« Contre la France, les autres équipes faiblissent physiquement », explique Valériane Vukosavljević
Valérie Garnier (sélectionneuse de l’équipe de France) : « C’est toujours difficile pour nos adversaires de jouer contre l’équipe de France quand on joue comme ça en défense. Je crois en mon équipe, on a été très intenses en défense et en attaque. On a provoqué beaucoup de fautes.
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Ce deuxième quart-temps nous lance sur la bonne voie alors qu’on a été en difficulté sur les dix premières minutes. Mais on s’est ajusté dans le 2e quart-temps. Cette défense, c’est notre marque de fabrique. Les filles jouent avec beaucoup de sérieux et d’application et adhèrent au projet depuis le début de la préparation
« On ne veut pas prendre de risque avec Olivia Époupa »
La Russie peut perturber plus d’une équipe. C’est difficile pour nos adversaires de répondre à cette intensité physique pendant 40 minutes. On a réussi à éteindre certaines joueuses.
(À propos de la blessure d’Olivia Époupa). On fait au jour le jour, on ne veut pas prendre de risque. Elle travaille très bien avec le staff médical. »
La photo de la victoire de l’#EDFBasket contre la Russie lors du dernier match de poule de l’#EuroBasketWomen, signée @LiliBordron
Toujours sans Olivia Époupa, les Bleues affronteront le vainqueur de Croatie – Bosnie Herzégovine, mercredi
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Valériane Vukosavljević (ailière de l’équipe de France) : « C’était un premier objectif quant à notre objectif final. C’est une première étape de franchie. Il nous reste encore beaucoup de choses à travailler. On a eu quelques lacunes sur certains aspects de jeu, que ce soit en attaque ou en défense. Maintenant, on a deux jours pour se reposer et se remettre au travail pour les quarts de finale.
« Notre force, c’est qu’on a la faculté de jouer à 12 »
On commence nos matchs comme on les finit. C’est juste qu’on ne va pas commencer les matchs à 20-0. Au début du match, il y a 0-0. Les équipes sont fraîches et tout le monde joue. Notre force, c’est qu’on a la faculté de jouer à 12. Donc, au bout d’un moment, les équipes sont fatiguées. Là où nous, on ne l’est pas forcément. Je pense qu’on commence bien nos matchs. Après, les équipes sont dans leur plan de match, ne sont pas fatigués donc il n’y aura jamais 20-0 au début du match.
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J’ai le sentiment que nos adversaires donnent plus au début face à l’équipe de France pour répondre au défi physique. Après, on le sait. On est l’une des équipes à abattre de la compétition, on est à domicile. Chaque équipe a ses armes. On le voit ici à Strasbourg, à Valence (l’Espagne devra passer par un barrage, ndlr). La compétition est difficile pour tout le monde. Il faut être prêtes. Maintenant, je pense qu’on fait vraiment le boulot. On maintient notre rythme et c’est peut-être les autres équipes qui faiblissent physiquement.
Notre profondeur de banc nous permet de maintenir nos joueuses cadres sur des temps de jeu réduits. Et tout en changeant de 5 majeur, on arrive à maintenir le niveau de l’équipe.
« On savait que la bataille aux rebonds était un élément important
On savait que la bataille aux rebonds était un élément important ce soir. On n’a pas été parfaites, on a laissé passer quelques ballons. Après, elles ont une énorme capacité à prendre des rebonds offensifs (la Russie était la meilleure équipe dans ce domaine-là jusqu’alors, ndlr). Je pense qu’on a fait le boulot en diminuant leur apport sur le rebond offensif.
C’est notre 3e match en 4 jours. Donc, en effet, sur les matchs de préparation ou face lors du premier match face à la Croatie, on a eu beaucoup d’adresse. On en a peut-être un peu moins en ce moment sur des tirs faciles. Mais on a aussi une capacité à aller au rebond offensif et à récupérer des ballons. Je ne suis pas inquiète à ce niveau-là. Il fait chaud, les organismes commencent un peu à fatiguer. Mais ça ne m’inquiète pas, il y a des jours où ça rentrera, d’autres un peu moins et on s’adaptera. »
La défense a une nouvelle fois été la clef pour les Bleues (photo : Lilian Bordron)
Alexander Kovalev (sélectionneur de l’équipe de Russie) : « C’était un match important pour les deux équipes. On a plutôt bien commencé mais le deuxième quart-temps a permis à la France de faire le break. Nous avons essayé de nous en sortir avec un bon 3e quart-temps. Mais après tout, la France était probablement plus agressive que nous. Elles ont été sur la ligne 27 fois contre seulement 4 pour nous. Mais je pense que mon équipe était aussi agressive. »
Marina Goldyreva (meneuse de l’équipe de Russie) : « C’était une défaite dure et dévastatrice. Je suis d’accord avec le coach, nous aurions pu être plus agressives. La France est plus athlétique, on leur donne trop de secondes chances et de points en transition. Après cela, c’était difficile à rattraper. »
Propos recueillis à Strasbourg, avec Lilian Bordron,
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