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Avec la Lituanie, c’est l’heure de la rentrée qui sonne pour les Bleus

Le 7 septembre à 20h, heure de Nanjing, les choses sérieuses vont réellement commencer pour les Bleus à la Coupe du Monde. Contre la Lituanie, ils vont rentrer dans le vif du sujet. Un match déjà décisif. Un adversaire vraiment redoutable. Lors de la Coupe du Monde 2014, ils avaient dû battre la sélection balte pour gagner la médaille de bronze. Cette année pour espérer repartir de Chine avec une breloque, la victoire est un devoir. Ce n’est rien de moins qu’un huitième de finale qui attend les coéquipiers d’Evan Fournier. Un succès sera synonyme de top 8 mondial. Une défaite transformera le match de lundi contre l’Australie en rattrapage. Toute la préparation réalisée depuis la fin juillet doit désormais porter ses fruits. Le temps des cahiers de vacances est terminé, c’est un véritable examen qui arrive pour les Bleus. Vincent Collet est conscient du défi qui attend ses hommes.

« La Lituanie ça va être un combat. A l’image de l’Australie, on va devoir installé une défense oppressante pour les empêcher de se mettre en place. Cette équipe, quand elle joue à sa guise, elle a un des meilleurs passing game au monde. Ils ont deux intérieurs de très haut-niveau, beaucoup de shooters. Il faut absolument leur empêcher d’avoir des mises en place facile, on va devoir défendre chaque parcelle du terrain pour que tout soit difficile pour eux. »

Il va falloir mettre les Lituaniens en difficulté car ils sont capables de briller dans toutes les situations. Jeu posé ou exploit individuel, ils sont accrocheurs. Les coéquipiers du Mantas Kalnietis, le joueur de l’ASVEL, ne lâchent rien. Les Australiens en ont fait l’expérience en les voyant revenir après avoir mené de 15 points. Mais la sélection dirigée par Dainius Adomaitis a tout de même perdu face aux Boomers. Sa seule défaite du premier tour. Avant cet accroc, elle a balayé le Sénégal (+54) et n’a pas été inquiétée par le Canada (+23). Cette équipe est appliquée, elle est celle qui perd le moins de ballon depuis le début de la compétition. Un nouveau test pour la défense française.

« Le grand sapin vert lituanien est pas mal »

Après un premier triptyque encourageant, c’est le moment d’aller chercher les félicitations pour l’équipe de France. Sérieuse durant le premier tour, elle va devoir fournir des efforts encore plus importants. Faire un peu plus dans chaque domaine. Défendre un peu plus dur, se projeter un peu mieux en attaque, être encore plus juste dans tous les secteurs. L’objectif est toujours le même mais les conditions un peu différentes comme le révèle le sélectionneur français.

« On doit encore progresser. Des adversaires très forts arrivent très vite. On va avoir des matchs difficiles et on va aussi vouloir les gagner. »

Son groupe est jeune et pourrait être chahuté par des expérimentés lituaniens. Car il n’y a plus besoin de présenter les NBAers que sont Jonas Valanciunas et Domantas Sabonis. Ces deux intérieurs très solides seront épaulés par une armée de lieutenants habitués à l’Euroleague avec le maillot du Zalgiris ou d’autres formations du top niveau européen. Une véritable force. Ce mélange des genres a permis à la Lituanie d’atteindre le dernier carré des deux derniers mondiaux. Et Vincent Collet s’attend à une équipe qui va jouer dur. 

« Ca ne va plus être pareil face à des équipes qui vont avoir les armes pour nous bousculer. Et elles vont le faire. On a un groupe qui est jeune donc ça va jouer dur. Dès samedi et encore plus lundi. Les Aussies, ils envoient du bois mais le grand sapin vert lituanien est pas mal non plus. »

Pour ne pas se laisser intimider, les Français vont pouvoir compter sur Rudy Gobert. Le pivot a l’habitude de croiser les deux stars lituaniennes sur les parquets américains. Valanciunas, l’intérieur de Memphis est le meilleur joueur de son équipe depuis le début de la Coupe du Monde avec 11 points et 8,7 rebonds par match. Un rendement intéressant mais bien loin de celui du joueur du Jazz : 12,7 points, 10 rebonds par match. Mais résumer cette équipe au seul joueur de 2,11m serait une erreur. Depuis une semaine, quatre autres joueurs des Verts tournent à plus de dix points par match : Domantas Sabonis, Mantas Kalnietis, Marius Grigonis, Lukas Lekavicius. Les Bleus vont tous devoir être au point. Ils ont eu besoin de réviser tous les sujets pour espérer passer. Désormais, ils ont 40 minutes pour écrire leur histoire. 

A Nanjing,

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