fabuleux, avec un 19-1 (70-79, 36e minute), qui a mis en exergue le talent offensif de Jordan Shepherd (20 points) et souligné les raisons du trophée DPOY de Lucas Dufeal (11 points, 10 rebonds et 2 contres).
Blois devra être la première équipe de l’année à gagner à Vichy
Passée à une victoire de la montée en Betclic ÉLITE, l’ADA se retrouve donc déjà dos au mur, menacée de suivre la même trajectoire que Saint-Chamond en 2022, qui, incapable de se relever de la désillusion de la perte du titre, avait pris la porte dès le premier tour des playoffs. Dimanche, les Blésois joueront leur saison à Pierre-Coulon. Il faudra qu’ils soient particulièrement costauds, surtout dans leur configuration actuelle (Vergiat, Sconard et Hieu-Courtois absents), puisque la JAV ne s’est pas inclinée de l’année 2025 dans son antre. La dernière défaite vichyssoise remonte au 27 décembre 2024, avec une déculottée subie des mains de Rouen (67-90). Vichy était alors 18e. Une autre époque…
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