« Elles nous ont beaucoup puni sur les switches » reconnaît Valérie Garnier
« Il ne nous reste que 17 heures pour se reposer et si nous sommes frustrées, il va falloir l’oublier pour aller chercher le bronze » appelle Valérie Garnier, après l’échec des Bleues en demi-finale. Celle-ci a reconnu la supériorité des Japonaises dans la bataille tactique sur le site de la FFBB :
« Quand on ne revient pas en défense on a beaucoup de difficultés surtout avec des difficultés pour scorer. En début de match sur attaque placée nous avons réussi à tenir mais elles ont trouvé beaucoup de tirs sur les contre-attaques. Nous avons des grandes et elles nous ont beaucoup puni sur les switches. C’est un basket fait de fondamentaux, de vitesse, de courses, de passes et de shoots. Des fondamentaux parfaits à une vitesse très importante et une qualité d’adresse dont on n’a pas l’habitude. C’est très intéressant à voir mais c’est difficile à jouer. »
Défaites par les Serbes lors de la petite finale olympique de Rio en 2016 et en finale du dernier championnat d’Europe il y a quelques semaines, les Françaises espérent prendre leur revanche, elles qui sont réunies depuis le 17 mai dernier. En Espagne, en juin dernier, les joueuses de Marina Maljkovic avaient elles aussi réciter leur basket. Ce qui n’incite pas à l’optimisme au moment d’aborder cette rencontre malgré tout…
« Finir une compétition par une victoire avec une médaille de bronze c’est l’objectif. Il y a aussi une revanche à prendre sur l’équipe serbe. »
« On a déroulé les choses qu’on travaille à l’entraînement depuis des mois »
De leur côté, les Nippones ont exécuté à la perfection leur plan de match pour se sont qualifier pour leur toute première finale olympique. Tom Hovasse, architecte de ce jeu atypique tout en mouvement, était évidemment heureux comme le rapporte l’Équipe. Et à le lire, tout parait simple :
« Je suis heureux d’être en finale des Jeux Olympiques. On a mal fini le premier quart, mais après, les joueuses ont appuyé sur le bouton. On était lentes, fatiguées, et soudain on a réalisé ce qui était en jeu. Par la suite, je dirais qu’on a joué notre meilleur match du tournoi. Je ne dirais pas que c’était clinique, car cela serait dénigrer la France, qui est un adversaire redoutable, mais on a déroulé ce qu’on travaille à l’entraînement depuis des mois et cela a marché. On s’est battues en défense, on a fait des stops, on a dominé au rebond, ce qui est énorme face à cette équipe. Notre travail n’est pas termine. »
Le jeu séduisant de Tom Hovasse ne laisse personne indifférent (photo : FIBA)
Rendez-vous à 9 heures (heure française) ce samedi pour la petite finale olympique entre la France et la Serbie. Et à 4h30 dimanche pour la grande finale opposant le Japon à l’ogre américain.
Commentaires