Evan Fournier reste flou sur sa participation à l’EuroBasket 2025 avec la France

La présence de Fournier, comme celle de Wembanyama, est incertaine à l’Euro.
Après une petite finale symbolique remportée 97-93 face au Panathinaïkos, Evan Fournier et l’Olympiakos doivent vite reprendre le quotidien du championnat grec, pour finir de la meilleure des manières une saison qui restera décevante. D’autant que pour Evan Fournier (1,98 m, 32 ans), la question de l’enchaînement avec l’EuroBasket et l’Equipe de France se pose, après une longue saison pour son retour en Europe.
Une saison plus longue qu’à l’accoutumée pour Evan Fournier
Premier de la saison d’Euroleague, l’Olympiakos a déjà dû trouver des ressources supplémentaires pour se présenter sur le terrain face à son rival grec dimanche, pour le match de la troisième place : “Ce n’est pas comme dans les compétitions FIBA où tu repars chez toi avec une médaille de bronze. Là, il n’y a rien. La motivation était vraiment très faible”, explique à Eurohoops le Français, qui n’avait “absolument pas envie de sortir du lit” après la défaite contre Monaco en demi-finale.
Dans le championnat Grec, le club du Pirée retrouvera encore une fois le Pana, pour les finales du championnat. La fin de saison est éprouvante tant physiquement que mentalement, ce à quoi Evan Fournier n’est pas coutumier, sa saison s’arrêtant très souvent début en NBA. À tel point que l’arrière pourrait revoir ses plans pour l’EuroBasket avec la France. “En play-offs NBA, je ne suis jamais allé plus loin que le deuxième tour. D’habitude, je suis en vacances le 1er mai. J’ai donc plus de temps pour récupérer, me reposer et préparer mon corps pour la saison suivante. Là, j’aurai au moins un mois de moins. L’été sera différent”.
« Si je ne me sens pas bien, alors je n’irai pas »
Fournier reste très flou quant à son futur proche donc, mais la possibilité de le voir manquer l’Euro semble sérieuse, lui qui avait déjà fait l’impasse sur le rassemblement de février. “Pour être honnête, je n’y pense pas, car la saison n’est pas terminée. Parfois, j’y pense, mais je n’arrive jamais à trouver une réponse claire. Honnêtement, je suis là mentalement. Mais physiquement, je lutte contre certaines choses”, avoue-t-il, évasif. Sa participation ou non à l’Euro semble répondre à une condition : “Si je me sens mieux, à 100 %, et que mentalement ça va : oui, j’irai à l’EuroBasket. Si je ne me sens pas bien, alors je n’irai pas”, conclut-il.
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