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Euro U16 : Une finale France – Espagne, quatre mois après Bellegarde

Ce samedi à 21 heures dans le Pala Carnera d’Udine en Italie, l’équipe de France affrontera l’Espagne. Un classique ou un clasico, en espagnol et enfin un classico en italien. Cette fois, cela concerne les sélections U16. Les deux équipes, invaincues sur le tournoi, ont connu un parcours similaire : des rencontres difficiles des poules aux quarts de finale (gagnés en prolongation contre la Serbie pour l’Espagne et face à la Croatie pour la France) et une demi-finale plus tranquille. L’Espagne a atomisé la Russie (81-53) alors que la France a vite pris le large contre l’Italie (+19 après un quart-temps) avant de résister à son retour dans le final pour s’imposer de 17 points tout de meme (56-73).

Voir ces deux sélections en finale n’est pas une surprise. L’équipe de France est celle qui compte le plus de joueurs à fort potentiel avec de multiples joueurs de grande taille, longs et athlétiques. L’équipe d’Espagne domine par son savoir-faire dans l’agressivité défensive et le jeu de relance. Voilà qui représente bien le travail de deux fédérations, même si les Français sont majoritairement au Pôle France à l’INSEP pour la génération 2003 et que les Espagnols sont dispatchés dans de nombreux clubs différents.

L’Espagne, une intensité de tous les instants

A Bellegarde-sur-Valserine le samedi 20 avril, les deux équipes se sont affrontées après avoir facilement dominé la Croatie (pour les Français) et l’Italie (pour l’Espagne) la veille. Mais après un bon départ (14-5 après 6 minutes de jeu), les joueurs de Bernard Faure ont ensuite souffert face à l’intensité déployée par la sélection de Daniel Miret. Pressing tout terrain, prises à deux multiples, activité des bras et vitesse de transition exceptionnelle, accompagnées d’une réalisation technique remarquable, les Espagnols ont fini par passer devant en fin de première mi-temps. Derrière, les Français ne les ont plus revus. Portés par un tout un collectif mais surtout le trio Christian Hernandez (15 points à 7/15 aux tirs, 5 rebonds, 2 passes décisives et 4 interceptions pour 15 d’évaluation en 31 minutes) – Michael Caicedo (15 points à 6/10, 4 rebonds et 4 interceptions pour 13 d’évaluation en 21 minutes) – Ruben Dominguez (24 points à 10/18 et 3 passes décisives pour 22 d’évaluation en 27 minutes), ils se sont vite détachés en deuxième mi-temps pour finalement s’imposer 75 à 63. Arrière de 1,85 m peu athlétique – à l’opposée des joueurs des joueurs français « profilés » -, le Catalan Iker Montero (photo) s’est joué à plusieurs reprises de la défense française, signe de la différence à l’instant T entre les deux sélections.

Si les Français avaient dominé la bataille du rebond (40 prises à 30) surtout grâce à leur début de match, ils avaient par contre affiché un ratio passes décisives / balles perdues (12 pour 26) très faible. Bien plus grands, ils ont eu toutes les peines du monde à servir leur secteur intérieur. Et quand ceux-ci avaient la balle, ils ne parvenaient que très rarement à pouvoir prendre leur tir, entourés d’une multitude de joueurs très agressifs et durs.

L’expérience de cette défaite dans un tournoi important et dans une atmosphère intéressante (une salle remplie, un tournoi renomé et une première compétition en U16 à l’international) va sans doute leur servir pour retrouver l’Espagne, au même titre que les stages et tournois suivants, sans oublier l’Euro en lui même où les Bleuets ont affronté des équipes de ce type.

Wembanyama n’avait pas joué

Car depuis Bellegarde, de l’eau a coûlé sous les ponts et le groupe a évolué, dans sa composition et sa hiérarchie. Peu productif la veille contre la Croatie, Victor Wembanyama ne faisait pas partie des 12 sur la rencontre, lui qui est le troisième meilleur joueur à l’évaluation de la compétition (entre 12 points, 13 rebonds et 5 passes décisives pour 24 d’évaluation vendredi soir). Nathan De Sousa et Brice Dessert n’étaient pas de l’événement.

Mais l’Espagne elle aussi a évolué. Et son leader, l’excellent Ruben Dominguez (combinaison d’aisance avec la balle, créativité, tir après dribble, leadership, audace) a déjà joué la finale de l’Euro U16 l’été dernier contre la Croatie. Bref, quoi qu’il en soit, la partie s’annonce excitante et disputée. Rendez-vous à 21 heures. En espérant qu’1h45 plus tard, nous ayons droit au troisième titre européen en U16 masculin de la France sur les six derniers tournois continentaux, après ceux de 2014 et 2017.

La rencontre sera à suivre ci-dessous :

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