Le SLUC Nancy a laissé passer l’orage et avance désormais sereinement

Malgré les bas du début de saison, Sylvain Lautié est resté serein et le SLUC Nancy a rééquilibré son bilan
Le SLUC Nancy a retrouvé des couleurs. Longtemps secoué par des doutes, des interrogations sur l’effectif et même des remises en question autour de Sylvain Lautié, le club lorrain s’appuie aujourd’hui sur une dynamique rassurante. Avec un bilan équilibré après huit journées, il a surtout réussi à calmer la tempête interne qui s’était levée il y a quelques semaines.
L’orage est passé autour du SLUC Nancy
La victoire à Saint-Quentin (72-84), trois semaines après un lourd revers dans la même salle en Coupe de France, a marqué un tournant. Elle a confirmé que les ajustements internes portaient leurs fruits. Après les débâcles de Saint-Quentin (102-72) et de Gravelines-Dunkerque (107-79), le ciel semblait s’assombrir sur Gentilly. Le directoire du club avait alors envisagé de corriger la trajectoire en profondeur.
L’arrivée d’un meneur a été étudiée, des discussions franches ont eu lieu, des ultimatums ont même été évoqués. Une réalité souvent méconnue mais bien réelle dans la vie d’un club professionnel confronté à la peur d’une saison galère et d’un retour à l’étage inférieur.
« Nous ne sommes pas toujours homogènes » : Lautié assume les débats internes
Au cœur de cette période tendue, Sylvain Lautié a rappelé un principe simple : un club fonctionne à plusieurs voix.
« Le club, ce n’est pas Sylvain Lautié ! Nous ne sommes pas toujours homogènes dans l’analyse des choses. Et heureusement, d’ailleurs. Nous ne sommes pas lisses… Il y a des moments de friction. Heureusement, sinon notre degré de vigilance ne serait pas suffisant. Nous sommes constamment en éveil », expliquait-il dans L’Est Républicain.
Des mots lucides, le reflet d’un technicien conscient de la situation mais convaincu que son groupe avait encore une marge de progression.
Un équilibre retrouvé
Aujourd’hui, le scénario est tout autre. Le remaniement n’est plus d’actualité. Le coach l’admet toutefois : la réflexion avait été poussée. « Je ne dis pas qu’il n’y aura pas un changement à un moment de la saison… À un moment donné, on avait imaginé apporter quelque chose de plus à l’équipe. Finalement, je pense que nous allons un peu plus vite que ce qui était initialement prévu », confie-t-il.
Le staff a recentré Landers Nolley II (2,01 m, 25 ans), revu l’organisation générale, réajusté les rotations et repositionné certains joueurs. Les performances rapides de Kevin Marsillon-Noléo (2,00 m, 23 ans) ont également offert des solutions inattendues.
Ces ajustements ont permis au SLUC de retrouver une identité plus claire et de patienter, comme le dit Sylvain Lautié, laissant le temps au collectif de se stabiliser.
Un automne qui s’éclaircit
Dans une Betclic ELITE dense et exigeante, ces deux victoires — contre Cholet puis à Saint-Quentin — ont servi de révélateur. Le club avance désormais avec plus de sérénité, en opposition totale avec les inquiétudes qui dominaient il y a un mois.
Finalement, comme un rayon de soleil entre les averses, ce coin de ciel bleu rappelle qu’il faut parfois se méfier des conclusions hâtives.

























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